lundi, janvier 12, 2015

En solidarité avec Charlie Hebdo: Charlie a aussi connu le Sahara Occidental, et les Sahraouis s’en souviennent


|  Par Niko

Agathe André était allée au Sahara Occidental occupé par le Maroc à l’été 2005. Elle en avait rapporté un reportage de deux pages, « Mohammed VI fait bouffer du sable aux Sahraouis » que Catherine avait illustré dans Charlie. Une première dans le journalisme français, à une époque où le black out était total, encore plus total qu’aujourd’hui où quelques actions d’éclat comme la grève de la faim d’Aminatou Haidar, en novembre-décembre 2009, ont permis de lever un tout petit peu le voile.
Je vais mettre ci-dessous les liens permettant de retrouver cette archive au parfum d’hier (il y a pratiquement 10 ans !), mais toujours d'actualité, et je ne résiste pas au plaisir de reproduire ici, auparavant, quelques titres et paragraphes bien sentis :
UN SAHRAOUI RESPECTABLE EST UN SAHRAOUI QUI S’ÉCRASE
Il est prié d’éliminer de son vocabulaire les concepts inutiles comme « indépendance » ou « autodétermination », qui produisent le même effet sur les forces policières marocaines que l’ordre « Attaque ! » sur un pitbull. […]
« Les flics me disaient que si je continuais à nier la marocanité du Sahara, panique Hamia Ahmed, cabossé de partout, ils allaient violer ma mère et mes sœurs… » […]
Et puis, une opinion demeure anecdotique tant qu’elle ne se discute pas collectivement, ni ne se partage avec le monde extérieur. « Toutes nos associations sont interdites, toutes nos rencontres sont clandestines », relate Brahim Dahane. […] […]
UN SAHRAOUI RESPECTABLE ACCEPTE DE SE LAISSER ACHETER
« La méthode des autorités marocaines est d’assimiler les Sahraouis éduqués : l’État les recrute à la condition qu’ils acceptent de partir pour l’intérieur du Maroc, et qu’ils ne reviennent pas avant cinq ans », explique Naama, diplômé en droit. […] Hamoud, professeur de philosophie, confirme : « On a voulu m’externaliser dans les écoles du Nord. Je n’ai pas accepté, mais à Laâyoune, on refuse de me donner un poste. Je touche quand même un salaire, et les Marocains ont raison de se plaindre de payer des impôts pour un Sahraoui qui ne fout rien. »
[…] Pour préserver ses chères « provinces du Sud », le Maroc consent effectivement depuis 1975 des sacrifices hallucinants, y investissant sept fois plus que la moyenne nationale… […]
UN SAHRAOUI RESPECTABLE EST AMNÉSIQUE
Il a tout oublié des atrocités commises par Hassan II. Et se soumet, comme le reste du monde, devant Sa Majesté Mohammed VI, qui a fait entrer, c’est bien connu, le Maroc dans la modernité. Il vante ce VRP fréquentable, promoteur des libertés, cet humaniste qui garantit le respect des droits de l’Homme, la séparation des pouvoirs et la transition démocratique…
[…] « Le Maroc vit dans un grand mensonge », s’énerve Addel Wahad, le corps couvert d’hématomes, membre du Comité – interdit – sahraoui contre la torture et les mines anti-personnel. « Que sont devenus les cinq cents Sahraouis disparus entre 1975 et les années 1990 ? Tout le monde s’essuie sur Hassan II comme sur un vieux torchon, mais les gradés qui nous torturent, comme El Aarbi Hariz, le responsable de la sécurité à Dakhla, sont toujours là. » […] « Nos familles ont été décimées par le père, et nous devrions encore nous taire quand on voit nos enfants tabassés par le fils ? Nous n’avons plus peur, et c’est ça qui dérange. »
Catherine a illustré avec quelques dessins « réalistes » de tortures courantes, tel le « poulet grillé » et l’« avion »…
Voici les liens :
Plus un petit encart de « Conseil aux Sahraouis pour se faire entendre par la Communauté internationale » (toujours venant d’Agathe André) :

mardi, décembre 09, 2014

Communiqué de boycot du forum international des droits de l'homme à Marakesh, Maroc par les associations et comités sahraouis

Un groupe d'ONGs et comités des droits de l'homme, a envoyé en date du 05 Novembre 2014, des lettres au comité scientifique chargé de l'organisation de la 2ème session du forum international des droits de l'homme prévu dans la période du 27 au 30 Novembre 2014, demandant la participation dans les panels de ce forum et dans ses différents thèmes d'aspects des droits de l'homme. 
 Les demandes des ONGs et comités des droits de l'homme sahraouis ont été présentées dans le délai fixé par le comité scientifique et envoyé via Email officiel du comité scientifique chargé de l'organisation de la 2ème session du forum international des droits de l'homme: contact@whrforum.org et via les Emails des deux coordinateurs du dit comité MRs LAHBIB KAMAL et HAMOUDA SOUBHI. 
 Après une semaine sans réponse les ONGs et comités sahraouis ont publié des communiqués en dates du 12 et 13 Novembre 2014, dans les quels ils ont réitéré leur volonté et droit à la participation à ce forum international. 
En date du 18 Novembre 2014, les ONGs et Comités sahraouis suivants ont reçu un même message émanant de l'Email personnel de MR HAMOUDA SOUBHI, leur notifiant l’acceptation de leurs demandes de participation d’une manière ambiguë et pas claire: 
v Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'homme CODESA 
v L’Association sahraouie des victimes de violations graves perpétrées par l'état marocaine ASVDH 
v Le Comité sahraoui de soutien au plan de paix onusien et pour la protection des ressources naturelles du Sahara Occidental CSPRON 
v Le Comité chargé du suivi des dossiers des sahraouis victimes de kalaat Magouna Agdez et El Aaiun CCDSVKAL 
Quand aux autres comités sahraouis des droits de l'homme , ils n’ont pas eu de réponse, et ils ont relancé une fois de plus via Email le comité scientifique chargé de l'organisation du forum international des droits de l'homme, pour revendiquer le droit à participer. Ces comités sont: 
v Le Comité des familles des disparus sahraouis dans le sort reste inconnu CFDS 
v Le Comité délégué par les familles des martyrs de Agdez, Kalaat Megouna et Elaaiun CDFM 
v Le Forum de l'avenir de la femme sahraouie FAFESA 
v Le Comité des familles des prisonniers politiques sahraouis- groupe Gdeim Izik CFPPS 
Les ONGs et comités sahraouis des droits de l'homme ont répondu dés la réception du message de MR HAMOUDA SOUBHI en dates du 18 et 19 Novembre 2014, en soulignant leur disposition à participer énergiquement à ce forum tout en sollicitant du comité scientifique les clarifications suivantes dans un délai de 48 heures:
 01- sur la forme: 
ü les ONGs et Comités sahraouis des droits de l'homme doivent être invités d’une manière officielle et ce conformément aux procédures en vigueurs. 
02- sur le contenu:
 ü Le Comité Scientifique doit donner une suite aux suggestions formulées par les ONGs et Comités sahraouis pour la participation dans des panels thématiques du Forum et des expositions proposées par ces ONGs et Comités. ü L'augmentation du nombre de participants accordés á chaque ONG et comité de 3 à 9 ou 10 membres pour un permettre à ces ONGs et comités de profiter le maximum de Forum international. 

Eu égard à ce qui précède. 
 Et vu la conviction des ONGs et Comités Sahraouis des droits de l’homme de la globalité et l’universalité des droits de l’homme. Et vu que les ONGs et Comités Sahraouis ont formulé leurs demandes via Email au comité scientifique du dit forum dans le délai fixé par les organisateurs du Forum. Et vu que certain comités Sahraouis des droits de l’homme n’ont pas eu de réponse à leurs demandes de participation. Et vu que la réponse reçu par les ONGs et Comités Sahraouis des droits de l’homme émanant d’un Email personnel, et non pas de l’Email officiel du comité organisateur du Forum, est une réponse ambigüe et non compréhensible et qui ne respecte pas les modalités en vigueur, Et vu que les ONGs et les comités sahraouis des droits de l'homme, n'ont pas eu jusqu’à présent de réponses suite á leurs demandes de clarification transmises au Comité scientifique le 18 et 19 Novembre 2014, Et vu que les ONGs et les comités sahraouis des droits de l'homme,, dépourvus de leurs droits á la constitution et á l'enregistrement, n'ont pas été ni convoqués ni informés par les organisateurs de la tenue de la 2ème session du forum international des droits de l'homme à Marakesh, Maroc, Et vu que ce comportement du comité chargé de l'organisation de la 2ème session du forum international des droits de l'homme envers les ONGs et Comité sahraouis des droits de l’homme n’est traduction de la position officielle de l'Etat Marocain qui continu de façon systématique à commettre des violations graves des droits de l'homme sous un black-out militaro- sécuritaire- médiatique au Sahara Occidental, Et vu que cette exclusion systématique des ONGs et comités sahraouis des droits de l'homme de la participation á ce forum international, vient après le discours provocateur du roi du Maroc du 06 Novembre 2014 dans le quel il a qualifié de traitre toute personne défendant le droit á l'auto- détermination du peuple sahraoui en référence claire á la position envers la cause du Sahara Occidental, 
 Les ONGs et Comités sahraouis des droits de l'homme, cosignataires de ce communiqué:
 v Déclarent leur boycotte de la 2 ème session des droits de l'homme présumé à Marrakech. Maroc 
v Demande :
 Ø A l'état Marocain de s'acquérir d'une volonté politique réelle pour faire rupture avec son passé de violations graves des droits de l'homme au Maroc et au Sahara Occidental, au lieu de la commercialisation des soit disant reformes, qui se heurtent au blackout imposé sur les droits á l'expression, au manifestations pacifiques et á la constitution des associations et aussi à la continuité des autres violations touchant les droits civils, politiques, économiques sociales et culturels.
 Ø A l’ONU, HCDH, les Procédures Onusiennes des droits de l'homme, ONGs et personnalités internationales participant dans ce forum: 
ü La prise en considération de cette décision de boycotte prise par les ONGs et Comités sahraouis des droits de l'homme des travaux da la 2eme édition du Forum international des droits de l’homme organisé à Marrakech /Maroc, 
 ü exercer la pression sur l'Etat Marocaine pour: 
 1/ le respect ses engagements internationaux en matière des droits de l'homme á savoir les recommandations de l'EPU de 2012 et les résolutions du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental 2099/2013 et 2152/2014. 
 2/ le respect des droits de l'homme au Sahara occidental via la garantie du droits du peuple sahraoui á l'auto-détermination et le respect des droits á l'expression, aux rassemblements pacifiques et á la constitution des associations. 
 3/ la mise en place d'un mécanisme onusien pour le contrôle et le report sur les droits de l'homme au Sahara Occidental. 
 4/ la garantie du droit du peuple sahraoui á disposer de ses ressources naturelles et l'arrêt du pillage de ces ressources commis par l'Etat Marocain. 
5/ la mise en oeuvre de la loi interdisant le jugement des civiles devant le tribunal militaire. 

 v Renouvellent avec , et insistance , leur demande de : 
 - la libération immédiate de tous les prisonniers politiques marocains et sahraouis des différends prisons au Maroc et au Sahara Occidental. 
- le dévoilement du sort des disparus sahraouis et la remise des dépouilles des martyrs aux familles en précisant les circonstances générales de ces violations graves perpétrées par l'Etat Marocain. 
 - l'indemnisation de victimes sahraouies et la réparation des dégâts infligés à eux et à leurs familles. 
- la mise en œuvre des plaintes des victimes des violations des droits de l'homme et l'interpellation des responsables.

 Fait á El aaiun, Sahara Occidental 24 Novembre 2014
Les ONGs et Comités sahraouis des droits de l'homme, cosignataires:
 v Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'homme CODESA
v L’Association sahraouie des victimes de violations graves perpétrées par l'état marocaine ASVDH
v Le Comité sahraoui de soutien au plan de paix onusien et pour la protection des ressources naturelles du Sahara Occidental CSPRON
v Le Comité chargé du suivi des dossiers des sahraouis victimes de kalaat Magouna Agdez et El Aaiun CCDSVKAL
v Le Comité des familles des disparus sahraouis dans le sort reste inconnu CFDS
v Le Comité délégué par les familles des martyrs de Agdez, Kalaat Megouna et Elaaiun CDFM
v Le Forum de l'avenir de la femme sahraouie FAFESA
v Le Comité des familles des prisonniers politiques sahraouis- groupe Gdeim Izik CFPPS

samedi, septembre 07, 2013

Nouvelles révélations : DISPARUS SAHRAOUIS, Vérité et justice ?

Nous vous invitons à 3 événements Nouvelles révélations : DISPARUS SAHRAOUIS Vérité et justice ? I Conférence de Presse Information publique Jeudi 12 septembre de 14h30 à 16h30 Club suisse de la presse – Route de Ferney 106 – 1202 Genève II Entretien/Débat Jeudi 12 septembre à 20h – Salle Steve Biko Maison des Associations – 15, Rue des Savoises, 1205 Genève (près de la place du cirque) III Rassemblement vendredi 13 septembre de 12h30 à 13h30 Place des Nations - Genève Participeront à ces événements : Monsieur Carlos Martin Beristain, Médecin, spécialiste du rôle de la mémoire collective dans la reconstruction de sociétés brisées par la violence, Monsieur Francisco Etxeberria, Spécialiste en médecine légale, professeur à l’université de Bilbao Monsieur Aali SAID DA, témoin Madame Gabula SELMA DAF et Monsieur Mohamed-Fadel ABDALAHE RAMDAN, fille et fils de disparu. Des élus genevois et suisses, des Représentants d’ONG et d’Institutions pour le respect des droits de l’homme. De nouvelles révélations concernant les disparitions forcées au Sahara occidental seront présentées à Genève la semaine prochaine. Comme le rappelle l’Association des familles et disparus sahraouis (AFAPREDESA), depuis fin 1975 début de l’occupation du Sahara occidental par le Maroc, des milliers de Sahraouis, hommes, femmes et enfants, ont disparu dans les tristement célèbres bagnes marocains. Aujourd’hui, nous n’avons toujours pas de nouvelles précises pour plus de 550 personnes. Les familles sont en recherche d’informations. Elles ont droit à la vérité pour pouvoir enfin faire le deuil de leurs proches. Aujourd’hui, de nouveaux éléments montrent avec certitude que les informations données par le Maroc sur le sort des disparus sont souvent inexactes. Le désert même est en train de parler et de donner de nouvelles pistes pour connaître le sort réel de certains disparus. Les associations sahraouies, les familles de disparus ont besoin de votre engagement pour rompre le silence qui entoure les exactions commises par le Maroc en toute impunité depuis près de 40 ans Les informations précises sont sous embargo jusqu’au 12 septembre. Nous vous convions à nous rejoindre les 12 et/ou 13 septembre à Genève lors des trois événements d’informations, de discussion et de manifestation organisés par l’AFAPREDESA avec le soutien du Bureau International pour le respect des Droits de l’Homme (BIRDHSO) et le Comité suisse de soutien au peuple sahraoui. Le peuple sahraoui a besoin de votre présence et de votre solidarité ! Pour toute information : tel : 0774723157

vendredi, mai 17, 2013

Morocco/Western Sahara: Investigate alleged torture of six detained Sahrawis

The Moroccan authorities must immediately launch a full, independent and impartial investigation into allegations that six Sahrawi activists – including a child – were tortured in police custody in Western Sahara, Amnesty International said.




On 15 May, 17-year old El Hussein Bah was jailed in Laayoune, Western Sahara, in spite of a previous decision to release him on bail. He and five other Sahrawis had been arrested on 9 May after protesting for the self-determination of Western Sahara.



All six have been charged with “violence against public officials”, “participating in an armed gathering”, “placing objects on a road obstructing traffic” and “damaging public property”, punishable with up to 10 years in prison.



They are currently in pre-trial detention in Laayoune Civil Prison, and there are fears they face unfair trials after reportedly being tortured into making “confessions”.



“Reports that the Moroccan authorities subjected these six detainees – including a child – to torture and other ill-treatment to extract ‘confessions’ are deeply disturbing. The allegations must be thoroughly investigated, with those responsible brought to justice,” said Philip Luther, Director of Amnesty International’s Middle East and North Africa Programme.



“El Hussein Bah must be and the remaining detainees must be treated humanely, protected from further torture and other ill-treatment, and have immediate access to all necessary medical care.”



Amnesty International fears that the decision to re-arrest El Hussein Bah three days after his release on bail was in retaliation for him speaking out about his alleged torture.



During his short release, the 17-year-old told Amnesty International that during his initial detention, police tortured him, threatened him with rape, and forced him to sign papers including a “confession” which he was not allowed to read.



He alleged that police officers pressed a urine-soaked sponge against his face and pulled his trousers off before threatening him with rape. During his interrogation, he was beaten while kept in a position known as the “roast chicken” – where he was suspended from his knees, with his wrists tied over his legs.



All six detainees told the investigative judge that they had been tortured and otherwise ill-treated and that their “confessions” were extracted under torture in police custody. El Hussein Bah reported hearing other detainees being subjected to torture and other ill-treatment in separate cells while in police custody, and later noticing their visible bruising, handcuff marks and swollen joints.

Moroccan security forces reportedly failed to produce arrest warrants when they arrested the six Sahrawis at their homes on 9 May. Their family members have not all been allowed to fully exercise their right to visit the detainees.



Calls for self-determination



The demonstration on 4 May in Laayoune was the culmination of 10 days of protests across Western Sahara calling for the region’s self-determination after the United Nations Security Council voted to renew the mandate of its peacekeeping mission, known as the United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara (MINURSO).



MINURSO was originally mandated in 1991 for a transitional period to prepare for a referendum in which the people of Western Sahara could choose between independence and integration with Morocco.



MINURSO is one of the few UN peacekeeping missions that does not include a human rights component. A recent move by the USA to include a human rights component in the draft resolution under consideration by the Security Council was quashed after the Moroccan government objected.



In recent years, Sahrawi pro-independence activists have faced restrictions on their work, including harassment, surveillance by the security forces, limitations on their freedom of movement, and in some cases prosecution on grounds of threatening Morocco’s “internal” and “external” security. They have also been unable to obtain legal registration for their organizations, apparently due to politically-motivated administrative obstacles.



Besides the recent case, other Sahrawis have also been imprisoned following demonstrations calling for the right to Western Saharan self-determination, and others have reportedly been tortured or otherwise ill-treated during questioning by Moroccan law enforcement officials, allegations which have not been properly investigated.



On a recent visit to Western Sahara, an Amnesty International delegation met protesters who reported being injured by security forces in Laayoune on 25 and 26 April and in Smara on 28 April 2013. The delegation observed security officers hurling rocks at protesters on 27 April 2013 in Laayoune, an incident that was also backed up by video footage.



For several years, the organization has been calling for a United Nations human rights monitoring mechanism to look into Western Sahara and the Tindouf refugee camps across the border in Algeria.



“The UN needs an adequate human rights monitoring presence in the region to provide independent and impartial reporting on the current situation, including allegations of torture and other ill-treatment,” said Philip Luther.



“It would play a key role in documenting human rights violations that would otherwise go unreported, and prevent unfounded accusations in other cases.”



lundi, avril 29, 2013

Centre RFK présente son rapport sur la crise des droits de l’homme au Sahara Occidental

Les Etats-Unis chefs de fil d’un mouvement pour la création d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au sein de la Mission de maintien de la paix des Nations Unies dans la région mise en place depuis 20 ans.

(Washington, DC-le 18 avril 2013) Le Centre RFK présente leur nouveau rapport décrivant les violations graves des droits de l’homme, tels que les exécutions sommaires, les disparitions forcées, les actes de torture, et les arrestations arbitraires, à l’encontre du peuple Sahraoui au Sahara Occidental. A la veille de la présentation de ce rapport, et seulement une semaine après la prise de position historique des Etats-Unis à travers la rédaction d’un projet de résolution demandant la mise en place d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au sein de la mission de la paix au Sahara Occidental, la lauréate du Prix des droits de l’homme du Centre RFK, Aminatou Haidar, qualifiée de « Gandhi Sahrouie », a été placée sous surveillance policière.

« Le gouvernement marocain continue de recourir à la violence et de bafouer les droits de l’homme comme moyens d’oppression contre le peuple sahraoui, en quasi-totale impunité » a commenté Kerry Kennedy, la Présidente du Centre RFK. « Pendant plus de vingt ans, ces violations ont eu lieu sous les yeux des membres de la MINURSO, dont le mandat ne les autorise pas à recevoir des plaintes pour violations. Des centaines de milliers de vie sont touchées et nous ne pouvons plus attendre ».

Le rapport intitulé « Personne à qui s’adresser : les conséquences de l’absence de contrôle sur les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental et dans les camps de réfugiés à Tindouf » a été réalisé à partir des témoignages recueillis par la délégation du Centre RFK dans la région au mois d’août 2012. Le rapport met en évidence des violations à la liberté d’expression, la liberté d’association, et le droit d’assemblée commises par les autorités marocaines, auxquelles s’ajoutent les violations du droit à la vie, et les droits à la liberté et à l’intégrité physique ».

« Les parties au conflit et les membres des Etats membre des Nations Unies doivent travailler conjointement, en ce 21ème siècle, pour donner à la MINURSO le mandat de contrôler la situation des droits de l’homme » a déclaré Santiago Canton, Directeur du programme RFK pour les droits de l’homme. « Si l’Organisation des Nations Unies affirment les droits de l’homme comme un pilier de sa mission, les membres du Groupe Amis et le Conseil de Sécurité sont dans l’obligation d’instaurer un mécanisme au sein de la MINURSO en capacité de recevoir les plaintes et d’enquêter sur des cas individuels comme ceux décrits dans ce rapport ».

Le Centre RFK a appelé à maintes reprises la création d’un mécanisme onusien permanent de contrôle et de suivi des violations des droits de l’homme pour protéger les droits du peuple Sahraoui. La semaine dernière, les Etats-Unis ont franchi une étape historique dans la protection desdits droits en rédigeant un projet de résolution qui ajouterait un tel mécanisme à la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), la dernière mission de maintien de la paix créée sans mandat de protection des droits de l’homme.

Alors que ces actions de plaidoyer sont menées jusqu’à la date limite du renouvellement de la MINURSO, en date du 28 avril prochain, le Centre RFK est particulièrement préoccupé pour la sécurité d’Aminatou Haidar et sa famille. Mme Haidar est régulièrement la cible de violence de la part des forces publiques marocaines pour ses années d’engagement pacifiste en faveur des droits de l’homme. A l’âge de 20 ans, elle fut maintenue en détention pendant quatre ans, les yeux constamment bandés, torturée, recevant décharges électriques et coups violents, privée de liberté et affamée. A sa libération, elle a continué à militer malgré les passages à tabac, le harcèlement, et même les tentatives d’expulsion des autorités marocaines. L’année dernière, ses enfants ont été agressés dans un bus publique quand leur identité a été découverte, et elle a été publiquement rouée de coups après sa rencontre avec l’Envoyé spécial des Nations Unies au Sahara Occidental, Christopher Ross, relative à la crise actuelle des droits de l’homme dans la région.

mardi, novembre 08, 2011

*Comunicado



En la media noche del sábado del día 22 de octubre de 2011 , un grupo deterroristas armados , asaltaron al edificio donde se alojan los cooperantesextranjeros en los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf .Tras unbreve tiroteo a causa del cual fue herido un guardián saharaui , losterroristas secuestraron a dos españoles y una italiana . Se trata de :· *Ainhoa Fernández de Rincón*, madrileña pero que trabaja para laAsociación de Amigos del Pueblo Saharaui de Extremadura ,· *Enric Gonyalons*, mallorquín afiliado a la ONG Mundubat ,· *Rossella Urssu*, italiana, del Comité de Cooperación Italianopara el Desarrollo de los Pueblos (CCISP).*Y según* el guardián saharaui herido , uno de los secuestrados *EnricGonyalons* , opuso resistencia a los secuestradores y resulto herido en lapierna .Este hecho , que se considera el primero y el único acto de terrorismo quesurge en la zona donde se encuentran los campamentos de refugiados saharauisa lo largo de tres décadas , llama la atención de nuestra ONG , temiendo larepetición de otros atentados contra cooperantes extranjeros en dicha zona ,o contra los mismos saharauis en los campamentos de refugiados .Teniendo en cuenta la situación actual inestable en los países del Magreb ,y la gran cantidad de armamento puesta en manos no seguras en todo elterritorio libio y la posibilidad de su llegada a grupos implicados en elterrorismo , lo cual hace que nuestra ONG declara a la opinión publica y lacomunidad internacional lo siguiente :1- su máxima condena al secuestro de los tres cooperantes extranjeros: *Ainhoa Fernandez de Rincon *, *Enric Gonyalons* y *Rossella Urssu* ,2- muestra su solidaridad con los secuestrados , sus familias y susasociaciones , y desea que estén puestos en libertad lo mas ante posible ,3- hace un llamamiento urgente a todos los países implicados en elcaso libio , sobre todo a Francia y el OTAN , para evitar la repetición dela experiencia de Somalia , en los países del Sahel y el Magreb ,4- pide mas seguridad por la vida de los cooperantes extranjeros quese dirigen hacia los campamentos de refugiados saharauis ,5- exige a la ONU una máxima investigación sobre este acto terrorista.






*ODS 2° Generacion : Aaiun / Sahara Occidental : 24 de octubre de 2011***

JUICIO CONTRA EL POLICÍA MARROQUÍ QUE ASESINO A SAID DAMBAR

HOY, 12 DE OCTUBRE, ENTRE LAS 9:00 Y LAS 14:30 DE LA TARDE, SE HA CELEBRADO ELJUICIO CONTRA EL POLICÍA MARROQUÍ QUE ASESINO A SAID DAMBAR EL 23 DE DICIEMBRE DE2010, TRAS EL DESMANTELAMIENTO DE GDEIM IZIK, MEDIANTE UN DISPARO REALIZADO CON ARMAREGLAMENTARÍA, A QUEMA ROPA, RECAYÉNDOLE UNA CONDENA DE 15 AÑOS POR EL BRUTALASESINATO.

Said Dambar

Fuente: Fundación Sahara Occidental y Codapso.

En la sala del Tribunal Penal de El Aaiun, capital del Sahara Occidental ocupado porMarruecos desde el abandono de España de la provincia 53, se ha celebrado contra elasesino del ciudadano saharaui Sadi Dambar, el juicio por el asesinato brutal queejecutó un policía marroquí hace casi un año, mediante un disparo a quema ropa,habiendo estado amparado el asesino por las autoridades marroquíes que han impedido,hasta el día de hoy, que reciba sepultura conforme al derecho y a las costumbressaharauis, encontrándose al día de hoy, sus retos mortales, aún en la morgue de unhospital de El Aaiun. Han asistido al juicio los abogados saharauis que se vienen encargando de la defensade los presos políticos, activistas y defensores de derechos humanos saharauis, deforma heroica, durante estos años de represión: Mohamed Bujale, Fadel Lili y MohamedErguibi. Las acusaciones han pedido una investigación previa sobre las causas ycircunstancias del fallecimiento del malogrado Said Dambar, en el mismo sentido queha venido solicitando la familia desde su fallecimiento, siendo rechazada supetición por el Tribunal marroquí. Han asistido igualmente a la vista celebrada los activistas de derechos humanosElarbi Masud, en representación de Codesa y Brahim Dahane, en representación deASVDH. Se le ha impedido la entrada al Presidente de Codapso, Sidi Mohamed Daddach,quien se encontraba a las puertas del Tribunal a las 9:00 de la mañana parapresenciar al juicio, habiéndole impedido las fuerzas de ocupación marroquíes, quecustodiaban fuertemente las calles aledañas al Tribunal y habiendo sido objeto degraves insultos y amenazas por parte de la policía, que le impidió el acceso, al quetenía derecho. Este defensor de derechos humanos ha formulado denuncia ante elProcurador del Rey del Tribunal, habiendo sido llamado para que compareciera a las16:00 horas para aclarar la denuncia. Según fuentes que ha podido tener esta Fundación, algunos de los familiares de SaidDambar no pudieron acceder al Tribunal, así como que fue impedido su acceso al mismopara asistir al juicio por el asesinato, produciéndose con ello una violación delderecho penal marroquí que se aplica en el territorio, contraviniendo el derechointernacional, pues no es de aplicación, y así mismo vulnerando el derechointernacional respecto de las víctimas y sus familias en el derecho a un juiciojusto y amparado en los principios que rigen el mismo. La celebración de este juicio, sin atender las peticiones reiteradas de la familia yla defensa en el asesinato del ciudadano saharaui Said Dambar, negandosistemáticamente la realización de una autopsia a la que tiene derecho losfamiliares de la víctima, pone de manifiesto, una vez más, que el régimen marroquí,represor y violento de los ciudadanos saharauis, impide sistemáticamente que seconozca la verdad sobre lo sucedido, y que debido a la presión internacional, se havisto obligado a cerrar este caso con una condena que no satisface los derechoslegítimos de una familia, que ha sido maltratada, humillada y despreciada por sucondición de saharaui, que no se doblegó a los chantajes, presiones y violenciaejercida por las autoridades marroquíes tras el brutal asesinato que había sufridoSaid Dambar. Como consecuencia de esta política de terror y de represión marroquí, el waly de ElAaiun, ha dado orden de dar sepultura a los restos mortales del difunto Said Dambar,ciudadano saharaui asesinado a manos de la policía marroquí por su condición deciudadano saharaui. Han asistido 6 observadores internacionales españoles: Ángel García Calle, HafdalaChadad, Gemma Arbesú, Lola Travieso, Luis Mangrané y María Mercedes Rangel Durán.

-Fundación Sahara Occidental C/Santo Domingo, 64, 1º Derecha 06001 fundacionsaharaoccidental@gmail.comhttp://www.fundacionsaharaoccidental.org/

mercredi, octobre 12, 2011

Déclaration commune pour un Sahara Occidental sans violence ni racisme




Depuis le 25 septembre 2011, des civils sahraouis de Dakhla, dans le sud du Sahara Occidental, font face à des attaques brutales et agressives de la part milices armées marocaines. Ces milices résident dans le quartier Alwakala, qui abrite des milliers de colons marocains déplacés en 1991 sur le territoire par le gouvernement marocain, pour participer au référendum prévu au Sahara Occidental.
Les vies et sécurités des Sahraouis sont en danger, leurs maisons sont pillées, les biens privés et publics sont incendiés. L'armée a bouclé la route de Dakhla, interdisant ainsi l’accès aux médias afin de cacher les crimes graves commis en toute impunité par les services de renseignement marocains et des milices armées. Cette agression marocaine est enracinée dans le racisme, et a fait des dizaines de victimes parmi les Sahraouis, qui tentent de fuir la ville pour sauver leurs vies.
Nous notons que les autorités marocaines tentent de déformer les faits sur les événements à Dakhla, comme ils l'ont fait plusieurs fois auparavant quand ils ont soutenu les milices armées dans l’attaque des civils sahraouis et de leurs propriétés.
En conséquence, les ONG et les comités des droits humains sahraouis souhaitent déclarer ce qui suit :
1. Notre solidarité absolue avec les victimes des attaques vicieuses perpétrées par les milices armées du quartier Alwakala et les agents des autorités marocaines.
2. Nos condoléances et solidarité avec la famille du Sahraoui martyr Maichane Mohamad Lamine Echiaa Lahbib, qui a été enlevé et battu à mort par les milices.
3. Nous dénonçons les tentatives des autorités marocaines de fausser la réalité de Dakhla, et de désinformer l'opinion publique locale et internationale.
4. Nous exigeons du gouvernement marocain qu’il autorise une enquête indépendante et équitable dans tous les crimes commis par les milices armées et les services secrets marocains contre les civils sahraouis de Dakhla, au Sahara Occidental.
5. Nous appelons les Nations Unies et le Conseil des droits humains de l’ONU à envoyer une commission internationale pour enquêter sur les violations graves des droits de l'homme commises par des milices armées soutenues par les autorités marocaines.
6. Nous demandons à la communauté internationale, les ONGs et toutes les voix libres d'agir immédiatement pour :
a. Le respect des droits humains au Sahara Occidental, y compris le droit du peuple Sahraoui à l'autodétermination. Le conflit politique et le siège militaire du Sahara Occidental doit prendre fin.
b. Oeuvrer pour l’établissement d’un mécanisme de l'ONU destiné à protéger les civils sahraouis et rapporter la situation des droits humains au Sahara Occidental.
c. Une réponse immédiate à la demande des civils sahraouis d'être protégé contre la violence des milices armées et la répression par l'Etat marocain.
d. Augmenter la pression sur le Maroc pour :
- Clarifier le sort des sahraouis enlevés;
- Libérer tous les prisonniers politiques sahraouis;
- Garantir les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels du peuple Sahraoui, y compris le droit à bénéficier de ses ressources naturelles.
Sahara Occidental, le 29 Septembre 2011
Signé par:
- La famille du Sahraoui martyr Said Dambar
- CODESA (Collectif des Défenseurs Sahraouis des Droits de l’Homme)
- ASVDH (Association Sahraouie des Victimes des violations graves des Droits Humains commises par l'Etat marocain)
- CODAPSO (Comité de défense de l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental)
- CSPRON (Comité Sahraoui pour Plan de Règlement de l'ONU et la protection des ressources naturelles du Sahara Occidental)
- Comité de coordination de Gdeim Izik
- Les victimes de disparitions forcées et les arrestations arbitraires au Sahara Occidental
- Comité de défense de la liberté publique et des Droits de l'Homme au Sahara Occidental
- Association sahraouie de protection des prisonniers
- Comité sahraoui pour la défense des droits de l'homme à Smara, au Sahara Occidental
- Organisation contre la torture de Dakhla, au Sahara Occidental
- Comité des familles des Sahraouis kidnappés
- FAFESA, le Forum de l'Avenir de la Femme Sahraouie au Sahara Occidental
- Comité des mères des 15 Sahraouis disparus
- Comité Sahraoui pour la Défense des Droits de l'Homme à Glaimim, Sud du Maroc
- Soleil Libre pour la Protection des Défenseurs des Droits de l'Homme au Sahara Occidental
- Centre Sahraoui de Protection de la Mémoire Collective


Traduction APSO