Jugement du juriste sahraoui, Ennaâma ASFARI, en appel
Lettre d’information ASVDH
El Ayoune – Sahara Occidental
Samedi 05 mai 2007
Jugement du juriste sahraoui, Ennaâma ASFARI, en appel
Le juriste sahraoui et défenseur des droits humains, Coprésident du CORELSO (le Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara occidental), Mr. Ennaâma ASFARI, comparaîtra, devant la cour d'appel d'EL Ayoune, le 7 mai prochain.
Mr. ASFARI avait été condamné par la cour de la première instance, à Smara, le lundi 15 janvier 2007, à deux mois avec sursis et une amende de 500 dirhams. Mr. Ennaâma ASFARI a été arrêté le 5 janvier 2007 et détenu jusqu'au 12 janvier, par des agents de force de sécurité à un point de contrôle à l’entrée de Smara, Sahara Occidental. Il avait été sujet aux harcèlements pendant d'autres visites récentes aux Sahara Occidental.
En outre, l’ex-prisonnier politique sahraoui, président du comité local de l'ASVDH à Boujdour, Mr. Mohamed TAHLIL, est dans un état de santé très alarmant suivant la torture à laquelle il a été soumis le 17 avril, à EL Ayoune. Mr. TAHLIL, qui envisageait assisté au procès des prisonniers politiques sahraouis, avait été arrêté à l'entrée d'EL Ayoune, torturé à la sortie de la ville et rejeté dans une zone lointaine à l’est de la ville. Peu de temps après son arrestation et torture, il a été expulsé et interdit de retourner à EL Ayoune. Mr. TAHLIL souffre actuellement des douleurs aiguës au niveau des reins et au niveau de son appareil génital.
Nous précisons que Mr. TAHLIL a été également arrêté le 13 août 2005, condamné à 3 ans de prison. Cette sentence a été confirmée en appel le 25 janvier 2006 ; il a été libéré le 22 avril 2006. Il a été de nouveau arrêté, torturé et abandonné dans le désert, à 50 Kms loin de la ville de Boujdour, le 30 avril 2006. Le 11 août 2006, les autorités marocaines à Boujdoour avaient refusé de lui accorder son passeport. Le 11 octobre 2006, Mr. TAHLIL a été arrêté et interrogé pendant 4 heures à la frontière mauritanienne à l'heure de son retour de Nouadhibou ; il a été alors arrêté une deuxième fois à 40 kilomètres loin de Dakhla. Il a été détenu dans le centre de police pendant 24 heures, et a été insulté et battu. Ses affaires personnelles, inclus un téléphone portable et 2000 dirhams, ont été confisqués. La situation de droits de l'homme au Sahara Occidental demeure en général d’une grande et profonde préoccupation. La délégation de l'ONU qui a visité le territoire en mai 2006, a souligné, en particulier, que les sahraouis étaient sévèrement interdit d'exercer leurs droits d'exprimer leurs opinions, de créer des associations et de tenir des assemblées
El Ayoune – Sahara Occidental
Samedi 05 mai 2007
Jugement du juriste sahraoui, Ennaâma ASFARI, en appel
Le juriste sahraoui et défenseur des droits humains, Coprésident du CORELSO (le Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara occidental), Mr. Ennaâma ASFARI, comparaîtra, devant la cour d'appel d'EL Ayoune, le 7 mai prochain.
Mr. ASFARI avait été condamné par la cour de la première instance, à Smara, le lundi 15 janvier 2007, à deux mois avec sursis et une amende de 500 dirhams. Mr. Ennaâma ASFARI a été arrêté le 5 janvier 2007 et détenu jusqu'au 12 janvier, par des agents de force de sécurité à un point de contrôle à l’entrée de Smara, Sahara Occidental. Il avait été sujet aux harcèlements pendant d'autres visites récentes aux Sahara Occidental.
En outre, l’ex-prisonnier politique sahraoui, président du comité local de l'ASVDH à Boujdour, Mr. Mohamed TAHLIL, est dans un état de santé très alarmant suivant la torture à laquelle il a été soumis le 17 avril, à EL Ayoune. Mr. TAHLIL, qui envisageait assisté au procès des prisonniers politiques sahraouis, avait été arrêté à l'entrée d'EL Ayoune, torturé à la sortie de la ville et rejeté dans une zone lointaine à l’est de la ville. Peu de temps après son arrestation et torture, il a été expulsé et interdit de retourner à EL Ayoune. Mr. TAHLIL souffre actuellement des douleurs aiguës au niveau des reins et au niveau de son appareil génital.
Nous précisons que Mr. TAHLIL a été également arrêté le 13 août 2005, condamné à 3 ans de prison. Cette sentence a été confirmée en appel le 25 janvier 2006 ; il a été libéré le 22 avril 2006. Il a été de nouveau arrêté, torturé et abandonné dans le désert, à 50 Kms loin de la ville de Boujdour, le 30 avril 2006. Le 11 août 2006, les autorités marocaines à Boujdoour avaient refusé de lui accorder son passeport. Le 11 octobre 2006, Mr. TAHLIL a été arrêté et interrogé pendant 4 heures à la frontière mauritanienne à l'heure de son retour de Nouadhibou ; il a été alors arrêté une deuxième fois à 40 kilomètres loin de Dakhla. Il a été détenu dans le centre de police pendant 24 heures, et a été insulté et battu. Ses affaires personnelles, inclus un téléphone portable et 2000 dirhams, ont été confisqués. La situation de droits de l'homme au Sahara Occidental demeure en général d’une grande et profonde préoccupation. La délégation de l'ONU qui a visité le territoire en mai 2006, a souligné, en particulier, que les sahraouis étaient sévèrement interdit d'exercer leurs droits d'exprimer leurs opinions, de créer des associations et de tenir des assemblées
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El Ayoune - Western Sahara
Saturday May 5, 2007
Judgement of the Sahrawi lawyer, Ennaâma ASFARI, in appeal
The Sahrawi lawyer and human rights defender, co-president of the CORELSO (Committee for the Respect of Liberties and Rights Human in the Western Sahara), Mr. Ennaâma ASFARI, will appear, before the Court of Appeal of El Ayoune, on the next May 7.
Mr. ASFARI had been condemned by the court of first authority, in Smara, on Monday January 15, 2007, to two months with deferment and a fine of 500 dhs.
Mr. ASFARI had been condemned by the court of the first authority, in Smara, on Monday January 15, 2007, to two months with deferment and a fine of 500 dirhams.
Mr. Ennaâma ASFARI was arrested on January 5, 2007 and held until January 12, by agents of the security force at a point of control at the entry of Smara, Western Sahara. He had been prone to harassments during his other recent visits to Western Sahara.
In addition, the ex- Sahrawi political prisoner, president of the local committee of the ASVDH in Boujdour, Mr. Mohamed TAHLIL, is in a very alarming health following the torture to which he was subjected last on April 17, in El Ayoune. Mr. TAHLIL, who planned to assist the lawsuit of the Sahrawi political prisoners, had been arrested at the entry of El Ayoune, tortured at the exit of the city and rejected in a far east district of the city. Shortly after his arrest and torture, he was expelled and prohibited to return in El Ayoune. Mr. TAHLIL currently suffers from acute pains on the level of the kidneys and the level of his genital apparatus.
We point out that Mr. TAHLIL was also arrested on 13 August 2005, condemned to 3 years of prison. This sentence was confirmed in appeal on 25 January 2006; he was released on 22 April 2006. He was again arrested, tortured and abandoned in the desert, 50 kms far from the town of Boujdour, on 30 April 2006. On 11 August 2006, the Moroccan authorities in Boujdoour had refused to grant him his passport. On 11 October 2006, Mr. TAHLIL was arrested and questioned for 4 hours at the Mauritanian border at the time of his return from Nouadhibou; he was then arrested a second time at 40 km far from Dakhla. He was detained in the station police for 24 hours, and was insulted and beaten. His personal effects included a mobile phone and 2000 dirhams, which were confiscated.
The human rights situation in Western Sahara in general remains of serious concern. The UN delegation which visited there in May 2006 underlined, in particular, that Sahrawi people were severely restricted from exercising their rights to express their views, create associations and hold assemblies.
El Ayoune - Western Sahara
Saturday May 5, 2007
Judgement of the Sahrawi lawyer, Ennaâma ASFARI, in appeal
The Sahrawi lawyer and human rights defender, co-president of the CORELSO (Committee for the Respect of Liberties and Rights Human in the Western Sahara), Mr. Ennaâma ASFARI, will appear, before the Court of Appeal of El Ayoune, on the next May 7.
Mr. ASFARI had been condemned by the court of first authority, in Smara, on Monday January 15, 2007, to two months with deferment and a fine of 500 dhs.
Mr. ASFARI had been condemned by the court of the first authority, in Smara, on Monday January 15, 2007, to two months with deferment and a fine of 500 dirhams.
Mr. Ennaâma ASFARI was arrested on January 5, 2007 and held until January 12, by agents of the security force at a point of control at the entry of Smara, Western Sahara. He had been prone to harassments during his other recent visits to Western Sahara.
In addition, the ex- Sahrawi political prisoner, president of the local committee of the ASVDH in Boujdour, Mr. Mohamed TAHLIL, is in a very alarming health following the torture to which he was subjected last on April 17, in El Ayoune. Mr. TAHLIL, who planned to assist the lawsuit of the Sahrawi political prisoners, had been arrested at the entry of El Ayoune, tortured at the exit of the city and rejected in a far east district of the city. Shortly after his arrest and torture, he was expelled and prohibited to return in El Ayoune. Mr. TAHLIL currently suffers from acute pains on the level of the kidneys and the level of his genital apparatus.
We point out that Mr. TAHLIL was also arrested on 13 August 2005, condemned to 3 years of prison. This sentence was confirmed in appeal on 25 January 2006; he was released on 22 April 2006. He was again arrested, tortured and abandoned in the desert, 50 kms far from the town of Boujdour, on 30 April 2006. On 11 August 2006, the Moroccan authorities in Boujdoour had refused to grant him his passport. On 11 October 2006, Mr. TAHLIL was arrested and questioned for 4 hours at the Mauritanian border at the time of his return from Nouadhibou; he was then arrested a second time at 40 km far from Dakhla. He was detained in the station police for 24 hours, and was insulted and beaten. His personal effects included a mobile phone and 2000 dirhams, which were confiscated.
The human rights situation in Western Sahara in general remains of serious concern. The UN delegation which visited there in May 2006 underlined, in particular, that Sahrawi people were severely restricted from exercising their rights to express their views, create associations and hold assemblies.
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