samedi, février 23, 2008

Arrestation de syndicalistes Sahraouis et Européens à El-Ayoune

Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H –
Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara Occidental
Mardi 19 février 2008

Arrestation de syndicalistes Sahraouis et Européens à El-Ayoune

Le syndicaliste sahraoui, Mr. Ahmed EDEYA, a été arrêté cet après midi de chez lui, en compagnie de sa femme et quatre syndicalistes européens (France, Espagne et Italie). Mr. EDEYA, ancien ouvrier de ‘Phosboucraa’ et activiste syndicaliste, recevait chez lui depuis hier lundi 18 février, quatre syndicalistes européens. La famille de Mr. EDEYA affirme que leur maison a été encerclée par plusieurs voitures de police. Aujourd’hui, mardi 19 février 2008, vers 13 :00 GMT, des agents de police sont venus chez Mr. EDEYA et l’ont conduit à la Wilaya de la sûreté d’El-Ayoune, avec sa femme et les quatre visiteurs.
Nous rappelons que Mr. EDEYA a toujours fait l’objet d’intimidation et d’harcèlement pour sa défense des intérêts des ouvriers sahraouis travaillant à ‘Phosboucraa’


Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -
Newsletter
El-Ayoune-Western Sahara
Tuesday, February 19, 2008

Arrest of Saharawi and European unionists El-Ayoune

The Saharawi trade unionist, Mr. Ahmed EDEYA, was arrested this afternoon from his home in the company of his wife and four European unionists (France, Spain and Italy). Mr. EDEYA, a former worker in 'Phosboucraa' and trade union activist, received at his home since yesterday Monday, February 18, four European trade unionists. The family of Mr. EDEYA claims that their house was surrounded by several police cars. Today, Tuesday, February 19, 2008, around 13: 00 GMT, police officers arrived at Mr. EDEYA’s house and led him to the Wilaya of the security of El-Ayoune, with his wife and the four visitors.
We recall that Mr. EDEYA has always been subject to intimidation and harassment for his defence of the interests of Sahrawi workers employed in 'Phosboucraa’.