jeudi, mai 08, 2008

Le nom de SABBAR risque de vous coûter cher


Lettre d’information ASVDH

El-Ayoune – Sahara occidental
Mardi 6 mai 2008

Le nom de SABBAR risque de vous coûter cher

Le nom de SABBAR rend la police hystérique et se met à tabasser le porteur ou porteuse de ce nom. C’est le cas du jeune sahraoui, Mr. SABBAR (17 ans), qui a été arrêté le jeudi 1er mai 2008, à El-Ayoune, suite à sa participation à la marche ouvrière organisée à l’occasion. Quand les agents de police ont su que ce jeune sahraoui s’appelle SABBAR ils lui ont demandé si Brahim SABBAR est de ses proches. Le jeune sahraoui répond que Brahim SABBAR est effectivement son cousin. La police s’est alors mis à tabasser ce jeune sahraoui qui ne comprenait rien du tout à ce qu’il arrivait.
Une fois chez lui, le jeune sahraoui, en racontant sa douloureuse expérience aux membres de sa famille, dit que seul son cousin, Brahim SABBAR, est la cause de ce qu’il est arrivé, en pointant du doigt son cousin. Le cousin Brahim SABBAR, qui n’est pas du tout le défenseur sahraoui des droits humains Mr. Brahim SABBAR en prison depuis le 17 juin 2006, a éclairé son cousin en lui disant que la police a confondu les noms du cousin avec celui du défenseur des droits humains.
Les gens doivent dorénavant éviter de se confondre avec les activistes sahraouis pour ne pas vivre ce que le jeune SABBAR a vécu. Malheureusement ceci risque de se reproduire puisque les noms des sahraouis se ressemblent tant.

English Newsletter

El-Ayoune - Western Sahara
Tuesday, May 6, 2008

The name of SABBAR could be costly for you

The name of SABBAR makes police hysterical and began to beat the holder of this name. This is the case of young Sahrawi Mr. SABBAR (17 years), who was arrested on Thursday 1st May 2008, in El-Ayoune, following his participation in the workers March organized on the occasion. When police officers knew that this young Sahrawi is called SABBAR they asked him if Brahim SABBAR is one of his relatives. The young Sahrawi replied that Brahim SABBAR is effectively his cousin. The police began beating the young Sahrawi who couldn’t understand what was happening to him.
Once home, the young Sahrawi, recounting his painful experience to the members of his family, said that only his cousin, Brahim SABBAR, is the cause of what he endured, and pointing the finger at his cousin. The cousin Brahim SABBAR, who is not the Sahrawi human rights defender Mr. Brahim SABBAR in prison since June 17, 2006, informed his cousin that the police had confused the names of the cousin with that of the human rights defender.
People must now avoid being confused with the Sahrawi activists if they don’t want to endure what the young SABBAR has undergone. Unfortunately this may happen again because the names of Sahrawis resemble.