mercredi, novembre 05, 2008

Harcèlement contre Mr. Brahim SABBAR


Lettre d’information ASVDH

El-Ayoune – Sahara occidental
Vendredi 17 Octobre 2008

Harcèlement contre Mr. Brahim SABBAR

Le secrétaire général de l’ASVDH, Mr. Brahim SABBAR, a été victime d’harcèlement et menace, hier jeudi 16 octobre 2008, à El-Ayoune. Mr. SABBAR, rescapé du bagne secret Kalaat Megouna où il a passé dix ans de disparition forcée, et ancien prisonnier d’opinion entre le 17 juin 2006 et le 17 juin 2008, était, hier, dans un Cybercafé pour consulter son courrier électronique. A sa sortie deux agents de police, en civil, l’arrête et lui demande sa direction. Mr. SABBAR leur a répondu qu’il allait au quartier l’Erac, où habite Mme. Elghalia DJIMI, vice présidente de l’ASVDH et Mr. Mohamed DADACH, président du CODAPSO. Les deux agents de police ont alors dit à Mr. SABBAR qu’ils ont des consignes qu’il ne doit plus visiter ce quartier.
L’ASVDH considère cet harcèlement comme atteinte grave au droit de Mr. SABBAR à la libre circulation, aussi bien qu’une autre forme de restrictions imposées à l’ASVDH, ses membres et tous les défenseurs sahraouis des droits de l’homme. Cette atteinte à la liberté de Mr. SAABBAR s’ajoute à d’autres formes d’harcèlement qu’il subit depuis sa libération en juin dernier. Mr. SABBAR a tout le temps été poursuivit par les agents de police dans tous ses déplacements.
Dans ce contexte, le défenseur sahraoui des droits de l’humain et membre du Comité Sahraoui pour la Protection des Droits de l’Homme à Samara, Mr. Hammadi NASSIRI, a été suspendu de son travail sur la base de ses activités et ses positions politiques. Cette décision injuste vient après la rencontre de Mr. NASSIRI avec l’organisation de protection des défenseurs des droits de l’homme, Front Line, chez lui à Smara. L’ASVDH dénonce vivement cette décision et appelle à la cessation de ces harcèlements contre les défenseurs des droits de l’homme.
Par ailleurs, les trois prisonniers politiques sahraouis, en grève de la faim illimitée depuis le 9 octobre 2008, ont té victime d’une surprenante et brutale attaque par les gardiens de la prison noire pour les obliger à cesser leur grève. Et en solidarité avec eux, les autres prisonniers politiques sahraouis, dans la même prison, ont décidé de mener une grève de la faim de quarante huit heures à partir d’aujourd’hui vendredi 17 octobre 2008

Newsletter
El-Ayoune - Western Sahara
Friday October 17 2008

Harassment against Mr. Brahim Sabbar

The Secretary General of the ASVDH, Mr. Brahim Sabbar, was victim of harassment and threats, yesterday Thursday October 16 2008 in El-Ayoune. Mr. Sabbar, survivor of the secret prison ‘Kalaat Megouna’ where he spent ten years of enforced disappearance, and a former prisoner of conscience between 17 June 2006 and June 17 2008, was yesterday in a Cybercafé to check his e-mail. On leaving two police officers, in plain clothes, stopped him and asked his headship. Mr. Sabbar said he went to the ERAC neighbourhood, where Ms. Elghalia Djimi, vice president of the ASVDH and Mr. Mohamed DADACH, president of CODAPSO live. The two police officers then told Mr. Sabbar that they have instructions that he should no longer visit the area.
The ASVDH considers that harassment as a serious infringement of Mr. Sabbar’s right to free movement, as well as other forms of restrictions on the ASVDH, its members and all the Sahrawi human rights defenders. This assault on Mr. SABBAR’s freedom is added to other forms of harassment he suffered from since his release last June. Mr. Sabbar has all the time been pursued by police officers on all trips.
In this context, the Sahrawi human rights defender and member of the Sahrawi Committee for Protection of Human Rights in Smara, Mr. Hammadi Nassiri, was suspended from his job on the basis of his activities and his political positions. This unjust decision comes after the meeting with the organization for the protection of human rights defenders ‘Front Line’, in Mr. Nassiri’s house in Smara. The ASVDH denounces this decision and calls to stop harassments against the human rights defenders.
On the other hand, the three Sahrawi political prisoners, on hunger strike since October 9 2008, are victims of sudden and brutal attack by the black prison guards in order to force them to stop their strike. Ion solidarity with them, the other Sahrawi political prisoners in the same prison decided lead a hunger strike for Forty eight hours starting from today Friday October 17 2008