dimanche, janvier 27, 2008

Déni de justice pour Said El Baillal



Déni de justice pour le défenseur des droits de l’homme Said El Baillal
Les autorités marocaines continuent dans la parodie de justice à l’encontre des citoyens sahraouis et tout particulièrement des défenseurs et activistes des droits de l’homme qui ne cessent de soutenir la cause des droits humains constamment violés par les forces d’occupation dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Le dernier exemple de simulacre est la condamnation du défenseur de droits de l’homme Said El Baillal, 30 ans, originaire d’El Ayoun, célibataire et professeur chercheur à l’Université de MohamedV à Rabat où il prépare un doctorat.
Il a comparu à Rabat le 14 janvier 2008 devant le tribunal de Première Instance en présence de nombreux observateurs internationaux tels que Nicola Quatrano (Magistre de la République Italienne), José Manuel de la Fuente (Directeur de l’Observateur de Droit de l’Homme du Collège d’Avocats de Badajoz), Rosana Navarro (Avocate du Collège d’Avocats de Galicia), Javier Decomines (Avocat du Collège d’Avocats de Galicia), Sidi Mohamed Daddach (Président du Comité Sahraoui de Soutien au Droit à l’Autodétermination au Sahara Occidental (CODAPSO)), Brahim Dahane (Président de l’Association de Victimes des Graves Violations de Droits de l’Hommes Commis par l’Etat Marocain), Lahsen Moutik (Membre du Forum Vérité et Justice).
La séance s’est déroulée avec mesures de sécurité drastiques interdisant aux nombreux Sahraouis l’entrée dans l’enceinte du tribunal. Le procès s’est déroullé dans un premier temps à 13h30 en absence de l’accusé. Les défenseurs de Said El Baillal étaient : Mohamed AQDIM (ex-doyen du Collège d’Avocats de Maroc et membre de l’Association Marocaine de Droits de l’Homme) Mohamed Sedkou (membre de l’Association Marocaine de Droits de l’Homme), Mohamed Sabbar (Président du Forum Vérité et Justice), Moulay Ahmed Rkiz (du Collège d’Avocats de Maroc et ancien détenu politique).
La défense a demandé la comparution des témoins prétendus qui, selon le rapport de la police, avaient déclaré avoir vu Said El Baillal commettre les délits qui lui sont imputés, mais le Proculeur l’a refusé, ce qui a reporté de nouveau la séance à 16h. Cette fois-ci en présence de Said El Baillal, qui est entré dans la salle du Palais de Justice en scandant des slogans en faveur des droits de l’homme et la liberté au Sahara Occidental.En absence de preuves verbales pour justifier une quelconque condamnation, le tribunal a reporté le prononcé de son jugement au 17 janvier 2008 comme s’il craignait de le faire immédiatement devant les observateurs internationaux présents.
Said El Baillal est un défenseur sahraoui de droits de l’homme, membre du Comité de Soutien au Référendum d’Autodétermination au Sahara Occidental (CODAPSO), chargé de l’information de cette organization. Il a été détenu à Smara (Sahara Occidental) le mercredi 26 décembre 2007 par raison d’une ordre de recherché et capture lancée le mai 2007 suite aux graves évènements surgis aux universities marocaines où centaines d’étudiants sahraouis ont été réprimés et détenus pour avoir participé aux manifestations pacifiques, parmi lesquels il y a la fameuse activiste Sultana Khaya qui a perdu un oeil suite à l’agression brutale policiaire.
Said El Baillal a participé aux divers séminaires et rencontres sur les droits de l’homme, démocratie et information : En 2003 Journée d’Education de Droit de l’Homme à Université Mohamed V à Rabat, organisée par l’Université, associations marocaines de droits de l’hommes et la section d’Amnesty International au Maroc. En 2005 Université d’Eté au Maroc sur l’Information, le développement et la transition démocratique.Depuis son arrestation, le tribunal de primère instance de Rabat s’est tenu deux fois et la justice a été rapportée chaque fois:Le 31 décembre 2007, ella a été rapportée au 3 janvier 2008Le 3 janvier 2008 au même tribunal, en son absence, seulement ont pu assister deux avocats, M. Sadik et M. Mohamed AQDIM qui représentait l’Association Marocaine de Droit de l’Homme. Et le tribunal a decide de reporter la séance au 14 janvier 2008 auprès du meme tribunal.
L’Association de Familles de Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA) condamne énergiquement la détention arbitraire et la justice injuste auquel est soumis el défenseur de droits de l’homme sahraoui Said El Baillal, et exige aux autorités marocaines d’occupation sa mise en liberté immediate et inconditionelle.AFAPREDESA demande également aux institutions internationals de droits de l’homme son urgente intervention auprès des autorités marocaines pour qu’elles mettent fin aux violations de droits de l’homme systèmatiques et persistantes contre les citoyens sahraouis au Sahara Occidental.
Campements de Réfugiés Sahraouis, 15.01.2008
Español
Sahara Occidental, 15-01-2008
Juicio en Rabat contra el activista saharaui de derechos humanos Said Mustafa Aljeir Beilal
Fuente: activistas saharauis de derechos humanos
Mientras la población saharaui de los territorios ocupados no cesa en sus reivindicaciones pacíficas por su independencia y libre autodeterminación, las autoridades marroquíes continúan con su política de terror y represalia. Continúan los juicios sin garantías para los activistas saharauis.
Con fecha 14 de enero de 2008, el activista saharaui Said Mustafa Aljeir Beilal, conocido por Mustafa y detenido en la ciudad ocupada de Smara el pasado mes de diciembre, es juzgado en Rabat después de semanas de incertidumbre en las cárceles marroquíes. El juicio se ha iniciado a las 13 horas, sin la presencia del detenido, y ante sus cuatro abogados y cinco observadores internacionales, que han podido asistir tras duras exigencias. Estos son Jesús Manuel de Badajoz, Jesús García de Andalucía Rosana Navarro y Javier de Comines de Galicia y el abogado italiano Nicola Quatrano.
En este juicio estuvo presente el decano de los presos políticos saharauis y premio Rafto, Sidi Mohamed Daddach premio RAFTO de Derechos Humanos, presidente del Comité de Apoyo a la Autodeterminación del pueblo saharaui (COAAPS), Brahim Dahan presidente de la Asociación Saharaui contra las Violaciones de Derechos Humanos cometidas por el Estado Marroquí (ASVDH).
Varios estudiantes saharauis, así como diversos miembros de su familia y demás población saharaui se han desplazado hasta la puerta del tribunal para poder acceder a la vista. A pesar de las duras condiciones climatológicas, como frío, lluvia en la ciudad marroquí de Rabat, a estas personas se les ha prohibido la entrada.
A las 14 horas se da por concluida la sesión, y gracias a la presión ejercida por los abogados del activista detenido, así como de los observadores internacionales, el detenido ha sido trasladado al tribunal a las 15.30 horas. Mustafa accedió a la sala gritando consignas a favor del pueblo saharaui y su lucha por su libertad y contra la ocupación ilegal marroquí. Inmediatamente, las autoridades marroquíes dan por concluida la sesión, y anuncian que el próximo jueves 17 de enero se dictará sentencia.
Durante la entrada de Mustafa en el tribunal, su madre, Jadiya Lhafed, intentó acercarse a él para abrazarle, siendo duramente arrancada de su lado por la policía marroquí, hecho que causó su desvanecimiento. Los cargos que las autoridades marroquíes le atribuyen al activista detenido, ante la falta de pruebas de la comisión de cualquier delito, son los mismos que a la mayoría de los activistas saharauis detenidos, como son el fomento del desorden público, violencia callejera, destrucción del mobiliario urbano, y otros que ponen en evidencia la falta de consistencia en la acusación hacia este y todos los activistas saharauis