Conférence de presse de Mohamed Daddach au Club Suisse de la Presse
Mercredi 1 octobre 2008 à 14h, s’est tenue une conférence de presse au Club Suisse de la Presse à Genève, sur le thème « Violations des Droits humains au Sahara Occidental ». Devant une douzaine de journalistes présents, les intervenants ont dénoncé les violations systématiques des droits de l’homme par les autorités marocaines au Sahara Occidental.
M. Christian Viret, président du BIRDHSO a rappelé que ces violations ont commencé dès le début de l’invasion marocaine en novembre 1975. La population civile sahraouie a été victime, dans sa fuite de l’occupation de nombreuses exactions, bombardements au napalm et au phosphore, arrestations, tortures et disparitions forcées. Aujourd’hui, les civils sahraouis, en particulier les défenseurs des droits de l’homme, subissent toute sorte d’intimidations et de répression pour le simple fait de revendiquer l’application du droit (droit à l’autodétermination, à la liberté d’association, à la liberté d’expression).
Sidi Mohamed Daddach, ancien prisonnier politique sahraoui, condamné à mort et libéré le 7 novembre 2001 suite à de nombreuses campagnes internationales, a dénoncé les multiples violations des droits de l’homme perpétrées par l’Etat marocain au Sahara Occidental et apporté son témoignage de ce qu’il a vécu en tant que prisonnier durant plus de 24 ans. Il a souligné que la répression se poursuit aujourd’hui, comme cela a été la cas le 21 et 22 septembre dernier à Smara (capitale religieuse du SaHara Occidental) qui a vécu une violente répression suite aux manifestations coloniales les jours précédents (des dizaines de blessés, de détenus, des maisons saccagées.
M. Patrick Herzig, juriste de la Ligue Suisse des Droits de l’homme, qui a participé en tant qu’observateur à 4 procès de militants sahraouis en décembre 2007 et févier 2008, a relevé que le Maroc ne respectait pas les Conventions Internationales qu’il avait signé, et que les accusés avaient tous signé des aveux sous la torture. Il a appelé les journalistes présents à faire savoir que le Maroc violaient ainsi le Droit, et que c’était du devoir de la Ligue Suisse des droits de l’homme de le dénoncer.
La conférence de presse s’est terminée par des questions des journalistes, sur la torture et l’expérience de Mohamed Daddach pendant ses 24 années de détention.
M. Christian Viret, président du BIRDHSO a rappelé que ces violations ont commencé dès le début de l’invasion marocaine en novembre 1975. La population civile sahraouie a été victime, dans sa fuite de l’occupation de nombreuses exactions, bombardements au napalm et au phosphore, arrestations, tortures et disparitions forcées. Aujourd’hui, les civils sahraouis, en particulier les défenseurs des droits de l’homme, subissent toute sorte d’intimidations et de répression pour le simple fait de revendiquer l’application du droit (droit à l’autodétermination, à la liberté d’association, à la liberté d’expression).
Sidi Mohamed Daddach, ancien prisonnier politique sahraoui, condamné à mort et libéré le 7 novembre 2001 suite à de nombreuses campagnes internationales, a dénoncé les multiples violations des droits de l’homme perpétrées par l’Etat marocain au Sahara Occidental et apporté son témoignage de ce qu’il a vécu en tant que prisonnier durant plus de 24 ans. Il a souligné que la répression se poursuit aujourd’hui, comme cela a été la cas le 21 et 22 septembre dernier à Smara (capitale religieuse du SaHara Occidental) qui a vécu une violente répression suite aux manifestations coloniales les jours précédents (des dizaines de blessés, de détenus, des maisons saccagées.
M. Patrick Herzig, juriste de la Ligue Suisse des Droits de l’homme, qui a participé en tant qu’observateur à 4 procès de militants sahraouis en décembre 2007 et févier 2008, a relevé que le Maroc ne respectait pas les Conventions Internationales qu’il avait signé, et que les accusés avaient tous signé des aveux sous la torture. Il a appelé les journalistes présents à faire savoir que le Maroc violaient ainsi le Droit, et que c’était du devoir de la Ligue Suisse des droits de l’homme de le dénoncer.
La conférence de presse s’est terminée par des questions des journalistes, sur la torture et l’expérience de Mohamed Daddach pendant ses 24 années de détention.
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