Conseil des Droits de l'homme de l'ONU
En marge de la 7ème Session du Conseil des droits de l’homme, dont les travaux se poursuivent à Genève, le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) a organisé, le 12 mars 2008, au Palais des Nations un événement parallèle sous le titre “Sahara Occidental :
Le référendum d’autodétermination, unique solution pour le règlement définitif du conflit”.
MM Christian Viret, Président du Bureau international pour le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental, Patrick Herzig, membre de la ligue suisse des droits de l’homme, Abdeslam Omar, Président de l’AFAPREDESA et Mme Oreta Bandettini Di Pogio, de la LIDLIP (Ligue Internationale pour les Droits et la Libération des Peuples) ont brossé un tableau de la situation dans les territoires occupés du Sahara Occidental en mettant l’accent particulièrement sur la responsabilité, pleine et entière, de l’ONU par rapport au déni de droit dont est victime le peuple sahraoui, seul peuple d’Afrique qui attend que justice lui soit rendue à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination juste et démocratique.
Abordant le volet des droits de l’homme, M. Christian Viret a souligné que le manque de détermination concrète de la part des Nations Unies pour faire respecter ses résolutions, motamment un référendum d’autodétermination libre et juste qui doit mettre fin au conflit du Sahara Occidental, permet aujourd’hui au pays colonisateur d’intensifier ses intimidations et de continuer à pratiquer la disparition, la torture et l’emprisonnement de très noombreux sahraouis.
Lui emboitant le pas, Mme Oreta Bandettini a relevé, tout au long de son long exposé que le référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui demeure le moyen le plus approprié pour le règlement juste et définitif du conflit, et qu’en dehors de celui-ci toute autre tentative serait irrémédiablement vouée à l’échec puisqu’elle représenterait une violation flagrante de la charte et de la doctrine des Nations Unies en matière de décolonisation.
M. Patrick Herzig, qui a, à plusieurs reprises couvert des procès à El Aiun, au Sahara Occidental a relevé, tout au long de son intervention, que les défenseurs sahraouis des droits humains sont souvent incarcérés au terme de procès douteux et entachés d’irrégularité. Il ressort des verdicts de la chambre correctionnelle que la plupart d’entre eux sont harcelés, accusés à tort et peuvent même encourir la peine capitale a poursuivi M. Herzig qui a tenu à souligner que l’examen prochain du Maroc dans le cadre de l’UPR constitue une très bonne occasion pour faire davantage de pressions sur ce pays afin qu’il respecte les droits des populations sahraouies et les textes internationaux des droits de l’homme.
Pour sa part, M. Abdeslam Omar, Président de l’AFAPREDESA a axé son intervention sur la situation insoutenable des prisonniers politiques sahraouis d’ou la nécessité d’élargir, au plus vite, les prérogatives de la MINURSO à la protection des civils sahraouis et à ouvrir le territoire sahraouis aux observateurs étrangers afin de renseigner sur la tragédie des sahraouis dans les zones occupées, soumis à un état de siège permanent depuis l’occupation militaire du Sahara Occidental en 1975.
A signaler que cet événement parallèle est co-sponsorisé par les organisations suivantes:
France-Libertés – Fondation Danielle Mitterrand, Le Mouvement International des Jeunes et des Etudiants pour les Nations Unies (ISMUN), Women International League For Peace and Freedom (WILPF), La Ligue Internationale pour les Droits et la Libération des Peuples (LIDLIP), International Education Development, Interfaith International (II), L’ Union Internationale de la Jeunesse Socialiste (IUSY) et La Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique (WIFDY).
MM Christian Viret, Président du Bureau international pour le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental, Patrick Herzig, membre de la ligue suisse des droits de l’homme, Abdeslam Omar, Président de l’AFAPREDESA et Mme Oreta Bandettini Di Pogio, de la LIDLIP (Ligue Internationale pour les Droits et la Libération des Peuples) ont brossé un tableau de la situation dans les territoires occupés du Sahara Occidental en mettant l’accent particulièrement sur la responsabilité, pleine et entière, de l’ONU par rapport au déni de droit dont est victime le peuple sahraoui, seul peuple d’Afrique qui attend que justice lui soit rendue à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination juste et démocratique.
Abordant le volet des droits de l’homme, M. Christian Viret a souligné que le manque de détermination concrète de la part des Nations Unies pour faire respecter ses résolutions, motamment un référendum d’autodétermination libre et juste qui doit mettre fin au conflit du Sahara Occidental, permet aujourd’hui au pays colonisateur d’intensifier ses intimidations et de continuer à pratiquer la disparition, la torture et l’emprisonnement de très noombreux sahraouis.
Lui emboitant le pas, Mme Oreta Bandettini a relevé, tout au long de son long exposé que le référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui demeure le moyen le plus approprié pour le règlement juste et définitif du conflit, et qu’en dehors de celui-ci toute autre tentative serait irrémédiablement vouée à l’échec puisqu’elle représenterait une violation flagrante de la charte et de la doctrine des Nations Unies en matière de décolonisation.
M. Patrick Herzig, qui a, à plusieurs reprises couvert des procès à El Aiun, au Sahara Occidental a relevé, tout au long de son intervention, que les défenseurs sahraouis des droits humains sont souvent incarcérés au terme de procès douteux et entachés d’irrégularité. Il ressort des verdicts de la chambre correctionnelle que la plupart d’entre eux sont harcelés, accusés à tort et peuvent même encourir la peine capitale a poursuivi M. Herzig qui a tenu à souligner que l’examen prochain du Maroc dans le cadre de l’UPR constitue une très bonne occasion pour faire davantage de pressions sur ce pays afin qu’il respecte les droits des populations sahraouies et les textes internationaux des droits de l’homme.
Pour sa part, M. Abdeslam Omar, Président de l’AFAPREDESA a axé son intervention sur la situation insoutenable des prisonniers politiques sahraouis d’ou la nécessité d’élargir, au plus vite, les prérogatives de la MINURSO à la protection des civils sahraouis et à ouvrir le territoire sahraouis aux observateurs étrangers afin de renseigner sur la tragédie des sahraouis dans les zones occupées, soumis à un état de siège permanent depuis l’occupation militaire du Sahara Occidental en 1975.
A signaler que cet événement parallèle est co-sponsorisé par les organisations suivantes:
France-Libertés – Fondation Danielle Mitterrand, Le Mouvement International des Jeunes et des Etudiants pour les Nations Unies (ISMUN), Women International League For Peace and Freedom (WILPF), La Ligue Internationale pour les Droits et la Libération des Peuples (LIDLIP), International Education Development, Interfaith International (II), L’ Union Internationale de la Jeunesse Socialiste (IUSY) et La Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique (WIFDY).
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