vendredi, septembre 28, 2007

Lettre à la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme

A l'issue des entretiens qu'ils ont eus, le 26 septembre 2007, au siège du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l‚homme avec le responsable du Département Afrique du Nord, et qui ont porté sur la situation dramatique prévalant dans les territoires sahraouis occupés, les défenseurs sahraouis des droits humains, qui prennent part aux travaux de la 6ème Session du Conseil des droits de l'homme qui s'achève, aujourd'hui, à Genève, ont transmis, au Bureau du Haut Commissaire, une lettre signée, dont voici la teneur.
Madame Louise Arbour,
Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme
Palais Wilson, 51, rue des Pâquis,
CH-1201Genève.
Madame la Haut Commissaire,
Nous saisissons l'occasion que nous offre la tenue de la 6ème session du Conseil des Droits de l'Homme pour attirer votre bienveillante attention sur la grave et préoccupante situation qui prévaut toujours dans les territoires du Sahara Occidental trente ans après leur illégale occupation par le Royaume du Maroc.
Ayant accueilli avec un immense espoir la tournée entreprise par la mission d'information envoyée, en mai 2006, par le Haut Commissariat pour les droits de l'Homme au Sahara Occidental, nous ne pouvons pas ne pas vous dire - une année après l'avènement d'une telle mission, que nous avions, par ailleurs, fait bénéficier de notre totale et inconditionnelle collaboration malgré les restrictions et des entraves imposées à la liberté mouvement de nos militants par les forces de sécurité marocaines - notre profonde déception et amertume.
En effet, si nous avions accueilli favorablement la venue de la délégation du Haut Commissariat des droits de l'Homme dans les zones occupées du Sahara Occidental et des campements de réfugiés; venue que nous avions, en le temps, interprétée comme la manifestation concrète de la part des Nations unies d'une nouvelle et sérieuse préoccupation quant aux graves et systématiques violations commises par les forces d'occupation marocaines, il faut vous affirmer aujourd'hui que la non publication officielle par le Haut Commissariat aux droits de l'Homme suscite notre vive et sincère consternation.
Nous tenons par ailleurs à vous dire notre grande surprise quand nous avons constaté qu'aucune mention n'a été fait dans votre rapport de 2007 devant le Conseil des droits de l'Homme des graves et systématiques violations des droits de l'Homme dont se rendent régulièrement coupables les forces d'occupation marocaine dans les zones occupées du Sahara Occidental.
Faut-il vous dire qu'après la visite de votre délégation, les forces de sécurité marocaine ont renforcé leur emprise sur les territoires qu'elles ont coupées du monde et qu'elles ont soumises, depuis lors, à un blocus total. Les milliers de détentions arbitraires et des blessés, les centaines de jugements iniques ainsi que le nombre de plus en plus élevé des prisonniers d'opinion, arrêtés arbitrairement, et soumis régulièrement à la torture en sont les manifestations les plus tragiques et poignantes.
Madame la Haut Commissaire,
Eu égard à la persistance des graves violations des droits de l'homme dans les territoires du Sahara Occidental occupés par le Royaume du Maroc, et à la nécessité d'une action vigoureuse et urgente pour y mettre fin, nous en appelons à votre sens, bien connu et élevé, de l'humanisme pour nous aider à obtenir la libération des prisonniers politiques sahraouis et la publication officielle du rapport de la mission du Haut Commissariat des droits de l'Homme sur le Sahara Occidental car, vous en conviendrez, continuer de soumettre indéfiniment sous embargo un tel rapport ne peut que conforter et encourager les tortionnaires à poursuivre leur acharnement contre des citoyennes et des citoyens sahraouis dont le seul crime est de vouloir vivre libre dans la dignité.
Nous vous prions de croire, Madame la Haut Commissaire, en l'expression de notre très profonde et chaleureuse considération
Genève, le 27 Septembre 2007
Signé : Les Défenseurs sahraouis des droits humains qui participent aux travaux de la 6ème Session du Conseil des droits de l'homme (12-28 septembre 2007) à Genève

Témoignages sur la Grave situation qui prévaut au Sahara Occidental


Quatre défenseurs sahraouis des droits humains, MM. Hmad Hammad, Mohamed Mayara, Daha Rahmouni et Larbi Messaoud, ont animé, aujourd'hui, 24 septembre 2007, au Palais des nations à Genève un panel sous le titre « Témoignages sur la grave situation qui prévaut au Sahara Occidental ».Au cours de ce panel, dont les travaux ont été dirigés par M. Christian VIRET, Président du Bureau International pour le Respect des Droits de L‚'Homme au Sahara Occidental, les quatre panélistes ont, lors de leur témoignage (ci-joints), brossé un tableau sombre de la situation des droits de l'homme au Sahara Occidental .Les quatre intervenants ont insisté sur le fait que la poursuite de la situation coloniale au Sahara Occidental est la principale cause de la persistance des violations des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés qui connaissent, actuellement une période sans précédent de déni des droits de l'homme.Les quatre défenseurs sahraouis des droits humains se sont dits déçus du fait de l'incapacité des Nations Unies à protéger les innombrables victimes de violations massives des droits de l'homme au Sahara Occidental avant d'interpeller le Haut Commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Mme Louise Arbour sur l'impérieuse nécessité de publier, au plus vite et de mettre en application les recommandations de son rapport spécial sur le Sahara Occidental.


A noter que ce panel a été sponsorisé par les organisations suivantes :

France libertés, Fondation Danielle- Mitterrand, Le Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples, Interfaith International, Ligue Internationale pour les Droits et la Libération des Peuples, Bureau International pour le Respect des Droits de l'Homme au Sahara Occidental, Union Internationale de la Jeunesse Socialiste, Mouvement International des Jeunes et des Etudiants pour les Nations Unies, Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique, International Educational Development

Mr. Mohamed TAHLIL, président du Comité Local de la section de l’ASVDH à Boujdour, devant la cour du premier degré à El-Ayoune


Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H -
Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara Occidental
Jeudi 20 septembre 2007

Mr. Mohamed TAHLIL, président du Comité Local de la section de l’ASVDH à Boujdour, devant la cour du premier degré à El-Ayoune

Le défenseur des droits humains, président du Comité Local de la section de l’ASVDH à Boujdour et ex-détenu politique sahraoui, Mr. Mohamed TAHLIL, a comparu, hier mercredi 19 septembre 2007, devant la cour de premier degré, à El-Ayoune. Mr. TAHLIL a été chargé d’avoir mis le feu à des biens publics, constitution d’une bande criminelle et d’avoir brûlé un agent de la police. Ces accusations reflètent clairement les mauvaises intentions de l’Etat marocain envers ce défenseur des droits humains et aussi envers l’ASVDH. Mr. TAHLIL qui était en voyage et arrêté à la frontière, ainsi que la défense qui se compose de septe avocats et deux observateurs étrangers, se demandent comment et quand aurait-il pu commettre ce genre de crimes. La cour décidé de condamner le membre de l’ASVDH, Mr. TAHLIL a trois ans de prison ferme.
Nous rappelons que Mr. TAHLIL avait été arrêté, lundi 16 juillet 2007 à son retour de la Mauritanie, au poste de control sur la frontière Mauritanie – Sahara Occidental, et a avait été conduit au poste de police à Dakhla, après l’avoir tabassé et menotté devant le public sans aucun délit. Aussi, Mr. TAHLIL avait été arrêté mardi 17 avril 2007, à un point de control, à l’entrée de la ville d’El-Ayoune, par un groupe d’agent de police marocain, dont, Mr. Aziz (surnommé Touhima, officier de la police judicaire) et Mr. ELKAMOURI (officier de la police judicaire) avant de l’expulsé de la ville le 18 du même moi. Mr. TAHLI avait été Condamné, le 13 août 2005, condamné à 3 ans de prison ferme, cette peine qui avait été confirmé en appel le 25 janvier 2006, et libéré le 22 avril 2006. Il a également été détenus, torturé et abandonné dans le désert, à 50 kms de la ville de Boujdour, le 30 avril 2006. Le 11 août 2006, les autorités marocaines, à Boujdoour, avaient refusé de lui octroyer son passeport. Le 11 octobre 2006, Mr. TAHLIL a été retenu et interrogé durant 4 heures à la frontière mauritanienne lors de son retour de Nouadhibou, puis arrêté une deuxième fois à 40 km de Dakhla. Il a été retenu au commissariat de police durant 24 heures, insulté et battu. Ses affaires personnelles, inclus un téléphone portable et 2000 dirhams ont été confisqués.
A cet égard, nous rappelons que plusieurs membre de l’asvdh font régulièrement l’objet d’arrestation, intimidation et poursuite pour leurs activité et leur adhésion à cette association. De même, Mr. Brahim SABBAR, secrétaire général, Mr. Sadik BOULLAHI, membre du bureau exécutif ainsi que Mr. Ahmed SBAI, membre du conseil de coordination, comparaîtront en octobre prochain devant la cour.
Par ailleurs, la cour de prier degré d’El-Ayoune, a décidé, hier mercredi 19 septembre 2007, de reporter le procès de trois détenus politiques sahraouis au 25 octobre 2007. Il s’agit de Mr. Khallihenna Cheik Ali DLIMI, Mr. Mohamed Ahmed BARKOUH et Mr. Hamid Ahmed BARKOUH, arrêtés à Smara juin dernier et incarcérés à la prison noir d’El-Ayoune.

English

Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -
Newsletter
El-Ayoune - the Western Sahara
Thursday September 20, 2007
Mr. Mohamed TAHLIL, president of the Local Committee of the section of the ASVDH in Boujdour, before the court of the first degree of El-Ayoune

The human rights defender, president of the Local Committee of the section of the ASVDH in Boujdour and Sahrawi ex- political prisoner, Mr. Mohamed TAHLIL, appeared, yesterday Wednesday September 19, 2007, before the court of first degree, in El-Ayoune. Mr. TAHLIL was charged to have put fire at public goods, constitution of a criminal band and to have burned a policeman. These charges clearly reflect the bad intentions of the Moroccan State towards this human rights defender and also towards the ASVDH. Mr. TAHLIL who was on a journey and arrested at the border, as well as the defence which is composed of seven lawyers and two foreign observers, wonder how and when he could have made this kind of crimes.
We point out that Mr. TAHLIL had been arrested on Monday July 16, 2007, while travelling back from Mauritania, at the post control on the border Mauritania-Western Sahara, and was led to the police station in Dakhla, after having beaten him and cuffed his hands in public without any offence.

We also recall that Mr. TAHLIL had been arrested on Tuesday April 17, 2007, was detained at a check-point into El-Ayoune by a group of Moroccan policeman, among them, a Mr. AZIZ (called Touhima, a senior police officer) and Mr. ELKAMOURI (another senior police officer) before being expelled from the city on 18 of the same month. Mr. TAHLIL was also arrested on 13 August 2005, condemned to 3 years of prison. This sentence was confirmed in appeal on 25 January 2006; he was released on 22 April 2006. He was again arrested, tortured and abandoned in the desert, 50 kms far from the town of Boujdour, on 30 April 2006. On 11 August 2006, the Moroccan authorities in Boujdoour had refused to grant him his passport. On 11 October 2006, Mr. TAHLIL was arrested and questioned for 4 hours at the Mauritanian border at the time of his return from Nouadhibou; he was then arrested a second time at 40 km far from Dakhla. He was detained in the station police for 24 hours, and was insulted and beaten. His personal effects included a mobile phone and 2000 dirhams, which were confiscated.
n this respect, we recall that several member of ASVDH have been subjected to regular arrests, intimidation and pursuits for their activities and their adhesion to this association. In the same way, Mr. Brahim SABBAR, secretary general, Mr. Sadik BOULLAHI, member of the executive committee as well as Mr. Ahmed SBAI, member of the council of coordination, will appear next October before the court.In addition, the court of second degree of El-Ayoune, decided, yesterday Wednesday September 19, 2007, to defer the lawsuit of three Sahrawi political prisoners to October 25, 2007. It is about Mr. Khallihenna Sheik Ali DLIMI, Mr. Mohamed Ahmed BARKOUH and Mr. Hamid Ahmed BARKOUH, detained in Smara last June and imprisoned in the prison black of El-Ayoune
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jeudi, septembre 20, 2007

UN ACTO CONTRA LA DESMEMORIA


La Associació d’Amics del Poble Sahrauí de les Illes Balears organizó, el pasado día 14 de septiembre, la conferencia On són? La desaparició forçada de persones. Els casos del Sàhara i l’Argentina. El acto tuvo lugar en la sede del Colegio de Abogados de las Islas Baleares.

Precisamente hace un año que AFAPREDESA y otros colectivos defensores de los derechos humanos presentaron, en virtud del principio de jurisdicción universal, una querella criminal ante la Audiencia Nacional contra gobernantes y militares marroquíes por su responsabilidad en los crímenes cometidos por el reino de Marruecos contra el pueblo saharaui.

Para la AAPSIB era, pues, sumamente interesante contar con la presencia del Sr. Manuel Ollé, abogado penalista y uno de los firmantes de la mencionada querella. Especialista en la desaparición forzada de personas durante la dictadura argentina y representante de las madres de la Plaza de Mayo en varios juicios, letrado de la acusación en los denominados juicios de Madrid, presidente de la Asociación pro Derechos Humanos de España y director de la cátedra de Derechos Humanos de la Universidad “Antonio de Nebrija” de Madrid, Ollé es un hombre profundamente comprometido, luchador e investigador incansable, que no duda en calificar de “genocidio” la agresión que, desde 1975, sufre el pueblo saharaui por parte del gobierno de Marruecos.

Por otra parte, el Sr. Christian Viret, presidente de la Oficina internacional para el respeto de los derechos humanos en el Sáhara Occidental (BIRDHSO), que actualmente coordina el programa europeo de adopciones simbólicas de desaparecidos saharauis, nos parecía también una persona con una gran sensibilidad y un gran conocimiento de lo que supone para las familias y para el conjunto de la sociedad el crimen de la desaparición forzada. Viret milita en la causa saharaui desde 1975 y ha coordinado campañas internacionales como la de la liberación de Mohamed Daddach en 2001, o el primer encuentro de familias de desaparecidos saharauis en 2003.

Ambos ponentes valoraron muy positivamente la firma, en París, el pasado mes de febrero, de la Convención internacional para la protección de todas las personas ante la desaparición forzada, que viene a llenar un flagrante vacío de la legislación internacional en materia de derechos humanos. El presidente del gobierno español la firmará próximamente.

Asimismo, Ollé y Viret coincidieron también en la necesidad de organizar actos como éste porque no podemos caer en la tentación del olvido, porque es necesario que se haga justicia a los desaparecidos y a sus familias y porque los autores de los crímenes sean presentados ante los tribunales. Lejos de constituir una práctica del pasado, Ollé remarcó que, al contrario, forma parte del modus operandi de grandes potencias en su “lucha contra el terror”.

Todos sabemos, por otra parte, que en los territorios del Sáhara ocupado, las fuerzas represivas siguen utilizando el secuestro de muchos activistas para intimidar y aterrorizar a la población.

La AAPSIB agradece también la colaboración prestada, una vez más, por la Sra. Margalida Capellà, profesora de Derecho internacional público de la Universidad de las Islas Baleares, miembro de Amnistía Internacional y especialista en el tema, que se encargó de conducir el acto.




http://saharaillesbalears.org/

mercredi, septembre 19, 2007

Denuncian organizaciones civiles abusos de marroquíes y silencio


El Financiero (Méjico)

Denuncian organizaciones civiles abusos de marroquíes y silencio Internacional -

Miércoles 19 de septiembre (8:57 hrs.)
Critican que pese a las invetigaciones hechas por la ONU, no se haya emitido un informe
Afirman que se han recrudecido las medidas represivas contra los saharauis
El Financiero en línea
Ginebra, 19 septiembre.- Organizaciones defensoras de los derechos humanos deploraron hoy que el informe de la misión de la ONU que en mayo de 2006 investigó los abusos de Marruecos en el Sahara Occidental no se haya sido publicado aún y denunciaron la continuada represión en la ex colonia española."Es insoportable, inadmisible, que un año y medio después de la misión enviada por la alta comisionada para Derechos Humanos de la ONU a ese territorio ocupado no se haya conocido oficialmente aún el contenido de su informe", advirtió Christine Perregaux, de la Oficina Internacional para la defensa de los derechos humanos en el Sahara Occidental, en el ámbito de la actual reunión del Consejo de Derechos Humanos en Ginebra.El resultado de esa misión que dirigió el entonces miembro del Comité Internacional de la Cruz Roja, Christohpe Girod, -según Perregaux-, parece haber sido rechazado por el Gobierno de Rabat, pero algunas de sus observaciones aparecieron en el diario francés "Le Monde".Asimismo, criticó la pasividad con que las instancias de la ONU reciben las denuncias presentadas sobre casos de torturas, detenciones arbitrarias y limitación de movimiento en el Sahara, incluidas "situaciones trasmitidas con carácter urgente, de las que seis meses después sólo llega un acuse de recibo.""En lo que va de año, se han registrado unas 2 mil detenciones de manifestantes contra la ocupación del Sahara, de los cuales por lo menos un centenar han sido condenados a penas de entre uno y cinco años", afirmó Messaud Larbi, del Colectivo de derechos humanos saharaui.Según Larbi, después de la visita de la misión se han recrudecido las medidas represivas contra los saharauis, que van desde la prisión preventiva, la intimidación, presiones psicológicas, hasta violencia física."El Gobierno de Rabat, que oficialmente rechaza la emigración clandestina, en el caso del Sahara Occidental, estimula a los opositores a la ocupación a huir hacia España", afirmó Larbi a la prensa.Dahha Rammouni, de la Asociación de Víctimas de Graves Violaciones Marroquíes, puso énfasis en que las manifestaciones contra la ocupación son pacíficas, y que en la actualidad el Sahara Occidental vive bajo un fuerte bloqueo.Además indicó que "las dos rondas de negociaciones tripartitas entre la ONU, Marruecos y el Frente Polisario no han dado resultados concretos hacia un proceso de paz, y la única vía para resolver el conflicto es mediante el referendo".A ese respecto, se mostraron escépticos ante una eventual tercera ronda de conversaciones, que se celebrará en Ginebra en diciembre próximo. (Con información de EFE/SCL).

Les défenseurs sahraouis au Conseil des doits de l'homme




6ème Session du Conseil des droits de l'homme
Des défenseurs sahraouis des droits humains animent une conférence de presse au Palais des Nations, en marge de la 6ème Session du Conseil des droits de l'homme à Genève.


En marge de la 6ème session Conseil des droits de l'homme, dont les travaux se poursuivent jusqu'au 28 septembre courant à Genève, une délégation de défenseurs sahraouis des droits humains, composée de MM. Ahmed Hammad, Larbi Messaoud, Daha Rahmouni et Mohamed Meyara, a animé, le 19 septembre 2007, une conférence de presse au Palais des Nations Unies à Genève.Tout au long du débat qui a duré deux heures, les défenseurs sahraouis des droits humains ont longuement parlé des épreuves endurées par les populations sahraouies dans les territoires sous occupation marocaine. Tour à tour, ils ont décrit, avec force détails, la situation des droits de l'homme, toujours critique au Sahara Occidental, ce qu'illustrent, ont-ils souligné dans leurs témoignages, les limites draconiennes imposées aux actions des défenseurs sahraouis des droits humains, le nombre toujours important de prisonniers politiques sahraouis qui croupissent par dizaines, à la prison noire d'El Aiun, mais aussi dans les différents centres secrets au Maroc, les procès bâclés et expéditifs, la pratique systématique de la torture et les conditions délibérément humiliantes de détention qui n'épargnent même plus les mineurs.A la fin de la conférence, qui s'est achevée par un débat «questions-réponses» auquel ont pris part plusieurs correspondants d'agences et organes de presse, accrédités à l'ONU, notamment l‚agence de presse suisse (ATS), l'agence de presse espagnole (EFE), l'agence de presse du Koweït (KUNA) , Swiss info, Radio France internationale, Mundo Hispanico et Radio-orient, les défenseurs sahraouis des droits humains ont affirmé que «la situation prévalant dans les territoires occupés du Sahara Occidental confirme le bien-fondé des préoccupations des ONG avec lesquelles nous avons eu l'occasion de nous entretenir en marge des travaux du Conseil, et qui, toutes sans exception aucune, ont dressé un tableau sombre et un constat alarmant de l'ampleur des violations des droits de l'homme au Sahara Occidental.A l'issue de cette conférence, les défenseurs sahraouis des droits humains ont réclamé avec force la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers politiques sahraouis avant de lancer un appel pressant au Conseil des droits de l'homme et aux Nations Unies pour mettre en place un mécanisme de protection des populations civiles sahraouies dans les territoires sous occupation marocaine.Dans la matinée, les défenseurs sahraouis des droits humains se sont entretenus, au siège de l'Organisation Mondiale contre la Torture (OMCT), avec son Président, M. Eric Sottas, entretiens qui ont porté sur l'aggravation de la situation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés et sur la nécessité d‚élargir les prérogatives de la MINURSO à la défense des droits de l'homme au Sahara Occidental.Genève, le 19 septembre 2007

Membres de l'Asvdh en Suisse

Deux membres du bureau exécutif de l’ASVDH, Mr. Daha Rahmouni et Mr. Mohamed Meyara entament, depuis le 10 septembre courant, une tournée en Suisse pour sensibiliser l’opinion sur les violations flagrantes des droits de l’homme commises par le Maroc.
Les deux défenseurs sahraouis des droits humains prennent part actuellement aux travaux de la 6ème session du Conseil des droits de l’homme qui se déroulent du 10 au 28 septembre 2007 à Genève. Au programme toute une série d’activités, dont notamment des interventions devant le Conseil, l’animation, au Palais des Nations, d’une conférence de presse, des panels et plusieurs rencontres avec les organisations de des droits de l’homme qui porteront sur les derniers développements de la situation au Sahara Occidental, et tout particulièrement la répression exercée par les forces répressives marocaines à l’encontre des citoyens sahraouis.
Nous rappelons que le défenseur des droits humains, Mr. Ahmed HAMMAD, membre du Comité Sahraoui pour le Soutien de l’autodétermination au Sahara Occidental, est est aussi présent dans ses activités.

Libération d'étudiants sahraouis

Association Sahraoui
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H -

Lettre de félicitation

El-Ayoune – Sahara Occidental
mardi 18 septembre 2007

L’ASVDH, a accueilli, avec une grande joie, la libération des détenus politiques sahraouis. Ainsi, les étudiants sahraouis à Marrakech, arrêtés le 09 mai 2007, à la Cité universitaire de Marrakech et incarcérés à la prison locale de Marrakech, Mr. Abdelfatah ELYADASSIA, Mr. Embeirik DAH, Mr. Mohamed ELARBAWI, Mr. Hassan FATEH, Mr. Rachid BENOU, Mr. Mahmoud ELQUEITI, ont été libérés après avoir purgés une peine de quatre mois de prison ferme.
De même, que les étudiants sahraouis à Rabat, arrêté le 17 mai 2007 et incarcérés à la prison locale de Salé (Maroc), Mr. Elwali ZAZE, Mr. Najem ASGHIR, Mr. Mohamed Ali ANDOUR, Mr. Lahoucine EDALAA, Mr. Mohamed ELALAWI, Mr. MoulayAhmed AILLAL, Mr. Brahim ELGHORABI, Mr. Abdati EDEYA, ont été également libéré après avoir purgé une peine de 4 mois de prison à Salé (Maroc). Cependant, l’ex-détenu politique sahraoui, Mr. Lakhlifa ELJANHAWI, condamné avec les mêmes étudiants à huit mois de prison ferme, est toujours en détention.
En outre, le détenu politique sahraoui, Mr. Laaroussi CHOUBEIDA, arrêté le 17 mars 2006 à Dakhal, a été libéré aujourd’hui, mardi 18 septembre 2007, après avoir purgé une peine de dix-huit mois de prison ferme à la prison noir d’El-Ayoune et la prison locale de Tiznit où il a été transféré le 16 mars 2007.
A cette occasion l’ASVDH félicite ces détenus et leur famille et appelle à la continuité de la lutte pour la liberté de tous les détenus politiques sahraouis, parmi eux ces membres, Mr. Brahim SABBAR, Mr. Ahmed SBAI et Mr. Mohamed TAHLI


Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -
Letter of congratulation
El-Ayoune - the Western Sahara
Tuesday September 18, 2007

The ASVDH, received, with a great joy, the release of the Sahrawi political prisoners. Thus, the Sahrawi students in Marrakech, detained on May 9, 2007, at the university campus of Marrakech and imprisoned in the local prison of Marrakech, Mr. Abdelfatah ELYADASSIA, Mr. Embeirik DAH, Mr. Mohamed ELARBAWI, Mr. Hassan FATEH, Mr. Rachid BENOU, Mr. Mahmoud ELQUEITI, were released after having finished a four months sentence of firm prison.
In the same way, the Sahrawi students in Rabat, detained on May 17, 2007 and imprisoned in the local prison of Salé (Morocco), Mr. Elwali ZAZE, Mr. Najem ASGHIR, Mr. Mohamed Ali ANDOUR, Mr. Lahoucine EDALAA, Mr. Mohamed ELALAWI, Mr. Moulay Ahmed AILLAL, Mr. Brahim ELGHORABI, Mr. Abdati EDEYA, were also released after having ended a 4 months sentence of prison in Salé (Morocco). However, the Sahrawi ex- political prisoner, Mr. Lakhlifa ELJANHAWI, condemned with the same students to eight month of firm prison, is always under detention.
Moreover, the Sahrawi political prisoner, Mr. Laaroussi CHOUBEIDA, detained on March 17, 2006 in Dakhal, was released today, Tuesday September 18, 2007, after having finished an eighteen months sentence of firm prison in the black prison of El-Ayoune and the local prison of Tiznit to where he was transferred on March 16, 2007.
At this occasion the ASVDH congratulates these prisoners and their families and calls for the continuity of the fight for the freedom of all Sahrawi political prisoners, among them its members, Mr. Brahim SABBAR, Mr. Ahmed SBAI and Mr. Mohamed TAHLI.

Nouvelles arrestations à El-Ayoune et report du procès de Mr. Mohamed TAHLIL

Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H -

Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara Occidental
Jeudi 13 septembre 2007

Nouvelles arrestations à El-Ayoune et report du procès de Mr. Mohamed TAHLIL

L’Etat marocain continue sa politique oppressive contre l’asvdh à travers la détention de ces membres et leur jugement. Ainsi, Mr. Mohamed TAHLI, président du Comité Locale de la section de l’asvdh, à Boujdour, a comparu, hier mercredi 12 septembre 2007, devant la cour de première instance. Cette dernière a décidé de reporter ce procès au mercredi 19 septembre 2007. à cet égard, nous rappelons que plusieurs membre de l’asvdh font régulièrement l’objet d’arrestation, intimidation et poursuite pour leurs activité et leur adhésion à cette association.
Par ailleurs, les forces marocaines poursuivent leurs pratiques répressives contre les citoyens sahraouis qui se manifestent pacifiquement. Ainsi, ces forces ont réprimé une manifestation pacifique qui a eu lieu hier, mercredi 12 septembre 2007, à l’avenue Tan Tan, à El-Ayoune. L’intervention violente des forces répressives marocaines a laissé un grand nombre de victimes et plus de 16 arrestations, selon certaines sources. La liste des noms des détenus dont dispose l’asvdh est comme suite : Mr. Mohamed BERKAN, Mr. Mohamed Fadel ELAASRI, Mr. Hassanna ALIA, Mr. Moulay Ali TOUBALI. Les familles de ces jeunes affirment que leurs enfants ont été torturés et sont toujours en détention.

English
Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -

Newsletter
El-Ayoune - the Western Sahara
Thursday September 13, 2007
New arrests in El-Ayoune and the lawsuit of Mr. Mohamed TAHLIL postponed

The Moroccan State continues its oppressive policy against the asvdh through the detention of its members and their judgement. Thus, Mr. Mohamed TAHLI, president of the Committee Local of the section of the asvdh, in Boujdour, appeared, yesterday Wednesday September 12, 2007, before the court of first authority. The latter decided to defer this lawsuit to Wednesday September 19, 2007. In this respect, we recall that several member of the asvdh have been subjected to regular arrests, intimidation and pursuits for their activities and their adhesion to this association.
In addition, the Moroccan forces continue their repressive practices against the Sahrawi citizens who demonstrate peacefully. Thus, these forces repressed a peaceful demonstration which took place yesterday, Wednesday September 12, 2007, in Tan Tan Avenue, in El-Ayoune. The intervention of the Moroccan repressive forces left a great number of victims and more than 16 arrests, according to certain sources. The list of the names of the prisoners available to the asvdh is as fallows: Mr. Mohamed BERKAN, Mr. Mohamed Fadel ELAASRI, Mr. Hassanna ALIA, Mr. Moulay Ali TOUBALI. The families of these young Sahrawis affirm that their children were always tortured and are still in detention.

Conseil des Droits de l'homme ONU


6ème Session du Conseil des droits de l’homme (10 – 28 mars 2007 à Genève)

3ème point de l’ordre du jour,
17 septembre 2007
Orateur : M’ Hamed M. Cheikh

Débat thématique sur la promotion de tous les droits de l’homme, civils politiques, économiques, sociaux et culturels y compris le droit au développement.

"Monsieur le Président,

Le mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations Unies (ISMUN) insiste sur l’impérieuse nécessité de promouvoir, de protéger et de défendre les droits de l’homme y compris le droit au développement qui sont une quête commune et une responsabilité partagée sans lesquelles il n’ y a guère de progrès possible, ni de paix stable et encore moins de sécurité collective.

Dans cette enceinte, nous savons tous combien les questions qui concernent les droits des peuples sont intimement liées à celles des droits de l’homme car l’occupation d’un pays engendre inéluctablement des violations des droits de l’homme et le Sahara Occidental en est un exemple flagrant.

Et comme c’est le cas pour toutes les puissantes occupantes, le Maroc ne se contente pas seulement d’occuper illégalement le Sahara Occidental en réprimant ses habitants pour les empêcher d’exprimer leur aspiration à leur liberté et à leur indépendance, mais il accapare, tout aussi illégalement ses richesses naturelles. La question des ressources constitue, bien entendu, un aspect particulier mais très important du problème plus général du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à décider de l’utilisation de leurs richesses.

En plus de la pratique récurrente de la torture ou des traitements inhumains et dégradants, des enlèvements et du phénomène de la disparition qui a pris des proportions effrayantes, les autorités marocaines n’épargnent aucun effort afin de se débarrasser des jeunes sahraouis contestataires en les poussant à l’immigration illégale vers l’Espagne.

L’épisode tragique des milliers de clandestins qui tentaient de rejoindre l’Espagne via les enclaves de Ceuta et Melilla, et le drame des subsahariens abandonnés a leur sort, sans eau, ni vivre en plein désert et en plein été par les forces de sécurité marocaines a secoué fortement l’opinion publique internationale.

Cette situation est, bien entendu, la résultante d’un conflit politico-militaire suite à l’invasion et à l’occupation du territoire du Sahara Occidental par le Maroc en 1975 comme le reflètent, de manière on ne peut claire, les recommandations du rapport du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, fruit d’une mission qui a enquêté en mai et juin 2006 sur la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental et dans les Campements de réfugiés sahraouis, et dont on attend toujours la publication.

"Le droit d'autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental doit être assuré et mis en place sans attendre (...). Presque toutes les violations des droits de l'homme (...) se nourrissent de la non-application de ce droit fondamental", note le rapport du haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

Monsieur le Président,

Le Sahara Occidental est un pays dont le peuple s’est vu denier ses libertés les plus fondamentales et ses droits fondamentaux bafoués, au premier rang desquels son droit inaliénable à l’autodétermination qui est gravé dans toutes les chartes internationales et dans la loi humaine.

Et puisque ce peuple ne revendique aucun droit qui ne soit le sien, qui ne lui soit reconnu par le droit international, il ne peut abdiquer son droit à la tenue d’un référendum d’autodétermination, lequel constitue l’expression naturelle pour tout peuple opprimé à choisir sa liberté et sa dignité.

Je vous remercie"



Note : Une délégation composée de quatre défenseurs sahraouis des droits humains, Ahmed Hammad, Larbi Messaoud, Daha Rahmouni et Mohamed Meyara entame, depuis le 10 septembre courant, à l'invitation du BIRDHSO une tournée en Suisse pour sensibiliser l ’opinion sur les violations flagrantes des droits de l’ homme commises dans les territoires occupés du Sahara Occidental par le Maroc.

Les quatre défenseurs sahraouis des droits humains prennent part actuellement aux travaux de la 6eme session du Conseil des droits de l’homme qui se déroulent du 10 au 28 septembre 2007 a Genève. Au programme toute une série d’ activités, dont notamment des interventions devant le Conseil, l ’animation, au Palais des nations,
d’ une conférence de presse, des panels et plusieurs rencontres avec les organisations de défense des droits de l’homme qui porteront sur les derniers développements de la situation au Sahara Occidental, et tout particulièrement la répression exercée par les forces d'occupation marocaines dans les territoires occupés.

dimanche, septembre 16, 2007


Diario de Mallorca
Manuel Ollé: ´Cuestionar los vuelos de la CIA es negar una evidencia´



Manuel Ollé y Christian Viret, ayer, en la sede del Colegio de Abogados.
MULTIMEDIA
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Centenares de desaparecidos y acciones penales. Mallorca
FELIPE ARMENDÁRIZ. PALMA. "Cuestionar los vuelos de la CIA y equipararlos a un mito urbano puede ser algo impulsado por la diplomacia, pero es negar una evidencia", así lo aseguró en Palma Manuel Ollé Sesé, presidente de la Asociación Pro Derechos Humanos y acusador particular en causas tan importantes como los casos Pinochet o Scilingo y que, ayer por la tarde, pronunció en el Colegio de Abogados una conferencia sobre desapariciones forzosas. Christian Viret, coordinador de la Oficina para el Respeto de los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental, fue el segundo orador del acto, organizado también por la Associació d´Amics del Poble Saharaui de Balears.Ollé, que ejerce la acusación popular ante la Audiencia Nacional en las diligencias por los vuelos de la CIA, censuró las declaraciones efectuadas el jueves en Palma por el embajador de Estados Unidos en España, Eduardo Aguirre, que comparó a las cárceles volantes con "la leyenda que dice que Elvis Presley está vivo".Ollé recordó los testimonios directos sobre las 39 personas que permanecen en ignorado paradero tras ser supuestamente capturadas por la CIA, "entre ellas un español", y los múltiples datos recabados por diferentes instancias y que corroboran la existencia de esta guerra sucia contra el terrorismo. El abogado, metido en mil batallas jurídicas contra crímenes de lesa humanidad, definió como "una gran noticia" un convenio internacional contra las desapariciones forzosas firmado en París en diciembre del 2006 y que en breve el presidente Zapatero rubricará en Nueva York.

samedi, septembre 08, 2007

Comunicado AFAPREDESA


La Asociación de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis AFAPREDESA y la Unión de Juristas Saharauis UJS, han sido informadas del asesinato por causa de tortura de un joven saharaui, Sidha Abdelaziz Lehbib, cuando la policía de ocupación marroquí lo trasladaban por la fuerza de su ciudad (Dajla en territorio ocupado) a un centro psiquiátrico de la ciudad de Agadir (en el sur de Marruecos).
http://www.afapredesa.org/index.php?option=com_content%26task=view%26id=62%26Itemid=2

Les forces répressives marocaines poursuivent le viol des maisons et le fils de l’activiste sahraoui, Mr. Mohamed JAAIM, a été victime d’une tentative

Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H -
Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara Occidental
Jeudi 06 septembre 2007

Les forces répressives marocaines poursuivent le viol des maisons et le fils de l’activiste sahraoui, Mr. Mohamed JAAIM, a été victime d’une tentative de meurtre

Les forces répressives marocaines poursuivent leurs pratiques terroristes qui consistent à saccager les maisons des sahraouis sans aucune raison et dans la totale illégalité. Ainsi, ces forces ont violé la maison du citoyen sahraoui, Mr. Mohamed Fadel Ould Lehbib, hier mercredi 05 septembre 2007, vers 23 :00 GMT. De même, la maison de l’activiste sahraoui et rescapé de l’enfer du bagne secret Kalaat Megouna, Mr. Saleh EZZEIGHEM, membre de l’ASVDH, a été saccagée par les mêmes forces aujourd’hui jeudi 06 septembre 2007. Mr. EZZEIGHEM qui n’était présent, affirme que les forces répressives marocaines ont terrifiée sa mère, qui est une femme très âgée et qui se trouvait toute seule à la maison.
Nous rappelons que les forces répressives marocaines ont mené une opération de saccage des maisons sous prétexte qu’ils sont à recherche du défenseur sahraoui des droits humains et co-président du CORELSO, Mr. Ennaama ASFARI. Les raisons de cette poursuite sont toujours ignorées. Cependant, Mr. ASFARi avait fait, à plusieurs reprises, l’objet d’intimidations multiples de même que sa femme, Claude MANGIN.
Par ailleurs, Mr. Ayoub JAAIM, fils de l’activiste sahraoui, Mr. Mohamed JAAIM, a été victime d’une tentative de meurtre, le dimanche 02 septembre 2007. Mr. Ayoub JAAIM a été attaqué par un groupe d’individus soutenant Mr. ALI ELHIMMA, ex-ministre de l’intérieur, lors de sa campagne électorale à Bengrir (Maroc). Mr. Ayoub se trouve dans un état très critique, dans une salle de réanimation à l’hôpital de Bengrir, après avoir été poignardé plus de quatre fois.

English
Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -

Newsletter
El-Ayoune - Western Sahara
Thursday September 6, 2007
The Moroccan repressive forces continue raping the houses and the son of the Sahrawi activist, Mr. Mohamed JAAIM, was victim of an attempt of murder

The Moroccan repressive forces continue their terrorist practices which consist in ransacking the houses of the Sahrawis without any reason and in the total illegality. Thus, these forces raped the house of the Sahrawi citizen, Mr. Mohamed Fadel Ould Lehbib, yesterday Wednesday September 5, 2007, towards 23: 00 GMT. In the same way, the house of the Sahrawi activist and survivor of the hell of the secret jail, Kalaat Megouna, Mr. Saleh EZZEIGHEM, member of the ASVDH, was ransacked by the same forces today Thursday September 6, 2007. Mr. EZZEIGHEM, who was not present in his house, affirms that the Moroccan repressive forces terrified his mother, who is a very old woman and who was all alone at the house.
We point out that the Moroccan repressive forces carried out an operation of violation of the houses under pretext that they are in search of the Sahrawi human rights defender and co-president of the CORELSO, Mr. Ennaama ASFARI. The reasons of this search are always ignored. However, Mr. ASFARI had been subjected, on several occasions, to multiple intimidations just as his wife, Claude MANGIN.
In addition, Mr. Ayoub JAAIM, son of the Sahrawi activist, Mr. Mohamed JAAIM, was victim of an attempt of murder, on Sunday September 2, 2007. Mr. Ayoub JAAIM was attacked by a group of individuals supporting Mr. ALI ELHIMMA, ex-minister of the interior, at the time of his election campaign in Bengrir (Morocco). Mr. Ayoub is in a very critical state, in a recovery room at the hospital of Bengrir, after being wounded with a knife more than four times.
Asociación Saharaui de Víctimas de Violaciones Graves de los Derechos Humanos Cometidas por el Estado Marroquí (ASVDH)
Las fuerzas represivas marroquíes persiguen la violación de las casas y el hijo del activista saharaui, Mohamed JAAIM, fue víctima de una tentativa de homicidio
El Aaiun– Sahara OccidentalJueves 06 de septiembre de 2007
Las fuerzas represivas marroquíes prosiguen sus prácticas terroristas que consisten en saquear las casas de los saharauis sin ninguna razón y en la total ilegalidad. Así, estas fuerzas allanaron la casa del ciudadano saharaui, Mohamed Fadel Uld Lehbib, el miércoles, 05 de septiembre de 2007. Lo mismo ocurrió en la casa del activista saharaui y superviviente del infierno de la tristemente cécebre cárcel secreta Kalaat Megouna, Saleh EZZEIGHEM, miembro del ASVDH, que ha sido saqueado por las mismas fuerzas el jueves 06 de septiembre de 2007. Saleh EZZEIGHEM que estaba ausente del domicilio, afirma que las fuerzas represivas marroquíes aterrorizaron a su madre, que es una mujer de avanzada edad y que se encontraba sola en la casa.
Recordamos que las fuerzas represivas marroquíes llevaron una operación de saqueo de las casas con el pretexto que estaban buscando al activista saharaui de derechos humanos y copresidente del CORELSO, Naama ASFARI. Se ignoran las razones de esta persecución. Sin embargo, Naama ASFARi ha sido en repetidas ocasiones objeto de intimidaciones al igual que su esposa, Claude MANGIN.
Por otro lado, Ayoub JAAIM, hijo del activista saharaui, Mohamed JAAIM, fue víctima de una tentativa de homicidio, el domingo, 2 de septiembre de 2007. Ayoub JAAIM fue atacado por un grupo de individuos seguidores de ALI ELHIMMA, ex ministro del interior marroquí, durante una visita en la campaña electoral en Bengrir (Marruecos). Ayoub se encuentra en un estado crítico, en una sala de reanimación al hospital de Bengrir, después de haber sido apuñalado cuatro veces.

Nouvelle intimidation de Mr. Hassanna DOUIHI

Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H -

Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara Occidental
Mercredi 05 septembre 2007

Nouvelle intimidation de Mr. Hassanna DOUIHI

Les forces répressives continuent leur intimidation contre les citoyens et activistes sahraouis. Ainsi, les forces répressives marocaines ont violé la maison de Mr. Hassanna DOUIHI, hier mardi 04 septembre 2007, sous prétexte qu’ils sont à la recherche de Mr. Ennaama ASFARI, ce qui a terrifié les enfants de ce dernier et sa femme qui vient d’avoir un troisième enfant. En outre, les forces répressives marocaines ont aussi arrêté un ami de la famille DOUIHI qui a du passé quelques heures au centre de la police judiciaire avant d’être libéré.
Nous que Mr. Hassanna DOUIHI avait été détenu le on mai et le 22 août 2007, et affirme avoir été torturé et maltraité dans le centre de la police judicaire par différents agent et responsables sécuritaire. Mr. Hassanna, qui a été obligé de passer la nuit entière debout, affirme également que les agents de la police lui avait bandé ses yeux durant sa détention. Il affirme également que les raisons de sa détention étaient son activisme, ses relations avec les défenseurs sahraouis des droits humains et aussi les étrangers qui visite le territoire. Mr. Hassanna a été également accusé d’appeler au boycotte des élection législative que le Maroc organise le 07 septembre prochain.
D’autres part, l’asvdh a appris la libération de deux jeunes sahraouis qui ont été arrêté le jeudi 30 août 2007. Il s’agit de Mr. Dadr ELHAWASSI et Mr. BOUSSOULA. Ces deux jeunes sahraouis ont été libérés hier mardi 04 septembre 2007 après avoir passé six jours de détention arbitraire dans des conditions inhumaines et sans aucun motif. De même, Mr. Abdelghani KABDANI, qui avait été lui aussi arrêté le même jour, a été incarcéré à la prison noire.


English
Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -

Newsletter
El-Ayoune - the Western Sahara
Wednesday September 5, 2007
New intimidation of Mr. Hassanna DOUIHI
The Moroccan repressive forces continue their intimidation against the Sahrawi citizens and activists. Thus, the Moroccan repressive forces violated the house of Mr. Hassanna DOUIHI, yesterday Tuesday September 4, 2007, under pretext that they were in search of Mr. Ennaama ASFARI, what terrified his children and his wife who has just had a third child. Moreover, the Moroccan repressive forces also detained a friend of the family DOUIHI for few hours in the judicial police centre before being released.
We recall that Mr. Hassanna DOUIHI had been detained on May 20 and on August 22, 2007, and affirms to be tortured and maltreated in the judicial police centre by different security agents and persons in charge. Mr. Hassanna, who was obliged to spend the whole night upright, also affirms that the policemen had bandaged his eyes during his detention. He also affirms that the reasons of his detention were his activism, his relations with the Sahrawi human rights defenders and also the foreigners who visit the territory. Mr. Hassanna was also charged to call to boycott the legislative election that Morocco organizes next on September 2007.
Far from this, the asvdh learned the release of two young Sahrawis who were detained on Thursday August 30, 2007. It is about Mr. Dadr ELHAWASSI and Mr. BOUSSOULA. These two young Sahrawis were released yesterday Tuesday September 4, 2007 after having spent six days of arbitrary detention under inhuman conditions and without any reason. In the same way, Mr. Abdelghani KABDANI, who had been also detained the same day, was imprisoned at the black prison.

lundi, septembre 03, 2007

Deux nouvelles arrestations à El-Ayoune

Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H -

Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara Occidental
Vendredi 31 août 2007

Deux nouvelles arrestations à El-Ayoune

Au cour de la campagne électorale, lancée par le gouvernement marocain depuis 21 août, les forces sécuritaires marocaines augmentent les poursuites et les intimidations contre les citoyens sahraouis.
Dans ce contexte, deux jeunes sahraouis ont été arrêté, hier jeudi 30 août 2007, au quartier Linaach. Le premier, Mr. Badr ELHAWASSI, a été arrêté dans un cybercafé par l’officier de la police judicaire, Mr. Aziz ANNOUCHE, surnommé ‘Touhima’. Le deuxième, Mr. Abdelghani KABDANI, a été arrêté vers 22 :00 GMT alors qu’il se dirigeait vers son domicile.
Les familles des deux jeunes sahraouies n’ont pas été avertie sur l’arrestation de leurs enfants et n’ont aucune idée ni sur les raisons de cette arrestation ni sur les charges contre ces deux jeunes. Le lieu de détention de ces jeunes sahraouis, reste également inconnu.

Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -
Newsletter
El-Ayoune - the Western Sahara
Friday August 31, 2007
During the electoral campaign, launched by the Moroccan government since August 21, the Moroccan security forces increase the intimidations against Sahrawi citizens.
In this context, two young Sahrawis were detained, yesterday Thursday August 30, 2007, at the Linaach district. The first, Mr. Badr ELHAWASSI, was arrested in a cybercafé by the judicial police officer Mr. Aziz ANNOUCHE, surnamed `Touhima'. The second, Mr. Abdelghani KABDANI, was detained towards 22: 00 GMT while he was walking towards his residence.
The families of the two young Sahrawis were not informed on the arrest of their children and have no idea neither on the reasons of this arrest nor on the charges against these two young. The place of detention of these young Sahrawis remains also unknown.

Commune d’Asrir –Guelmim Marche de protestation des sahraouis et appel au boycott des élections législatives

27 août 2007:
Commune d’Asrir –Guelmim Marche de protestation des sahraouis et appel au boycott des élections législatives


Les diplômés chômeurs originaires, tous des sahraoui(e)s, des villages de la commune d’Asrir, province de Guelmim, à forte population sahraouie, ont commencé ce matin à 10H30 (GMT), une marche en direction du Siège de la Willaya (équivalent de la préfecture) de Guelmim.
Environ 300 personnes ont pris part à cette marche, longue de plus 10 Km. Les habitants de la commune d'Asrir ainsi que les associations des diplômes chômeurs des villes de Sidi Ifni et ceux de TATA ont participé à cette marche. Et il est fort probable que d'autres localités du Sud marocain rejoindront ce mouvement contestataire.

Cette marche a été bloquée vers 14H30 (GMT) à environ 03 km de l’entrée de la ville de Guelmim par un impressionnant dispositif sécuritaire composé de plus de 400 policiers, gendarmes et forces anti-émeutes. On dénombre plusieurs blessés.

Devant la détermination et la volonté des manifestants d’atteindre leur destination, les forces de l’ordre marocaines ont perdu leur sang froid et ont chargé contre les manifestants.
Ils ont utilisé les matraques et les bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants.

Lors de cette marche, les manifestants ont scandé des slogans en faveur du front Polisario et pour réclamer l’application de leur droit de l’autodétermination. Ils ont exprimé leur solidarité avec les prisonniers sahraouis et ils sont demandés également la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis.
Les manifestants ont demandé du travail pour tous les diplômés chômeurs. Ils ont dénoncé la politique de discrimination des autorités marocaines contre les sahraouis en matière de travail et de logement.
Et tous les participants à cette marche ont lancé également un appel à tous les sahraoui(e)s de la ville de Guelmim pour le boycott des élections législatives prévues le 07 septembre 2007.

Il est a rappelé que les diplômés chômeurs de la commune d’Asrir organisent un sit-in depuis le 01 avril 2007 devant le poste Caidal et le siège de la commune d’Asrir.
Les autorités marocaines, ministère de l’intérieur, ont refusé de recevoir le dossier de la constitution d’une association créée par ces diplômes chômeurs.

LE CORELSO COMMUNIQUE

LE CORELSO COMMUNIQUE


Les autorités marocaines dans les territoires occupés sahraouis continuent à porter atteinte de manière particulièrement grave aux droits les plus fondamentaux des civils sahraouisDepuis le début du soulèvement populaire dans les territoires sahraouis en mai 2005, les forces d’occupation marocaines multiplient les arrestations arbitraires, les actes de tortures, traitements cruels, inhumains et dégradants, les procès non équitables, et violent les droits les plus élémentaires que sont les libertés de pensée, d'expression, de manifestation.La population sahraouie dans les territoires occupés se trouvent interdite de manifesterses convictions, d'exprimer librement son opinion et ses choix, et ce malgré les rappels systématiques des Nations Unies.

Ces derniers jours ont vu cette situation s’aggraver.

Ainsi et pour ne citer qu’eux, ont été arrêtés à d'El Ayoun,
le mercredi 22 août 2007 à 14h00 GMT M. Hassana Daouihi, père de trois enfants qui a été retenu dans des conditions inhumaines pendant plus de ….., au seul prétexte des contacts qu’il a eu avec des étranger.M. Hassan Alia étudiant, âgé de 19 ans, arrêté le 20 août.
Hali, étudiant à l'Université de Marrakech, âgé de 20 ans, enlevé depuis le 18 août 2007

dont les familles ignorent tout de leur sort et n’ont pu avoir de contact avec eux.
Sidi Mohamed Alouat, ex-détenu politique arrêté lui aussi, le 20 août devantsa maison.
Les conditions dans lesquelles les forces de police retiennent les personnes arrêtées dans les centres de détentions où elles leur font subir toutes formes de tortures et traitement inhumains et dégradant, en les privant de tout contact avec leurs familles et avec leurs défenseurs, sans aucun contrôle des institutions judiciaires, sont particulièrement graves et contraires aux principes fondamentaux des droits de l’homme et de droits de la défense.

Le Comité pour le Respect des Libertés Publiques et Droits de l'Homme au Saharaoccidental (CORELSO) en appelle à l’intervention des organisations des droits del'homme auprès des autorités marocaines pour l'application immédiate et sans restriction de toutes les conventions et principes fondamentaux de respect des droits de l’homme et des droits de la défense.
Ennaâma Asfari,
Co-président du CORELSO
Paris , le 23/08/2007

Organización contra la Tortura de Dajla denuncia: la policía marroquí de policía utiliza las violaciones y el acoso sexual sobre detenidos saharauis


Organización contra la Tortura de Dajla denuncia: la policía marroquí de policía utiliza las violaciones y el acoso sexual sobre detenidos saharauis


La Organización contra la Tortura en la ciudad ocupada de Dajla (OTD) ha revelado los nombres de policías marroquíes y oficiales de servicios secretos que ejercen la violación y el acoso sexual sobre los detenidos saharauis para chantajearlos en el futuro.

La organización no gubernamental denuncia en un comunicado de prensa lo que ha descrito como "un empleo sistemático y deliberado de acoso sexual y violación" ejercido por las autoridades marroquíes de ocupación contra los saharauis detenidos durante las manifestaciones pacíficas.

"Un grupo de criminales marroquíes, que incluye policías y oficiales de servicios secretos, el Gobernador de la ciudad ocupada de Dajla, y el Pacha de la ciudad, está adoptando una bárbara política contra los ciudadanos saharauis basada en la expulsión de ciudadanos y en empujar a otros muchos a escapar del territorio debido a la persecución, el despido del trabajo, amenazas e intimidaciones y violaciones, que son usadas medio de presión psicológica” sobre las víctimas.

La organización expuso como ejemplo el caso del joven saharaui Jalihena Cheij Mahyub, nacido en 1985, que fue detenido en junio de 2005, y fue sometido a torturas durante 12 horas "su familia lo encontró en el hospital destrozado físicamente y muy afectado psicológicamente", destaca el comunicado.

El joven al parecer fue violado con botellas durante la detención, y ha señalado a varios conocidos torturadores marroquíes, ya acusados en otros muchos casos de tortura.

El joven saharaui ha intentado después suicidarse varias veces, lo que se ha convertido en un grave problema para su familia, añade el comunicado.

Se señala a los torturadores marroquíes: Abdellatif Bahri, Qassem, Khaled Qaidouni, Hamid, Abdesslam, Aanab Abderrahman, Issa, y muchos otros funcionarios marroquíes y policías, que están implicados en estas torturas.

La organización saharaui insta a la comunidad internacional, las Naciones Unidas y organizaciones de derechos humanos internacionales a que intervengan en la protección de los ciudadanos saharauis en las zonas ocupadas.


English
Human rights NGO: Moroccan police exercise rape and sexual harassment on Saharawi detainee
23/08/2007

The Organisation against Torture in the occupied city of Dajla (OTD) unveiled yesterday the names of Moroccan police and secret services officers who exercise rape and sexual harassment on Saharawi detainee to blackmail them in the future.The NGO denounced in a press release what it described as a “systematic and deliberate use of sexual harassment and rape” exercised by the Moroccan colonial authorities against the Saharawis arrested during peaceful demonstrations.“A group of Moroccan criminals, including some police and secret services officers, the Governor of the occupied city of Dajla, and the Pacha of the city adopt a barbarous policy against the Saharawi citizens based on expulsion of citizens or pushing them to flee the territory because of persecution, dismissal from work, threats and intimidations and rape which is used as a social and psychological means to put pressure” on the victims.The organisation gave as an example the case of a young Saharawi, Mr. Khalihina Cheij El Mahjoub, born in 1985, who was arrested in June 2005, and was exposed to torture for 12 hours “when his family found him in hospital he was completely broken and mentally disturbed”, the press release stressed.The young man has been raped during the detention with bottles apparently, and he was accusing some well known Moroccan torturers, already accused in many cases of torture.He tried to make suicide many times after that experience, and became a wonderer and a problem for his family and for the city, the press release added.The Moroccan criminals are: Abdellatif Bahri, Qassem, Khaled Qaidouni, Hamid, Abdesslam, Aanab Abderrahman, Issa, and many other Moroccan officials and police officers are implicated in these crimes.The Saharawi organisation called on the international community, the UN and international human rights organisations to intervene so as to help in the protection of the Saharawi citizens.

Le délit de presse sanctionné par de la prison ferme


Communiqué de la Fédération Internationale des Droits de l'Home:
16/08/2007 [Maroc]Le délit de presse sanctionné par de la prison ferme !http://www.fidh.org/article.php3?id_article=4576