lundi, avril 27, 2009

50 jours de greve de la faim

50
Jours de grève
Les étudiants sahraouis, détenues politiques, à la prison local Boulmharz à marrakech/Maroc
Brahim Bariaz, Jalihanna Abu Alhassan et aliSalem Ablagh


Nous sommes toujours en grève de la faim non limitée depuis le 13 Février 2009, dans de terribles conditions de santé à la prison local Marrakech,/Maroc, protestant contre notre détention illégale , réclamant l’amélioration nos conditions de détention à l’intérieur de la prison, ainsi que nos droits légitimes garantis par les Conventions et traités internationaux en tant que prisonniers d’opinion.
l'administration pénitentiaire sous la responsabilité de l’Etat Marocain , continue de négliger nos droits et nos demandes légitimes, et refuse d’ouvrir un dialogue sérieux avec nous malgré que nous trouvons dans un état " alarmant " à l'intérieur de la prison où nos états de santé sont " très critiques".
Nos revendications trouvent leur justification dans les conventions internationales qui définissent la façon de traiter le prisonnier et notamment les règles types minimales de traitement des prisonniers formulées en 1955 et ratifiées par le Maroc en tant que membre de Nations Unies, ainsi que dans la réglementation marocaine régissant l'incarcération sous n°23/98 qui a été promulguée en abrogation des lois du 11/04/1915 et du 26/06/1930. En plus de ces droits, nos revendications en tant que prisonniers politiques sont:1 –accorder des traitements de prisonniers d'opinion et nous traiter avec respect par le direction de la prison.
2- le droit à une alimentation convenablement préparée et présentée.3 – le droit aux soins médicaux en prenant en compte nos très mauvais états de santé avec des maladies chroniques comme conséquences de nos dernières conditions de détention.4-nous permettre de jouir de la promenade quotidienne.5 - permettre à toute personne sans exception de nous visiter en tenant compte que la majorité d'entre eux viennent des villes du Sahara et parcourent des distances très langues, et réserver une salle à cette effet.
6-Isolons-nous de prisonniers de droit commun.
7- le droit à suivre l'étude dans l'enseignement supérieur.
Nous constatons avec fierté Plusieurs organismes d'information et organisations de droits humains (marocaines, sahraouies, internationales), les journalistes, les intellectuels, les écrivains et tous les libéraux-démocrates, qui ont réagit à l'événement de nos grève de faim illimitée.
Nous félicitons vivement les prisonniers politiques sahraouis qui croupissent dans les prisons marocaines (Noire (Sahara occidental) ,Bensliman, Taroudant, Ait Melloul, Inzegan ,Kenitra( Maroc) )qui ont décidé d’entamer une grève de la faim en signe de solidarité avec nous, et nous constatons également le soutien des familles et des étudiants sahraouis et l’union nationales des étudiants marocains en particulier les prisonniers politiques du parti de gauche marocain (Annahj Dimoucrati).
Et devant l’entêtement de la direction pénitentiaire et son refus de répondre à nos revendications légitimes, ainsi que son indifférence à l’égard de nos états de santé alarmants et l’absence des soins médicaux les plus bas.
Nous décidons d’engager un pas d'escalade en passant à une deuxième phase de la grève en refusant à partir du début de la semaine prochaine et durant 48 heurs de prendre de l’eau et du sucre . Et nous assumons l’Etat marocain la responsabilité totale de ce qui peut arriver nous.
les détenus politiques sahraouis; Brahim Bariaz, khalihanna Abu Alhassan et aliSalem Ablagh Prison local Bolmharz à Marrakech/Maroc 04 / avril 2009