dimanche, janvier 27, 2008

RAPPORT SAID EL BAILLAL

RAPPORT
Mr. SAID EL BAILLAL, âgé de 29 ans est un chercheur en sciences politiques prépare le doctorat au université Med V à Rabat, un défenseur des droits d’hommes et membre du Comité Sahraouis pour le Soutien à l’Autodétermination au Sahara Occidental (CODAPSO), est connu pour ses activités iréniques en faveur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et ses participations aux différentes manifestions réclamant le retrait immédiat de l’occupation marocaine du Sahara Occidental. Il a été arrêté mercredi le26/12/2007 à ES-SEMARA à 11h30 par les services de renseignements marocains avant d’être conduit vers une destination qui demeure inconnue.
Après trois jours et beaucoup de peur les autorités déclarent au famille de Said qu’il est interné à Rabat (capitale du Maroc) suite à un avis de recherche lancé contre lui depuis mai 2007, et ce qui est bizarre c’est qu’il a passé toute l’année sans y arrêté.
Selon son père qui a visité le prisonnier conte les détails; Said a passé des trois jours terribles dès que l’arrestation les menottes et les bondes des yeux sur lui pendant toute la route, passant d’Agadir où il a passé deux jours d’enquêtes et de persécution sans dormir.
Il est arrivé le vendredi 29/12/2007 à 21h00 à Rabat où il trouve aussi l’enquête et la persécution jusqu’a quatre heures du matin, ensuite il a été conduit au prison Zaki à Salé.
Le Lundi 31/12/2007 la cour de première instance de Rabat a reporté le procès du chercheur sahraoui jusqu’à jeudi prochain.
Mr. El Baillal est accusé par la justice marocaine “pour avoir pris part au XII éme congrès du Front Polisario, d’être membre de la direction du Front Polisario, ainsi que la mobilisation et le regroupement armé et de porter atteinte aux agents de la fonction publique durant l’exercice de leur fonction“.
Auparavant Said El Baillal est rentré dans la salle levant les signes de la victoire et scandant des slogans en faveur du Front Polisario et du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
Après des pressions de la défense, la cour de première instance de Rabat a décidé d’ajourner le procès de l’activiste des droits d’hommes sahraoui, Said Moustapha El Baillal, au 3 janvier prochain, “enregistrant le rejet du président de la cour de la demande de la défense d’accorder la liberté provisoire à son client“.
La cour de première instance de Rabat (Maroc) a décidé, jeudi 03 janvier 2008, de reporter le procès de Mr. Said El Baillal, jusqu’au 14 janvier 2008. Mr. Said, pursuit en état d’arrestation, n’a pas été présenté devant la cour et aucune explication n’a été donnée à cette absence. Des avocats ont assisté à cette audience tels que Mr. Mohamed AQDIM (représentant l’AMDH) et Mr. SADIK. Les agents de la police, présents devant l’entrée du tribunal, ont refusé de laisser Mr. Brahim DAHANE, président de l’ASVDH, et d’autres activistes et étudiants sahraouis, entrer pour assister à ce procès.
Les étudiants sahraouis dans toutes les facultés marocaines (Rabat, Mohammedia, CasaBlanca, Settat, Marrakech, Agadir) ont publié dans des annoncés:
-Réprouvation de l’agression perpétrée par les services de renseignements marocains, mercredi dernier, contre le chercheur sahraoui, Said El Baillal.
-Appel les organisations des droits d’hommes à intervenir auprès des autorités marocaines, afin de mettre un terme aux violations des droits de l’homme au Sahara Occidental.
-Appel l’Etat marocain pour la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent dans les prisons marocaines.
-Expression leur soutien inconditionnel aux droits du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
-Expression leur attachement au seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui, le Front Polisario.
-Réclamation l’état de lever le siège médiatique et militaire imposé sur le Sahara Occidental depuis son occupation illégale par le Maroc, le 31 octobre 1975.
Et devant tout ça, et si nous somme dans un nouveau période où il ya la puissance de la loi et l’avancement vers la démocratie, nous interpellons dans le cas de Said El Baillal pourquoi l’état marocain agresse les droits du Said dans toutes les étapes d’arrestation : droit d’annoncer l’avis de recherche au inculpé, les bondes des yeux, trois jours passé sans informé sitôt la famille que son fils est arrêté, la persécution à Agadir et à Rabat…
Ce qui a passé à Said El Baillal se n’est qu’un peu par apport à se qui se passe au Sahara Occidental à tout ceux qui veulent l’autodétermination.
LES ETUDIANTS SAHRAOUIS A RABAT03/01/2008