Conférence avec Mohamed Daddach à Genève
De gauche à droite: Michèle Decaster, Leltoum Irbah, Mohamed Daddach, Christiean Viret, Christian Nils Robert, Patrick Herzig er Jean Pierre Garbade
Clôturant le séjour de M. Daddach en Suisse, le samedi 4 octobre la Ligue Suisse des Droits de l’Homme et le BIRDHSO ont organisé une journée d’information sur l’observation de procès à l’étranger.
Au cours d’un brunch qui a eu lieu à la Maison des Associations, M. Patrick Herzig a remercié M.Daddach pour sa présence et exprimé l’admiration de la LSDH pour le travail des défenseurs sahraouis. Le musicien chilien Pancho Gonzalez a dédié quelques chansons à M.Daddach et au peuple sahraoui, puis des photos du Sahara Occidental sous occupation marocaine ont été projetées. La communauté sahraouie de Suisse quant à elle, a invité les participants à boire le thé sous la tente .
En fin de journée a eu lieu une Conférence présidée par le président du BIRDHSO. Mohamed Daddach a longuement présenté son expérience de détenus et la situation actuelle au Sahara Occidental, où les autorités marocaines continuent de bafouer les droits humains : arrestations arbitraires, torture, disparition forcée….
Puis M. Herzig a fait part de son expérience en tant qu’observateur à plusieurs procès contre les militants sahraouis, insistant sur la nécessité et l’importance des observateurs internationaux lors des procès politiques dans les différents pays. Il a ensuite donné la parole à Mme Michèle Decaster de l’AFASPA qui a été parmi les premiers à assister à des procès dans les territoires occupés en 2002. Mme Keltoum Irbah, sociologue et auteur d’une thèse de doctorat « La question du Sahara occidental : une approche sociologique » a insisté sur la question du droit du peuple sahraoui à son existence . Puis Me Jean Pierre Garbade, avocat ayant assisté à un procès en Palestine a souligné que s’il était important d’aller observer les procès politiques dans le monde, il y avait une contradiction de se rendre devant des tribunaux d’occupation (comme en Palestine et au Sahara Occidental), car cela pouvait leur apporté une certaine reconnaissance de juger dans le pays qu’ils occupent. Pour terminer, le Professeur Christian-Nils Robert, professeur honoraire à la Faculté de droit de Genève, et membres de nombreuses institutions dont le « Comité européen pour la Prévention de la Torture » (Conseil de l’Europe ) a montré l’importance de l’observation du respect des droits humains y compris dans les pays européens. La Conférence a également reçu un message de M. Laurent Moutinot, Président du Conseil d’Etat (gouvernement) du Canton de Genève, qui a rendu hommage au courage de Mohamed Daddach, rappelant qu’il s’était rendu en mission de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme dans les campements sahraouis de Tindouf en 1977, alors que M. Daddach était déjà en prison.
Un long message de Me Manuel Olle , président de l ‘Asociacion Pro-Derechos Humanos d’Espagne, et avocat principal des victimes sahraouis dans le cadre de la plainte déposée en Espagne devant le juge Garzon, et qui aurait du être présent à Genève (un empêchement de dernière minute l’ayant retenu en Espagne), a explicité l’état des démarches de la plainte (auditions des témoins, commission rogatoire auprès des autorités marocaines). Il a également informé que le juge Garzon avait demandé le déplacement d’une commission judiciaire pour se rendre à Tindouf y interroger les témoins qui y vivent.. Saluant le travail du BIRDHSO et du Comité suisse de soutien au peuple sahraoui et rappelant que la Ligue suisse des droits de l’homme avait été une des premières à dénoncer le génocide contre le peuple sahraoui en 1976, il a appelé à soutenir le long travail des victimes pour obtenir justice et demandé la collaboration de tous.
Au cours d’un brunch qui a eu lieu à la Maison des Associations, M. Patrick Herzig a remercié M.Daddach pour sa présence et exprimé l’admiration de la LSDH pour le travail des défenseurs sahraouis. Le musicien chilien Pancho Gonzalez a dédié quelques chansons à M.Daddach et au peuple sahraoui, puis des photos du Sahara Occidental sous occupation marocaine ont été projetées. La communauté sahraouie de Suisse quant à elle, a invité les participants à boire le thé sous la tente .
En fin de journée a eu lieu une Conférence présidée par le président du BIRDHSO. Mohamed Daddach a longuement présenté son expérience de détenus et la situation actuelle au Sahara Occidental, où les autorités marocaines continuent de bafouer les droits humains : arrestations arbitraires, torture, disparition forcée….
Puis M. Herzig a fait part de son expérience en tant qu’observateur à plusieurs procès contre les militants sahraouis, insistant sur la nécessité et l’importance des observateurs internationaux lors des procès politiques dans les différents pays. Il a ensuite donné la parole à Mme Michèle Decaster de l’AFASPA qui a été parmi les premiers à assister à des procès dans les territoires occupés en 2002. Mme Keltoum Irbah, sociologue et auteur d’une thèse de doctorat « La question du Sahara occidental : une approche sociologique » a insisté sur la question du droit du peuple sahraoui à son existence . Puis Me Jean Pierre Garbade, avocat ayant assisté à un procès en Palestine a souligné que s’il était important d’aller observer les procès politiques dans le monde, il y avait une contradiction de se rendre devant des tribunaux d’occupation (comme en Palestine et au Sahara Occidental), car cela pouvait leur apporté une certaine reconnaissance de juger dans le pays qu’ils occupent. Pour terminer, le Professeur Christian-Nils Robert, professeur honoraire à la Faculté de droit de Genève, et membres de nombreuses institutions dont le « Comité européen pour la Prévention de la Torture » (Conseil de l’Europe ) a montré l’importance de l’observation du respect des droits humains y compris dans les pays européens. La Conférence a également reçu un message de M. Laurent Moutinot, Président du Conseil d’Etat (gouvernement) du Canton de Genève, qui a rendu hommage au courage de Mohamed Daddach, rappelant qu’il s’était rendu en mission de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme dans les campements sahraouis de Tindouf en 1977, alors que M. Daddach était déjà en prison.
Un long message de Me Manuel Olle , président de l ‘Asociacion Pro-Derechos Humanos d’Espagne, et avocat principal des victimes sahraouis dans le cadre de la plainte déposée en Espagne devant le juge Garzon, et qui aurait du être présent à Genève (un empêchement de dernière minute l’ayant retenu en Espagne), a explicité l’état des démarches de la plainte (auditions des témoins, commission rogatoire auprès des autorités marocaines). Il a également informé que le juge Garzon avait demandé le déplacement d’une commission judiciaire pour se rendre à Tindouf y interroger les témoins qui y vivent.. Saluant le travail du BIRDHSO et du Comité suisse de soutien au peuple sahraoui et rappelant que la Ligue suisse des droits de l’homme avait été une des premières à dénoncer le génocide contre le peuple sahraoui en 1976, il a appelé à soutenir le long travail des victimes pour obtenir justice et demandé la collaboration de tous.
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