Grève illimitée des détenus politiques sahraouis à El-Ayoune et Salé
Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H –
Lettre d’information
El-Ayoune – Sahara Occidental
Vendredi 22 février 2008
Grève illimitée des détenus politiques sahraouis à El-Ayoune et Salé
Les détenus politiques sahraouis, à la prison noire d’El-Ayoune, parmi eux Mr. Brahim SABBAR, secrétaire général de l’ASVDH, commenceront, le lundi 25 février 2008, une grève illimitée de la faim. L’objectif de cette grève est de revendiquer le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et de dénoncer la continuation des violations des droits humains, au Sahara Occidental, perpétrées par l’Etat Marocain. Les grévistes sahraouis, expriment aussi leur solidarité avec tous les détenus sahraouis, dans différentes prisons du Maroc, de même qu’avec les détenus politiques marocains, parmi eux les membres de l’Association Marocaines des Droits Humains (AMDH).
A Salé (Maroc), le détenu politique sahraouis, et défenseur des droits humains, Mr. Said ELBAILLAL, a commencé mercredi 20 février 2008, une grève de faim illimitée. Mr. ELBAILLAL, arrêté le 27 décembre 2008 à Smara, et condamné huit mois de prison ferme, avait déjà mené des grèves de la faim de 24 heures, 48 heures et 72 heures, pour revendiquer ses droits légitimes, en tant que détenus d’opinion.
Par ailleurs, le syndicaliste sahraoui, Mr. Ahmed EDEYA, a été arrêté, une deuxième fois par la police marocaine, le mercredi 20 février 2008, de chez lui. Mr. EDEYA, qui recevait une délégation syndicale, depuis le 18 févier avait été arrêté avec sa femme, et les quatre membres de la délégation (Victoria Montero, président des relations internationales du syndicat espagnol CCOO, Juan ORTEGA, Jean Jacques GUINGON du secteur international de la CGT France et Leopoldo Tartagolia de CGIL Italie). Mr. EDEYA a été relâché après plusieurs heures de détention.
Il est à signaler qu’une délégation européenne composée de représentants de la CGT France, CGT Italie et CCOO Espagne, s’était rendue au Sahara Occidental pour rencontrer les travailleurs et retraités de la mine de phosphate de Boucrâa qui revendiquent leurs droits spoliés depuis mai 1977. C’est à cette date que l’Espagne a cédé la majorité des parts de l’entreprise (65%) à l’Etat marocain. Ce dernier a immédiatement rompu les accords et contrats des 721 travailleurs sahraouis, alors que les 300 espagnols conservaient la jouissance des protocoles contractuels signés en 1962. Les salaires des sahraouis ont été radicalement réduits (dévaluation du fait du paiement en dirhams, 26 jours payés au lieu de 31, gel des rémunération, suppression de nombreuses primes). Depuis 1999 le représentant des travailleurs et retraités de Phosboucraa multiplient les démarches auprès des autorités marocaines, espagnoles ainsi que les syndicats marocains sans que les légitimes revendications ne trouvent écho.
Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -
Newsletter
El-Ayoune-Western Sahara
Friday, February 22, 2008
Saharawi political detainees, in El-Ayoune and Salé, in unlimited hunger strike
The Saharawi political detainees, in the black prison of El-Ayoune, among them Mr. Brahim SABBAR, secretary general of the ASVDH, will begin, Monday, February 25, 2008, an unlimited hunger strike. The aim of the strike is to demand respect for the right of the Saharawi people to self-determination and denounce the continuation of human rights violations in Western Sahara, perpetrated by the Moroccan State. The Sahrawi strikers also express their solidarity with all the Sahrawi prisoners in different Moroccan prisons, as well as Moroccan political prisoners, among them members of the Moroccan Association of Human Rights (AMDH).
In Salé (Morocco), the Saharawi political prisoner and human rights activist, Mr. Said ELBAILLAL, began Wednesday, February 20, 2008, an unlimited hunger strike. Mr. ELBAILLAL arrested on December 27, 2008 in Smara and sentenced to eight months of prison had already conducted hunger strikes for 24 hours, 48 hours and 72 hours to claim his legitimate rights, as prisoner of conscience.
In addition, the Sahrawi trade-unionist, Mr. EDEYA Ahmed, was arrested a second time by the Moroccan police, Wednesday, February 20, 2008, at his home. Mr. EDEYA, who received a union delegation since February 18 had been arrested with his wife and four members of the delegation (Victoria Montero, president of International Relations of the Spanish trade union CCOO, Juan Ortega, Jean Jacques GUINGON international sector of the CGT France and Leopoldo TARTAGOLIA of CGIL Italy). Mr. EDEYA was released after several hours of detention.
It should be noted that a European delegation comprising representatives of the CGT France, CGT Italy and CCOO Spain, visited Western Sahara to meet with the workers and retirees from the mine phosphate Boucrâa who claim their rights stripped since May 1977. It was at that time that Spain ceded the majority of the shares of the company (65%) to the Moroccan state. The latter has immediately broken agreements and contracts of 721 Saharawi workers, while 300 Spaniards retained the enjoyment of protocols contract signed in 1962. The wages of Sahrawi were drastically reduced (due to the devaluation of the payment in dirhams, 26 days paid instead of 31, freezing wages, eliminating many premiums). Since 1999 the representative of workers and retirees of Phosboucraa multiply dealings with the Moroccan authorities, Spanish and Moroccan trade-unions but their legitimate demands are not echoed.
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H –
Lettre d’information
El-Ayoune – Sahara Occidental
Vendredi 22 février 2008
Grève illimitée des détenus politiques sahraouis à El-Ayoune et Salé
Les détenus politiques sahraouis, à la prison noire d’El-Ayoune, parmi eux Mr. Brahim SABBAR, secrétaire général de l’ASVDH, commenceront, le lundi 25 février 2008, une grève illimitée de la faim. L’objectif de cette grève est de revendiquer le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et de dénoncer la continuation des violations des droits humains, au Sahara Occidental, perpétrées par l’Etat Marocain. Les grévistes sahraouis, expriment aussi leur solidarité avec tous les détenus sahraouis, dans différentes prisons du Maroc, de même qu’avec les détenus politiques marocains, parmi eux les membres de l’Association Marocaines des Droits Humains (AMDH).
A Salé (Maroc), le détenu politique sahraouis, et défenseur des droits humains, Mr. Said ELBAILLAL, a commencé mercredi 20 février 2008, une grève de faim illimitée. Mr. ELBAILLAL, arrêté le 27 décembre 2008 à Smara, et condamné huit mois de prison ferme, avait déjà mené des grèves de la faim de 24 heures, 48 heures et 72 heures, pour revendiquer ses droits légitimes, en tant que détenus d’opinion.
Par ailleurs, le syndicaliste sahraoui, Mr. Ahmed EDEYA, a été arrêté, une deuxième fois par la police marocaine, le mercredi 20 février 2008, de chez lui. Mr. EDEYA, qui recevait une délégation syndicale, depuis le 18 févier avait été arrêté avec sa femme, et les quatre membres de la délégation (Victoria Montero, président des relations internationales du syndicat espagnol CCOO, Juan ORTEGA, Jean Jacques GUINGON du secteur international de la CGT France et Leopoldo Tartagolia de CGIL Italie). Mr. EDEYA a été relâché après plusieurs heures de détention.
Il est à signaler qu’une délégation européenne composée de représentants de la CGT France, CGT Italie et CCOO Espagne, s’était rendue au Sahara Occidental pour rencontrer les travailleurs et retraités de la mine de phosphate de Boucrâa qui revendiquent leurs droits spoliés depuis mai 1977. C’est à cette date que l’Espagne a cédé la majorité des parts de l’entreprise (65%) à l’Etat marocain. Ce dernier a immédiatement rompu les accords et contrats des 721 travailleurs sahraouis, alors que les 300 espagnols conservaient la jouissance des protocoles contractuels signés en 1962. Les salaires des sahraouis ont été radicalement réduits (dévaluation du fait du paiement en dirhams, 26 jours payés au lieu de 31, gel des rémunération, suppression de nombreuses primes). Depuis 1999 le représentant des travailleurs et retraités de Phosboucraa multiplient les démarches auprès des autorités marocaines, espagnoles ainsi que les syndicats marocains sans que les légitimes revendications ne trouvent écho.
Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -
Newsletter
El-Ayoune-Western Sahara
Friday, February 22, 2008
Saharawi political detainees, in El-Ayoune and Salé, in unlimited hunger strike
The Saharawi political detainees, in the black prison of El-Ayoune, among them Mr. Brahim SABBAR, secretary general of the ASVDH, will begin, Monday, February 25, 2008, an unlimited hunger strike. The aim of the strike is to demand respect for the right of the Saharawi people to self-determination and denounce the continuation of human rights violations in Western Sahara, perpetrated by the Moroccan State. The Sahrawi strikers also express their solidarity with all the Sahrawi prisoners in different Moroccan prisons, as well as Moroccan political prisoners, among them members of the Moroccan Association of Human Rights (AMDH).
In Salé (Morocco), the Saharawi political prisoner and human rights activist, Mr. Said ELBAILLAL, began Wednesday, February 20, 2008, an unlimited hunger strike. Mr. ELBAILLAL arrested on December 27, 2008 in Smara and sentenced to eight months of prison had already conducted hunger strikes for 24 hours, 48 hours and 72 hours to claim his legitimate rights, as prisoner of conscience.
In addition, the Sahrawi trade-unionist, Mr. EDEYA Ahmed, was arrested a second time by the Moroccan police, Wednesday, February 20, 2008, at his home. Mr. EDEYA, who received a union delegation since February 18 had been arrested with his wife and four members of the delegation (Victoria Montero, president of International Relations of the Spanish trade union CCOO, Juan Ortega, Jean Jacques GUINGON international sector of the CGT France and Leopoldo TARTAGOLIA of CGIL Italy). Mr. EDEYA was released after several hours of detention.
It should be noted that a European delegation comprising representatives of the CGT France, CGT Italy and CCOO Spain, visited Western Sahara to meet with the workers and retirees from the mine phosphate Boucrâa who claim their rights stripped since May 1977. It was at that time that Spain ceded the majority of the shares of the company (65%) to the Moroccan state. The latter has immediately broken agreements and contracts of 721 Saharawi workers, while 300 Spaniards retained the enjoyment of protocols contract signed in 1962. The wages of Sahrawi were drastically reduced (due to the devaluation of the payment in dirhams, 26 days paid instead of 31, freezing wages, eliminating many premiums). Since 1999 the representative of workers and retirees of Phosboucraa multiply dealings with the Moroccan authorities, Spanish and Moroccan trade-unions but their legitimate demands are not echoed.
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