lundi, avril 28, 2008

Ennaama ASFARI: Déclaration ASVDH


El-Ayoune le 22 avril 2008

Déclaration

Le défenseur sahraouis des droits humains et co-président du Comité français travaillant pour le respect des droits de l'homme et des libertés au Sahara occidental (CORELSO), Mr. Ennaama ASFARI, a comparu devant le Tribunal de première instance de Marrakech, hier, lundi 21 avril , 2008. Ce défenseur des droits humains a été soumis à de nombreuses brimades de la part des autorités marocaines dans les villes du Sahara occidental n'est que parce qu'il reflète ses positions politiques qui sont incompatibles avec les positions officielles de l'Etat marocain liés au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, la dernière étant son arrestation à la ville de Smara et accusé d'outrage à agent d'Etat en service et condamné à deux mois d'emprisonnement avec sursis.
I’Association Sahraouie des Victimes des Graves Violations des Droits Humains Commises par l'État Marocain (ASVDH) estime que le procès entre dans le cadre des séries d’harcèlements contre les défenseurs sahraouis des droits humains afin de les dissuader de poursuivre leurs travaux et d'exprimer leurs positions sur la question du Sahara Occidental et déformer leur image devant l’opinion publique locale et internationale. L'Association sahraouie (ASVDH) estime que les circonstances de l'arrestation de Mr. ASFARI montre beaucoup de violations de l'ordre juridique, comme la période de garde à vue qui a dépassé la durée légale et la date de son arrestation a été falsifiée dans le procès verbal et le tribunal n'a pas présenter le couteau que Mr. ASFARI est accusé de posséder et l'intoxication n’a été prouvé par aucun rapport ni expertise médicale. Mr. ASFARI a, aussi, exprimée devant le tribunal avoir été torturé pendant sa détention et à l'intérieur du poste de police, les yeux bandés, nue, sans être soumis à un spécialiste comme il le réclame.
Tout en condamnant les violations que Mr. ASFARI a enduré, y compris les graves attaques et de l'emprisonnement sur la base d'accusations fabriquées de toutes pièces et fragiles, tels que l'intoxication et la possession d'un couteau et coups et blessures contre une femme marocaine sur la voie publique, l’Association Sahraouie (ASVDH) exige la libération immédiate de l’activiste des droits de l'homme avec une enquête sur la torture subie par Mr. ASFARI commise par les services de l'État marocain dans des lieux secrets.

Du Bureau exécutif:
Signature:
Président: M. Brahim DAHANE
El-Ayoune on, April 22 2008

English Statement

The Sahrawi human rights defender and Co-president of the French Committee working for the respect of human rights and liberties in Western Sahara (CORELSO), Mr. Ennaama ASFARI, appeared before the Court of First Instance in Marrakech, yesterday, Monday, April 21, 2008. This human rights defender has been subjected to many harassment by the Moroccan authorities in the cities of Western Sahara only because he reflects his political positions which are inconsistent with the official positions of the Moroccan State associated with the right of the Sahrawi people to self-determination, the last was his arrest in the city of Smara and charged of contempt of a State officer in duty and sentenced to two months’ imprisonment suspended.
he Sahrawi Association of Victims of Grave Human Rights Violations Committed by the Moroccan State (ASVDH) considers that the trial comes within the framework of serial harassment against Sahrawi human rights defenders to discourage them from continuing their work and express their positions on the issue of Western Sahara and distort their image before local and international public. The Sahrawi Association (ASVDH) believes that the circumstances of the arrest of Mr. ASFARI show much of the legal violations like the period of custody which exceeded the legal term and the date of his arrest was falsified in the judiciary record and the court did not present the knife which Mr. ASFARI was accused of possession and no intoxication was proved by any finding or medical supervision. It also stated that Mr. ASFARI expressed before the court being tortured during his detention and inside the police station, his eyes blindfolded, stripped naked, without being subject to a specialist as demanded.
Condemning the violations which Mr. ASFARI endured, including severe attack and imprisonment on the bases of flimsy and fabricated charges such as intoxication and possession of a knife and beatings and injury against a Moroccan woman in public street, the Sahrawi Association (ASVDH) demands the immediate release of the human rights activist with an investigation on the torture suffered by Mr. ASFARI committed by the services of the Moroccan State in secret places.

From the Executive Office:
Signature:
President: Mr. Brahim DAHANE