mercredi, novembre 05, 2008

Poursuite de la répression

Communiqué ASVDH

Dans le cadre de la politique d'oppression exercée par l'État marocain contre les défenseurs des droits humains pour les empêcher de dénoncer les graves violations commises sur le territoire du Sahara occidental, ces organes et divers corps tentent de créer un climat de peur par les menaces, les raids sur des maisons et des restrictions sur les la liberté de la mobilité, de voyages ainsi que sur la liberté d'opinion et d'expression, d'association, de réunion et de manifestation pacifique et les procès inéquitables ...
Depuis les deux premières semaines de ce moi, les services de sécurité à El-Ayoune ont lancé une vaste campagne de répression y compris le siège sur le quartier où vit la Vice Présidente de l'ASVDH, Mme Elghalia Djimi, et aussi où le président du Comité de Défense de l'autodétermination, Mr. Sidi Mohamed Dadach vit. Ainsi, de nombreux membres du Bureau exécutif de l'ASVDH ont été empêchés de se rendre dans ce quartier, y compris Brahim Sabbar le 16/10/2008, Daha Rahmouni, Mohamed Fadel Elhairach et Brahim Dahane le 19/10/2008, qui ont été victimes de harcèlement et menaces ....
Ces corps et services ont également encerclé le domicile des mères des quinze disparus sahraouis et les ont empêché d’organiser un sit-in le 21/10/2008 qui a coïncidé avec la visite du ministre marocain de la Justice à El-Ayoune. Ces mères ont également été interdit de rencontrer le ministre et d’assister à la conférence qu’il a présidé au siège de son parti, et ils ont été menacés et soumis à des humiliations et de mauvais traitements ... Dans le même contexte, de nombreux citoyens ont été enlevés, torturés et jetés à l'extérieur de la ville, comme ce fut le cas des prisonniers politiques récemment libérés: Dah Hassan et Mohamed Bachiri ...
Dans la ville de Smara, un grand nombre de violations et attaques contre les citoyens sahraouis et les défenseurs des droits de l'homme ont été enregistrés. Ainsi plusieurs blessés entre femmes et enfants, ont été enregistrés, en raison des violentes interventions pour disperser les manifestants. Le membre du Comité pour la défense des droits de l'homme à Smara, Mme Ngueia Boukhars a été battu de coups et son salaire a été gelé, et aussi la maison du secrétaire général du même comité et membre du Conseil de coordination de l'ASVDH, Mr. Hammadi Naciri, a été attaqué, et il a été suspendu dans son travail et son salaire gelé sans aucune justification. Mr. Naciri a été convoqué par l'administration, pour laquelle il travaille, pour la reprise du travail, mais quand il est s’est présenté à l'administration ont lui a rendu la décision de sa suspension le 13 Octobre 2008. Aussi le jeune sahraoui, Mr. Abba Ali Ahmim a été arrêté et incarcéré dans la prison noire d'El-Ayoune en attente de jugement sur la base de ces manifestations.
A Boujdour et sit-in pacifique, organisé par des sahraouis diplômés chômeurs, a été violemment dispersée par les forces marocaines d'intervention rapide résultant en des blessures graves et l'arrestation du jeune sahraoui, Mr. Mohamed Ghali Mansouri qui a été incarcéré dans la prison noire d'El-Ayoune sur les redevances d'incitation et d'attaque sur un homme de sécurité, après avoir été soumis à la torture. Il a été condamné à six mois de prison ferme ....
Les villes sahraouies vivent sous une forte présence de la police, l'armée, la gendarmerie et les forces auxiliaires dans les rues et les ruelles des villes et à l'intérieur et autour des établissements d'enseignement, les cafés Internet et les quartiers qui ont vu d'énormes manifestations .....
Les détenus politiques sahraouis dans la prison noire et les prisons marocaines souffrent de la politique de restriction exercée par l'administration pénitentiaire. Ces prisonniers de conscience sont humiliés et soumis à des mauvais traitements, à l'inspection et confiscation des biens et mise au cachot (isolement) et sont aussi soumis à la pression quand ils exercent leur droit à la grève de la faim ...
Ainsi, l'Association sahraouie de graves violations des droits humains commises par l'État marocain, tout en rappelant certains des cas mentionnés ci-dessus, à titre d'exemples:
- Dénonce avec force ces violations flagrantes des droits de l'homme, allant à l'encontre de l'engagement de l'État marocain à l'ONU.
- Condamne le harcèlement contre les membres de son Bureau exécutif comme le siège de leur maison, leur arrestation dans la rues sans base juridique et les soumettant à des actes de harcèlement et de menaces de torture comme a été le cas de Mr. Hammadi Naicir, membre du Conseil de coordination et membre du le Comité pour la défense des droits de l'homme à Smara, qui a fait l'objet d'harcèlement, de suspension du travail, gel de son salaire sans aucun respect pour les procédures légales établie.
- Déclare sa forte solidarité avec tous les prisonniers politiques sahraouis et demande leur libération sans conditions, parmi eux son membre et président de la section de Boujdour, Mr. Mohamed Tahlil, et aussi son autre membre, Mr. Ahmed Mahmoud Haddi Elkainan
- Demande à l'ONU de protéger les citoyens sahraouis et les défenseurs des droits humains et les anciens prisonniers politiques, et de faire pression sur l'État marocain pour respecter les droits de l'homme conformément à ses obligations internationales et à étendre les pouvoirs de la MINURSO pour y inclure l'observation des droits de l'homme au Sahara occidental et la protection de la liberté d'expression et de mouvement et le droit de réunion et d'organisation ...
- Demande à toutes les organisations locales et internationales de défense des droits humains de travailler pour exposer ces graves violations, surtout que l'État marocain cherche par tous les moyens à mystifier les infractions et les violations qui se passent vraiment dans le but de tromper l'opinion publique locale et internationale.



Le Bureau exécutif.

Statement

Under the oppressive policy of the Moroccan State against human rights defenders to stop them from denouncing the grave violations committed in the territory of Western Sahara, these organs and various corps try to create an atmosphere of fear through threats, raids on homes and restrictions on the freedom of mobility, travelling as well as on freedom of opinion and expression, organization, assembly and peaceful protest and unfair trials...
Since the mid of this month the security services in El-Ayoune launched a wide repressive campaign including the siege on the district where the Vice President of the ASVDH, Mrs. Djimi Elghalia, lives, and also where the chairman of the Committee for the Defence of self-determination, Mr. Sidi Mohamed Dadach lives. So many members of the Executive Office of the ASVDH were prevented from visiting the district, including Brahim Sabbar on 16/10/2008, Daha Rahmouni, Elhairach Mohamed Fadel and Brahim Dahane on 19/10/2008, who have been subjected to harassment and threats....
Those corps and services have also surrounded the homes of the mothers of the disappeared fifteenth Sahrawi and prevent them from organizing a sit in on 21/10/2008 which coincided with the visit of the Moroccan Minister of Justice to El-Ayoune. Those mothers have also been barred from meeting the minister and to attend the conference which he presided in his party's headquarter, and they have been threatened and subjected to humiliation and ill-treatment... In the same context, many citizens were abducted, tortured and thrown outside the city, as was the case of the political prisoners released lately: Hassan Dah and Mohamed Bachiri...
In the town of Smara many of the violations and attacks against Sahrawi citizens and defenders of human rights have been registered as injured women and children, due to violent interference to disperse demonstrators. The member of the Committee for the Defence of Human Rights in Smara, Mrs. Ngueia Boukhars was severely beaten and her pay was freezed, and also the house of the secretary general of the same Committee and member of the Coordinating Council of the ASVDH, Mr. Hammadi Naciri, was raided he was suspended in his work and his salary stopped without any justification. Mr. Naciri was summoned by the administration, for which he works, for resumption of work, but when attending to the headquarters he was delivered the decision of his suspension from work on October 13 2008. Also the young Sahrawi, Mr. Abba Ali Ahmim was arrested and incarcerated in the black prison of El-Ayoune awaiting trial on the background of these demonstrations.
And in Boujdour a peaceful sit-in, organized by the unemployed Sahrawi graduates, was violently dispersed by Moroccan forces of rapid intervention resulting in severe injuries and the arrest of the young Sahrawi, Mr. Mohamed Ghali Mansouri, who was incarcerated in the black prison of El-Ayoune on charges of incitement and attack on a security man, after being subjected to torture. He was sentenced to six months in prison....
The Sahrawi cities live under a strong presence of the police, army, gendarmerie and auxiliary forces in the streets and alleyways of the cities and within and around the educational institutions and Internet cafes and neighbourhoods that had seen enormous demonstrations.....
The Sahrawi political detainees in the black prison and Moroccan prisons suffer from the policy of restriction exercised by the prison administration. So as prisoners of conscience they are being humiliated and subjected to ill-treatment, inspection and removal of property and tampering in solitary confinement and pressure them when they exercise of their right to hunger strike...
Thus, the Sahrawi Association of Grave Human Rights Violations Committed by the Moroccan State, while reiterating some of the cases mentioned above, as examples:

- Strongly denounces these flagrant violations of human rights, which go against the the Moroccan State’s commitment at the UN.
- Condemns the harassment against members of its Executive Office as siege of their homes, their arrest in the main streets without legal basis and subjecting them to harassment and threats of torture and what was Mr. Naicir Hammadi, member of the Coordinating Council and member of the Committee for the Defence of Human Rights in Smara, has been subjected to (harassment, suspension from work, gel of his salary without any respect to the legal procedures established in this filed.
- Declares its strong solidarity with all Sahrawi political prisoners and calls for their release unconditionally, among them its member and President of the local branch of Boujdour, Mr. Mohamed Tahlil, and also its other member, Mr. Ahmed Mahmoud Haddi Elkainan
- Calls on the United Nations to protect the Sahrawi citizens and human rights defenders and former political prisoners, and to put pressure on the Moroccan State to respect human rights in accordance with its international obligations and to expand the powers of MINURSO to include the observation of human rights in Western Sahara and the protection of the freedom of expression and movement and the right to assembly and organization...
- Calls on all local and international human rights organizations to work to expose these grave violations, especially that the Moroccan state is trying with all the means to mystify what is really going on breaches and violations in order to deceive the local and international public opinion.


The Executive Office

Harcèlement contre les mères des 15 disparus sahraouis

Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara occidental
Jeudi 23 octobre 2008

Harcèlement contre les mères des 15 disparus sahraouis

Les mères des quinze jeunes sahraouis disparus, après une tentative d’immigration clandestine depuis le 25 décembre 2005, ont été récemment victimes d’harcèlement exercé par les autorités locales et la police.
Ainsi, ces familles avaient décidé d’organiser deux sit-in, le 20 et le 29 octobre 2008, pour réclamer que les autorités marocaines ouvrent une enquête sérieuse et crédible sur le sort de leurs enfants. Mais ces mères ont été surprise par le refus le Pacha d’El-Ayoune de recevoir leur demande d’autorisation pour les deux sit-in et aussi de son comportement à leur égard. Ensuite les maisons de ces mères ainsi que celles de plusieurs défenseurs sahraouis des droits humains ont été mises sous surveillances.
Mme. Oulemnine Brair, Mme. Salem Elmadkouri, Mme. Baba Ouda Cheiaa et Oumlemnin Soueiah ont été victime d’harcèlement et de mauvais traitement par des agents de police.
Newsletter
El-Ayoune - Western Sahara
Thursday, 23 October 2008

Harassment against mothers of the 15 disappeared Sahrawi

Mothers of the fifteen young Sahrawi disappeared after an attempted to illegal immigration since 25 December 2005, have recently been victims of harassment exercised by local authorities and police.
Thus, these families had decided to hold two sit-ins on 20 and 29 October 2008, to demand that the Moroccan authorities open a serious and credible investigation into the fate of their children. But these mothers have been surprised by the refusal of the Pasha of El-Ayoune to receive an application for an authorization for both sit-ins and his behaviour towards them. Then the houses of these mothers as well as those of several Sahrawi human rights defenders were put under surveillance.
Ms. Oulemnine brair, Ms. Elmadkouri Salem, Mrs. Baba Ouda Cheiaa and Oumlemnin Soueiah have been victims of harassment and ill treatment by police officers

Acquittement de Mr. Boullahi SADDYK


Lettre d’information ASVDH

El-Ayoune – Sahara occidental
Lundi 20 Octobre 2008

Acquittement de Mr. Boullahi SADDYK

La cour d’appel d’El-Ayoune a décidé aujourd’hui lundi 20 octobre 2008, d’acquitter le membre du bureau exécutif de l’ASVDH, Mr. Boullahi SADDYK.
Nous rappelons que Mr. BOULLAHI, né en 1958, père de deux enfants et rescapé du bagne secret Kalaat Meguouna où il avait passé 10 ans en compagnie de Mr. Brahim SABBAR entre 1981 et 1991, avait été arrêté le vendredi 27 juillet 2007, à Guelmim, et avait été transféré à El-Ayoune où il avait été détenu, au centre de la police judicaire, jusqu’au dimanche 29 juillet vers 13 :00 GMT. Mr. BOULLAHI avait comparu devant je juge d’instruction qui avait décidé d’instruire un procès contre lui pour création d’une association non autorisée. Le jeudi 1er Novembre 2007 la cour du premier degré avait condamné Mr. BOULLAHI à six mois de prison ferme.En outre, les membres de l’ASVDH continuent d’être victime d’harcèlement par les agents de la police marocaine. Ainsi hier, dimanche 19 octobre 2008, Mr. Brahim DAHANE, président de l’ASVDH, Mr. Mohamed Fadel ELHAIRACH et Mr. Dahha RAHMOUNI, membres du bureau exécutif de l’ASVDH, ont té arrêté par des agents de la police, en civil, qui leur ont dit qu’il ne doivent plus venir au quartier L’ERAC où habite Mme. Elghalia DJIMI, vice présidente de l’ASVDH, et son mari Mr. Mustapha DAH. Nous rappelons aussi que Mr. Brahim SABBAR avait aussi été interdit de venir au même quartier, jeudi 16 octobre 2008.
Par ailleurs, l’ASVDH a été informé sur l’arrestation d’un jeune sahraoui à Smara. Selon sa famille, Mr. Abba Ali AHMIM (né en 1979) a été arrêté le samedi 18 octobre 2008 vers 21 :00 GMT à Smara par la police judiciaire et a été transféré à El-Ayoune le même jour vers minuit. Mr. AHMIM a comparu devant le juge d’instruction aujourd’hui lundi 20 octobre 2008 vers 14 :00 GMT. Le juge a alors décidé de l’incarcérer à la prison noire à El-Ayoune. Et toujours selon sa famille, Mr. AHMIM avait des traces de mauvais traitement sont apparentes sur lui, surtout sur son visage, lors de sa comparution devant le juge d’instruction. Mr. Abba Ali AHMIM est accusé des mêmes charges que Mr. Brahim CHEIKHI, en l’occurrence : brûler une voiture d’un policier à Smara.

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El-Ayoune - Western Sahara
Monday October 20 2008

Acquittal of Mr. Boullahi SADDYK

The Court of Appeal of El-Ayoune today decided Monday October 20 2008, to discharge the member of the executive office of the ASVDH, Mr. Boullahi SADDYK.
We recall that Mr. BOULLAHI, born in 1958, father of two children and survivor of the secret prison Kalaat Meguouna where he spent 10 years in the company of Mr. Brahim Sabbar between 1981 and 1991, was arrested on Friday 27 July 2007, in Guelmim and was transferred to El-Ayoune, where he had been detained in the centre of the judicial police until Sunday July 29 at 13: 00 GMT. Mr. BOULLAHI had appeared before the magistrate who had decided to pursue him for creating an unauthorized association. On Thursday the November 1st 2007 the court of first degree had sentenced Mr. BOULLAHI to six months in prison.
In addition, members of the ASVDH continue to be victims of harassment by Moroccan police officers. So yesterday, Sunday October 19 2008, Mr. Brahim Dahane, president of the ASVDH, Mr. Mohamed Fadel ELHAIRACH and Mr. Dahha RAHMOUNI, membersof the executive office of the ASVDH have been stopped by agents of the police, in plain clothes, who told them that they should no longer come to the ERAC neighbourhood where live Ms. Elghalia Djimi, vice president of the ASVDH, and her husband Mr. Mustapha DAH. We also recall that Mr. Brahim Sabbar was also forbidden to come to the same neighbourhood, on Thursday 16 October 2008.
In addition, ASVDH has been informed about the arrest of a young Sahrawi in Smara. According to his family, Mr. Abba Ali AHMIM (born in 1979) was arrested on Saturday October 18 2008 at 21: 00 GMT in Smara by the judicial police and was transferred to El-Ayoune the same day around midnight. Mr. AHMIM appeared before the magistrate today Monday October 20 2008 at 14: 00 GMT. The judge then decided to imprison the black prison in El-Ayoune. And according to his family, Mr. AHMIM the traces of ill-treatment were apparent on him, especially on his face, during his appearance before the magistrate. Mr. Abba Ali AHMIM is accused of the same charges as Mr. Brahim CHEIKHI, namely: burning a car of a policeman in Smara.

Harcèlement contre Mr. Brahim SABBAR


Lettre d’information ASVDH

El-Ayoune – Sahara occidental
Vendredi 17 Octobre 2008

Harcèlement contre Mr. Brahim SABBAR

Le secrétaire général de l’ASVDH, Mr. Brahim SABBAR, a été victime d’harcèlement et menace, hier jeudi 16 octobre 2008, à El-Ayoune. Mr. SABBAR, rescapé du bagne secret Kalaat Megouna où il a passé dix ans de disparition forcée, et ancien prisonnier d’opinion entre le 17 juin 2006 et le 17 juin 2008, était, hier, dans un Cybercafé pour consulter son courrier électronique. A sa sortie deux agents de police, en civil, l’arrête et lui demande sa direction. Mr. SABBAR leur a répondu qu’il allait au quartier l’Erac, où habite Mme. Elghalia DJIMI, vice présidente de l’ASVDH et Mr. Mohamed DADACH, président du CODAPSO. Les deux agents de police ont alors dit à Mr. SABBAR qu’ils ont des consignes qu’il ne doit plus visiter ce quartier.
L’ASVDH considère cet harcèlement comme atteinte grave au droit de Mr. SABBAR à la libre circulation, aussi bien qu’une autre forme de restrictions imposées à l’ASVDH, ses membres et tous les défenseurs sahraouis des droits de l’homme. Cette atteinte à la liberté de Mr. SAABBAR s’ajoute à d’autres formes d’harcèlement qu’il subit depuis sa libération en juin dernier. Mr. SABBAR a tout le temps été poursuivit par les agents de police dans tous ses déplacements.
Dans ce contexte, le défenseur sahraoui des droits de l’humain et membre du Comité Sahraoui pour la Protection des Droits de l’Homme à Samara, Mr. Hammadi NASSIRI, a été suspendu de son travail sur la base de ses activités et ses positions politiques. Cette décision injuste vient après la rencontre de Mr. NASSIRI avec l’organisation de protection des défenseurs des droits de l’homme, Front Line, chez lui à Smara. L’ASVDH dénonce vivement cette décision et appelle à la cessation de ces harcèlements contre les défenseurs des droits de l’homme.
Par ailleurs, les trois prisonniers politiques sahraouis, en grève de la faim illimitée depuis le 9 octobre 2008, ont té victime d’une surprenante et brutale attaque par les gardiens de la prison noire pour les obliger à cesser leur grève. Et en solidarité avec eux, les autres prisonniers politiques sahraouis, dans la même prison, ont décidé de mener une grève de la faim de quarante huit heures à partir d’aujourd’hui vendredi 17 octobre 2008

Newsletter
El-Ayoune - Western Sahara
Friday October 17 2008

Harassment against Mr. Brahim Sabbar

The Secretary General of the ASVDH, Mr. Brahim Sabbar, was victim of harassment and threats, yesterday Thursday October 16 2008 in El-Ayoune. Mr. Sabbar, survivor of the secret prison ‘Kalaat Megouna’ where he spent ten years of enforced disappearance, and a former prisoner of conscience between 17 June 2006 and June 17 2008, was yesterday in a Cybercafé to check his e-mail. On leaving two police officers, in plain clothes, stopped him and asked his headship. Mr. Sabbar said he went to the ERAC neighbourhood, where Ms. Elghalia Djimi, vice president of the ASVDH and Mr. Mohamed DADACH, president of CODAPSO live. The two police officers then told Mr. Sabbar that they have instructions that he should no longer visit the area.
The ASVDH considers that harassment as a serious infringement of Mr. Sabbar’s right to free movement, as well as other forms of restrictions on the ASVDH, its members and all the Sahrawi human rights defenders. This assault on Mr. SABBAR’s freedom is added to other forms of harassment he suffered from since his release last June. Mr. Sabbar has all the time been pursued by police officers on all trips.
In this context, the Sahrawi human rights defender and member of the Sahrawi Committee for Protection of Human Rights in Smara, Mr. Hammadi Nassiri, was suspended from his job on the basis of his activities and his political positions. This unjust decision comes after the meeting with the organization for the protection of human rights defenders ‘Front Line’, in Mr. Nassiri’s house in Smara. The ASVDH denounces this decision and calls to stop harassments against the human rights defenders.
On the other hand, the three Sahrawi political prisoners, on hunger strike since October 9 2008, are victims of sudden and brutal attack by the black prison guards in order to force them to stop their strike. Ion solidarity with them, the other Sahrawi political prisoners in the same prison decided lead a hunger strike for Forty eight hours starting from today Friday October 17 2008

Condamnation de Mr. Mansouri à six mois de prison

Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara occidental
Jeudi 16 Octobre 2008

Condamnation de Mr. Mansouri à six mois de prison

Le détenu Sahraoui, Mr. Mohamed Ghali Mansouri, a comparu hier, mercredi 13 Octobre 2008, devant la cour de première instance à El-Ayoune, dans une première affaire. Mr. Mansouri, accus de participation à un attroupement armé et insulte d’un fonctionnaire d’Etat, a té condamné à six mois de prison ferme. Mr. Mansouri comparaîtra la semaine prochaine devant la même cour dans une deuxième affaire sous charge d’avoir agressé un agent de police.

Nous rappelons que les autorités marocaines ont arrêté le jeune sahraoui, Mr. Mohamed Ghali Mansouri (né en 1985), le samedi 11 Octobre 2008, et l’ont incarcéré le dimanche 12 Octobre 2008, à la Prison Noire d’El-Ayoune.

Mr. Mansouri a été arrêté suite à sa participation dans des sit-in pacifiques organisés par un groupe de diplômés chômeurs sahraouis à Boujdour pour réclamer leur droit au travail et à une vie décente. Toutefois, les forces marocaines ont répliqué à ces légitimes et pacifiques protestations par de violentes interventions qui ont abouti à un grand nombre de blessés. Au le même temps, les autorités marocaines dans la même ville ont insisté sur le fait de fermer les portes du dialogue avec les diplômés chômeurs sahraouis.
Newsletter
El-Ayoune - Western Sahara
Thursday, October 16 2008

Condemnation of Mr. Mansouri to six months in prison

The detained Sahrawi, Mr. Mohamed Mansouri Ghali, appeared yesterday, Wednesday October 13 2008, before the trial court in El-Ayoune, in a first case. Mr. Mansouri, accused of participation in an armed crowd and insulting a state official, was sentenced to six months in prison. Mr. Mansouri will appear next week before the same court in a second case under the charge of assaulting a police officer.

We recall that the Moroccan authorities have arrested the young Sahrawi, Mr. Mohamed Ghali Mansouri (born 1985), on Saturday October 11 2008, and incarcerated him on Sunday October 12 2008, in the Black Prison of El-Ayoune.

And Mr. Mansouri's arrest came after his participation in the peaceful sit-ins organized by a group of the unemployed Sahrawi graduates in Boujdour to demand their right to work and decent living. However, the Moroccan forces faced the legitimate and peaceful protests by violent intervention which resulted in a large number of wounded. At the same time, Moroccan authorities in the same city insisted to close the doors of dialogue with the unemployed Sahrawi graduates.

Arrestation de Mr. Mohamed Ghali Mansouri

Association Sahraouie
des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l'État marocain
Section locale de Boujdour Lundi 13 Octobre 2008


Communiqué


Les autorités Marocaines ont arrêté le citoyen sahraoui, Mr. Mohamed Ghali Mansouri, à la suite de sa participation aux manifestations pacifiques, organisées par les jeunes diplômés sahraouis de Boujdour pour revendiquer leur juste et légitime droit à l'emploi et à une vie décente. Et au lieu d'ouverture une juste et impartial enquête sur le massacre perpétré par les forces d'intervention rapide contre les manifestants, les autorités marocaines ont incarcéré le jeune sahraoui, Mr. Mansouri, à la prison noire et le chargent de fausses accusations telles que l'insulte d’un fonctionnaire d’Etat en exercice de son travail et participation un attroupement non autorisé et mise d’obstacles sur la voie publique ainsi que et d'autres fausses accusations.

Par conséquence, la section locale de l’ASVDH à Boujdour déclare à l’opinion publique locale et internationale ce qui suit:

- Sa condamnation de la répression systématique pratiquée par les autorités marocaines contre les citoyens sahraouis

- Solidarité absolue avec la rupture subsaharienne villes Boujdour et Smara et Laayoune

- Sa solidarité avec le jeune sahraoui, Mr. Mohamed Ghali Mansouri et exige sa libération immédiate

- Renouvelle sa demande à l'ONU d’étendre les pouvoirs de la MINURSO pour y inclure l'observation des droits de l'homme au Sahara occidental et à la mise en place de mécanismes juridiques pour assurer la protection des citoyens de subsaharienne

- Lance un appel à tous ceux qui se soucient réellement des droits de l'homme dans le monde entier à faire pression sur l'État marocain pour l’obliger à respecter les droits de l'homme dans leur intégralité et leur universalité dans le territoire du Sahara occidental

Fait par la section locale de Boujdour
ASVDH

Signé: le président
Mohamed TAHLIL
Sahrawi Association
For Victims of Grave human rights violations
Committed by the Moroccan State

Local branch Boujdour Monday, 13 October 2008


Press release


The Moroccan authorities have arrested the Sahrawi citizen, Mr. Mohamed Ghali Mansouri, following his participation in peaceful demonstrations, organized by the unemployed Sahrawi graduates of Boujdour to claim their just and legitimate right to employment and a decent life. And instead of opening a fair and impartial investigation into the massacre perpetrated by the rapid intervention forces against demonstrators, the Moroccan authorities have incarcerated the young Sahrawi, Mr. Mansouri, in the black prison and pursuing him for some false accusations such as the insult of an official state on duty and participation in a non-authorized gathering and placing obstacles on the road and other false accusations.

Consequently, the local section of the ASVDH in Boujdour declares to the public opinion, locally and internationally as follows:

- Its condemnation of the systematic repression practiced by the Moroccan authorities against Sahrawi citizens

- Its absolute solidarity with the unemployed Sahrawio graduates in cities of Boujdour, Smara and El-Ayoune

- Its solidarity with the young Sahrawi, Mr. Mohamed Ghali Mansouri and demands his immediate release

- Reiterates its request to the United Nations to extend the powers of MINURSO to include the observation of human rights in Western Sahara and the establishment of legal mechanisms to protect the Sahrawi citizens

- Calls on all those who really care about human rights around the world to put pressure on the Moroccan State to compel it to respect human rights in their entirety and their universality in the territory Western Sahara

Made by the local branch of Boujdour
ASVDH

Signature: the PresidentMohamed TAHLIL

Un jeune sahraoui incarcéré à la Prison Noire

Lettre d’information ASVDH

El-Ayoune – Sahara occidental
Lundi 13 Octobre 2008

Un jeune sahraoui incarcéré à la Prison Noire

Les autorités marocaines ont arrêté le jeune sahraoui, Mr. Mohamed Ghali Mansouri (né en 1985), le samedi 11 Octobre 2008, et incarcéré le dimanche 12 Octobre 2008, à la Prison Noire d’El-Ayoune.

Mr. Mansouri est apparu aujourd'hui, lundi 13 Octobre 2008, devant le juge d’instruction qui a nommé mercredi 15 Octobre 2008, comme date d'audience.

Mr. Mansouri a été arrêté suite à sa participation dans des sit-in pacifiques organisés par un groupe de diplômés chômeurs sahraouis à Boujdour pour réclamer leur droit au travail et à une vie décente. Toutefois, les forces marocaines ont répliqué à ces légitimes et pacifiques protestations par de violentes interventions qui ont abouti à un grand nombre de blessés. Au le même temps, les autorités marocaines dans la même ville ont insisté sur le fait de fermer les portes du dialogue avec les diplômés chômeurs sahraouis.

Newsletter
El-Ayoune - Western Sahara
Monday October 13 2008

Young Sahrawi incarcerated in the Black Prison

The Moroccan authorities arrested the young Sahrawi, Mr. Mohamed Ghali Mansouri (born in 1985), on Saturday October 11 2008, and incarcerated on Sunday, October 12 2008, in the Black Prison inEl-Ayoune.

Mr. Mansouri appeared today, Monday October 13 2008, before the investigating judge who has appointed Wednesday October 15 2008, as date for the hearing.

And had Mr. Mansouri's arrest came after his participation in the peaceful sit-ins organized by a group of the unemployed Sahrawi graduates in Boujdour to demand their right to work and decent living. However, the Moroccan forces faced the legitimate and peaceful protests by violent intervention which resulted in a large number of wounded. At the same time, Moroccan authorities in the same city insisted to close the doors of dialogue with the unemployed Sahrawi graduates.

Communiqué ASVDH


El-Ayoune – Sahara occidental
Vendredi 10 Octobre 2008

Communiqué

La Cour d'appel à Agadir a prononcé de lourdes peines contre huit prisonniers politiques sahraouis (groupe de Mr. Yahya Mohamad Elhafed Iazza), allant d'une année avec sursis et quinze ans. Ces prisonniers politiques ont été arrêtés loin de l'endroit où les événements, dont ils sont accusés, se sont déroulés et ce qui exclut le cas de flagrant délit. Aussi leur arrestation a été marquée par de nombreuses violations qui ont atteint l'abus sexuel selon la déclaration de l'un d'eux, et ont été contraint de signer le procès verbal de la police ainsi que des contradictions dans les témoignages des témoins.

Malgré tout, le tribunal a condamné Mr. Yahya Iazza à quinze ans de prison ferme alors qu'il a condamné Mr. Salmi Mohammed, Mr. Elmojahid Mayara, Mr. Mahmoud Elberkawi, Mr. Lehsen Lefkir, Mr. Najem Bouba et Mr. Salama Charafi à quatre ans de prison ferme. Le tribunal a également condamné Mr. Omar Lefkir à un an avec sursis. L'ASVDH considère que le procès a été marqué par plusieurs violations, car il n'a pas respecté les normes minimales d'un procès équitable

L'ASVDH exprime sa ferme condamnation aux lourdes peines contre ces prisonniers et condamne la campagne brutale menée par les autorités marocaines, qui vise à harceler les défenseurs des droits humains et les terroriser, ainsi que d'harceler les citoyens sahraouis et les décourager d'exprimer leurs opinions politiques et de revendiquer leurs droits civils et politiques aussi bien qu'économiques, sociaux et culturels.

Exprime sa solidarité avec les quatre prisonniers politiques en grève de la faim dans la prison noire depuis hier et renouvelle son soutien aux efforts de la campagne internationale pour la libération de tous les détenus politiques sahraouis.

Condamne l'intervention violente des forces de sécurité et l'usage excessif de la force contre les étudiants sahraouis dans les villes de Smara et Boujdour qui organisaient des manifestations pacifiques appelant à leur droit au travail, ce qui a résulté en plusieurs manifestants blessés de divers degrés de gravité et certains d’entre eux ont été conduit à l'hôpital.

Secrétaire général
Brahim Sabbar


El-Ayoune - Western Sahara
Friday, 10 October 2008

Statement

The Court of Appeal in Agadir pronounced heavy sentences against eight Sahrawi political prisoners (Group of Mr. Yahya Mohamad Elhafed Iazza), ranging from one year suspended and fifteen years. Those political prisoners were arrested away from the where the events, which they are accused of, happened and this excludes the case of flagrante delicto. Also their was marked by many violations which reached sexual abuse as has declared one of them and forcing them to sign the police report and contradictions in the testimony of witnesses.

Despite all, the court sentenced Mr. Yahya Iazza to fifteen years in prison while it condemned Mr. Mohammed Salmi, Mr. Elmojahid Mayara, Mr. Mahmoud Elberkawi, Mr. Lehsen Lefkir, Mr. Najem Bouba and Mr. Salama Charafi to four years in prison. The court also condemned Mr. Omar Lefkir to one year suspended. The ASVDH considers that the trial has been marred by several violations, as it lacks the minimum norms of a fair trial

The ASVDH expresses its the strong condemnation of the harsh sentences against the prisoners and condemns the vicious campaign led by Moroccan authorities, which aims to harass human rights defenders and terrorize them, as well as crush the Sahrawi citizens and discourage them from expressing their political views and claiming their civil and political rights as well as economic, social and cultural rights.

Expresses its solidarity with the four political prisoners on hunger strike in the black prison since yesterday and renewed its support for the efforts of the international campaign for the release of all Sahrawi political detainees

Condemns the violent intervention of security forces and the excessive use of force against a Sahrawi students in cities of Smara and Boujdour after who were organizing peaceful manifestations calling for their right to work, which resulted in several demonstrators injured and some of them have varying degrees of severity and subsequently taken to the hospital.

General Secretary
Brahim SABBAR