dimanche, décembre 17, 2006

Le nombre de victimes de la répression brutale du 10 décembre toujours en croissance

Lettre d’information ASVDH

EL-Ayoune - Sahara Occidental
Samedi 16 décembre 2006

Le nombre de victimes de la répression brutale du 10 décembre toujours en croissance

L'association de Sahraouie des Victimes des Violations Graves des Droits Humains, reçoit toujours des témoignages des victimes de la répression brutale qui a atteint un grand nombre de citoyens sahraouis et défenseurs de droits de l'homme, dans la ville d'EL-Ayoune, suivant le sit-in préconisé par l’ASVDH pour marquer le 58 anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme.
Ainsi, l'ASVDH a récemment reçu un témoignage du citoyen sahraoui : Almoussaoui Mohamed Embarek Alladi Ould Haddi, né en 1972 à EL-Ayoune, qui a été enlevé, dimanche 10 décembre, à 23h, par la police marocaine.
Ce citoyen confirme que les membres de la police marocaine avaient couvert sa tête et son visage avec un sac, et l’ont alors torturé publiquement dans la rue, près de Hy Almatar.
Ce traitement sauvage et ces pratiques barbares ont résultant en la blessure de ce citoyen sur sa tête, ce qui a exigé quatre sutures pour guérir la blessure.
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El-Ayoune - Western Sahara
Saturday 16 December 2006

The number of victims of the brutal repression of the 10 December is still grwoing

Still the Sahrawi Association for Victims of Grave Violations of Human Rights receives testimonies from victims of the brutal repression that reached a large number of Sahrawi citizens and human rights defenders, in the city of El-Ayoune, following the stand advocated by ASVDH to mark the 58 anniversary of the Universal Declaration of Human Rights.
Thus, the ASVDH had, recently, received a testimony from the Sahrawi citizen: Almosawi Mohamed Embarak Alladi Ould Haddi, born in 1972 in El-Ayoune, who was had been exposed to the abduction, on Sunday, 10 December, at eleven at night, by the Moroccan police. This citizen confirms that the members of the Moroccan police had covered his head and face with a bag, and then tortured him publicly in the street, near Hy Almatar. This savage treatment and barbaric practices resulted in wounding the citizen in his head, which required four stitches to heal the wound.