lundi, septembre 19, 2011

Les autorités marocaines empêche le Comité pour la défense du droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental (CODAPSO) de visiter les



Salé / Maroc. Le 09 / Septembre 2011.

Préface :
Dans le contexte du son devoir de la surveillance de la situation des droits de l’homme dans la zone sous contrôle marocain du territoire du Sahara occidental et en ligne avec son rôle dans l’inspection sur ses violations, certains membres du Comité pour la défense du droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental CODAPSO (le président, son adjoint, et deux autres membres) sont déplacés le 06 Septembre 2011 à Salé / Maroc pour rencontrer directement les familles des prisonniers politiques sahraouis dans l’affaire de "Gdeim Izik" qui sont détenus dans la prison locale 2 à Salé, et qui sont poursuivis par le tribunal militaire permanent de Rabat / Maroc, afin de déterminer les conditions de ces familles, ainsi que celles de leurs proches détenus.
Ces réunions ont été comme le suivant :
Le 06/09/2011 : date du premier rencontre dans la maison situé dans le block 20 / Quartier Salam, Betana Salé / Maroc :

Où des membres du Comité ont écoutés les déclarations de certains membres de la coordination des familles des détenues du Gdeim Izik concernant leur statut et celui de leurs familles, ces familles ont été représentées par (Mansour Machdofi, Taher Zaoui, Fan Boussaidi, Hasna Chtioui, Salakha bouriale, Salma Aliwane, Belkhair Mala, et Lekhlifa Lefkir), comme elles ont exprimées leurs souffrance, et les circonstances reliées par les conditions de vie, et pendant les visites aux détenues, ainsi que les mauvais traitements reçus de l’administration pénitentiaire non seulement les familles mais aussi le détenus qui atteint les limites de l'intimidation et l'usage de la force, sans parler de leur situation désastreuse de santé et qui est préoccupante selon leurs témoignages.
Le 07/09/2011 : date du deuxième rencontre dans le domicile situé dans le block 17 Quartier Salam, Betana Salé / Maroc:Où le comité a écouté le témoignage de la mère du prisonnier politique et militant des droits humains ". Sidi Ahmed Lemjayed" Mme "Amailmnin Rguibi" et celui de sa soeur "Dakhna Lemjayed" qui ont exprimé leur profonde préoccupation au sujet de la souffrance des détenus, y compris leur fils et la détérioration de son état de santé.
Premièrement : la situation des détenus dans la prison:
Au cours de deux premiers rencontres qui ont couvert les défirent aspects relatifs au situation des prisonniers politiques sahraouis dans la prison locale 2 de Salé / Maroc, le Comité a conclu une série de données qui peuvent être insérés comme le suivant:
I) L'état de santé:
1) Mohammed Ayoubi: Né en 1955, arrêté le 8 Novembre à El Aiun, souffre d'une maladie chronique (diabète), l’administration pénitentiaire lui a privé des injections d'insuline comme une mesure punitive, en plus il souffre de douleurs sévères au niveau du bras droit sur laquelle il a subi une opération chirurgicale, ainsi que des douleurs au niveau du pied droit. 2) Mohammed Bachir Botenguiza: Né en 1974 à El Aiun / Sahara occidental, arrêté le 19Novembre 2010 à El Aiun, souffre d'une allergies cutanées en particulier pendant la nuit à cause de l'humidité excessive à cause de la rareté des rayons solaire, en plus de plusieurs cas répétés d’évanouissement et des troubles cardiaque. 3) Brahim Ismaili: Né en 1970 à El Aiun / Sahara occidental, militant des droits humains, président du centre sahraoui pour la protection de la mémoire collective, arrêté le 10 Novembre 2010, il souffre selon le témoignage de son épouse, «El Fan Boussaidi" d’une enflure anormale dans le pied gauche suite à la torture qui a subi pendant la la période de l'enquête à El Aiun. 04) Abdullah Toubali: Né en 1980 à El Aiun / Sahara occidental, arrêté le 02 Décembre 2010 dans à El Aiun, et a mené une grève de la faim pour protester contre sa situation désastreuse, le faite qui a affecté sa santé, il souffre de douleurs intenses au niveau de l'estomac selon le témoignage du Mr. Mansour Machdofi membre de la coordination des familles des détenus.
05) Daich Daf: Né en 1978 à El Aiun / Sahara occidental, arrêté le 03 Décembre 2010 à El Aiun, il souffre selon son épouse, «Hasna Chtioui" d’une mal vision, des douleurs au niveau de son oreille droite, en plus du diabète et que l’administration pénitentiaire lui a privé d’insuline, ce qui rend le taux de diabète atteint 3,5 grammes. 06) Abdul Jalil Laâroussi: Né en 1978 à El Aiun / Sahara occidental, arrêté le 12 Novembre 2010 à Boujdour / Sahara occidental, il souffre selon sa femme «Salma Aliwane" saignements aigue du nez (épistaxis), et des douleurs intenses au niveau de son genou droit à cause de torture avec une barre de fer lors de son arrestation. 07) Mohammed bouriale: Né en 1970 à El Aiun / Sahara occidental, arrêté le 8 Novembre 2010, selon le témoignage de son épouse "Salakha bouriale" il souffre des crises cardiaque et des complications d’une opération chirurgical qui a eu en 2009 au niveau de son cou. 08) Mohammed Bani : Né en 1969 à El Aiun / Sahara occidental, arrêté le 8 Novembre 2010, il souffre selon la coordination des familles de détenus Gdeim Izik de douleurs intenses au niveau de la tête après les complications de la torture qui as subi lors de l'enquête, et qui a abouti à une large blessure au niveau de sa tête, le faite qui à demander une opération chirurgicale qui à échoué a son tour en raison de l'absence de toute sentiment humain et de toute responsabilité du chirurgien qui a laissé un pansement à l'intérieur de la blessure qui a causé une grave infection plus tard. 09) Ahmed Sbaâi: Né en 1971 à El Aiun / Sahara occidental, arrêté le 08 Décembre 2010 à El Aiun, il souffre selon le membre de coordination des familles de détenus Mansour Machdofi des troubles cardiaque, ainsi des cas d’évanouissement.
10) Sidi Ahmed Lemjayed: Né en 1965 à El Aiun / Sahara occidental, activiste des droits humains, Président du Comité du soutien du plan de règlement des Nations Unies et la protection des ressources naturelles du Sahara occidental, arrêté le 26 Décembre 2010 à El Aiun, il souffre selon le témoignage de sa mère "Mailmnin Rguibi" des douleur au niveau de son épaule droite, sa main droite, et son pied gauche, comme il souffre aussi de douleurs au niveau de la colonne vertébrale. 11) Mohammed Mbarek Lefkir: Né en 1974 à El Aiun / Sahara occidental, arrêté en Novembre 2010, il souffre des troubles cardiaque, en plus de l'inflammation des reins.
12) Taki Machdofi : arrêté à El Aiun, souffre d'une allergies cutanées en particulier pendant la nuit à cause de l'humidité excessive à cause de la rareté des rayons solaire, en plus de plusieurs cas répétés d’évanouissement et des troubles cardiaque.

II) le droit à une alimentation équilibrée:
Selon les témoignages des familles de détenus, le programme de nutrition quotidienne de détenus est composé toujours du pain, des lentilles, des haricots, et des fèves, qui sont des repas principaux (déjeuner, dîner), et même le jour du Aïd al-Fitr, ce qui se considère comme une violation de leur droit d’avoir une alimentation équilibrée, le faite qui oblige les familles à fournir des repas frais supplémentaires lors de leurs visites.
III) le droit aux soins médicaux:
La majorité des détenus politiques Souffrent de diverses maladies dont certains chronique, causés par la torture pendant leur détention. Ces maladies sont variés selon les niveaux de blessure et d'infection, et en parallèle l'administration pénitentiaire a refusé dans de nombreux cas de fournir des traitements pour des maladies spécifiques qui menacent leur droit à la vie, comme le diabète, des troubles cardiaques, tels que le cas des détenus: ". Daich Daf» et «Mohammed Ayoubi".
IV) le droit à la visite:
L'administration pénitentiaire exerce toujours sa répression contre les détenus et les empêcher de toute sorte de contact avec les autres, même à travers la visite qui représente un soulagement pour les prisonniers, et que les familles ont le droit à la visite directe q’une fois ou au maximum deux fois par semaine, tandis que l'administration pénitentiaire pour n’autorise pas le reste des citoyens sahraouis qui viennent à la prison afin de visiter les détenus comme ce que s'est passé avec les membres du Comité pour la défense du droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental.
V) le droit de communiquer avec le monde extérieur:
L’administration pénitentiaire a réparti les 22 détenus qui se trouvent dans le quartier (J) dans la prison locale de Salé en cinq groupes afin de pouvoir utiliser le téléphone, qu’ils utilisent grâce a des cartes de recharge livrés par les familles, où l'administration empêches les membres d'un groupe quelconque d'utiliser le téléphone même dans les conditions d'urgence, sauf la journée qui lui est consacré, la même chose s'applique à la fourniture de radio, télévision, livres et journaux.
VI) L’intimidation, la violence et l'inspection:
Les détenus politiques sont cible d’une réprimande par les gardiens de prison, en plus l’inspection de leurs cellules, comme ce que c’est passé le 6 Septembre 2011 à dix-huit heures dans la chambre ou se trouve Mrs : Abdul Jalil Laaroussi, Sid Ahmed Lemjayed, Ibrahim Al-Ismaili, Zaoui Hussein, en plus des provocations, le harcèlement.
VII) La répartition des détenus dans les cellules:
Quartier (J):
Première cellule: Abdul Jalil Laaroussi, Sid Ahmed Lemjayed, Ibrahim Al-Ismaili, Zaoui Hussein.
Deuxième cellule: Toubali Abdullah Abdul Rahman Zayou, Mohammed Ayoubi. Troisième cellule: Abdullah Lekhfawni, Daich Daf, Abdullah Abhah. Quatrième cellule: Mohamed Lamine Hadi, Cheikh Banga, et Taki Machdofi. Cinquième cellule: Mohamed Tahlil, Dah Hassan, Bachir Khadda. Sixième cellule: Asfari Naama, Sbaai Ahmad. Septième cellule: Mohammed Bashir Butinguisah. Huitième cellule: Borial Mohammed, Mohammed Bani, Mohammad Embarak Lefkir. Note: (les numéros des chambres c’est uniquement pour la classification).
Quartier (A):
Dans lequel se trouve le prisonnier politique Sahraoui "Mohammed Khona Babit" qui soumis a l'isolement, comme nous indiquons que l'administration pénitentiaire a refusé de lui transférai vers le quartier (J) avec le reste de ses compagnons, malgré qu’ils ont fait plusieurs demandes pour le Ministère, ainsi qu’une série de négociations avec l’administration pour ce but, mais le rejet été la seul réponse.

Deuxièmement: le statut des familles:
La situation des famille est similaire de celle des détenues de Gdeim Izik, dont leurs circonstances sont difficiles en raison de la distance entre les villes de résidence au Sahara occidental et la ville de Salé / Maroc (1200 km) où se trouve cette prison, plus les charges élevés du voyage, de déplacement et de séjour (logement et nourriture), sans oublier les dépenses quotidienne pour les visites des détenus et d’autres.. Au niveau des conditions de visite à leurs proches détenus, les familles sont exposées à des pratiques racistes de la part des gardiens de prison, notamment pendant les périodes de la visite selon le témoignage de la coordination des familles.
Les familles souffrent également d'une série de comportements irresponsables lors de l’introduction des détenus politiques sahraouis devant le juge d'instruction dans le tribunal militaire permanant à Rabat, en plus de la difficulté des déplacements de Rabat à Salé pour soutenir leurs proches.
Troisièmement: Les autorités marocaines refusent une demande de CODAPSO pour une autorisation afin de visiter les détenus:
1) Le tribunal militaire permanent à Rabat:
Le Comité pour la défense du droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental, s’est présenté le mercredi 7 Septembre 2011 à 10h30 par une demande orale par le président du comité, M. «Sidi Mohamed Dadach" au juge d’instruction militaire à Rabat pour une visite au prisonniers destinée à tenir sur le statut des détenus politiques sahraouis (groupe Gdeim Izik) dans la prison de Salé, mais la décision du juge d'instruction a été le refus totale.
2) La direction générale des prisons à Rabat:
À 11h45, le comité pour la défense du droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental en la personne du président ", Sidi Mohamed Dadach" s’est présenté avec une demande écrite pour une rencontre urgente avec le directeur général de l'administration pénitentiaire "Hafid Benhashem" afin de lui permettre de visiter les détenus, mais ce dernier a rejeté la demande sans justification.
Quatrièmement : réunion du Comité avec l'Association Marocaine des Droits de l'Homme:
Les membres du comité de la défense le droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental ont rencontrés une représentante de l'Association marocaine des droits de l'homme dans son siège principal à Rabat le jeudi 8 Septembre 2011 à 11h00 , qui a confirmé le refus totale des autorités marocaines le droit à la visite au prisonniers politiques sahraouis dans la prison locale 2 à Salé, où Mme "Khadija Abenaou " membre du bureau central de l'AMDH à témoigné au comité que les autorités marocaines ont rejetés leur demande pour une visite au détenus Sahraouis. Comme nous signalons que les membres du Comité ont informé les représentants de l’AMDH la situation des détenus, notamment celle de la santé de plusieurs d'entre eux, en plus de mal traitement, l’intimidation, en plus du traitement dégradant et inhumain de l'administration pénitentiaire avec les familles lors des visites.
V): Résumé et recommandations :
D’après ce qui est vu par le Comité pour la défense du droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental CODAPSO, et a partir de sa grande préoccupation de la situation des détenus dans la prison locale 2 à Salé, et celle des familles des détenus qui résident dans la quartier Salam à Salé médina, et d’après les témoignages des familles des prisonniers, le Comité confirme le suivant:

- Les autorités marocaines après plus de 10 mois emprisonnent encore des citoyens civils Sahraouis et les poursuit devant le tribunal militaire permanent de Rabat dans des conditions très difficiles. - L’administration pénitentiaire confisque les droits de la plupart des détenus politiques sahraouis détenus surtout celui des soins medicaux le faite qui affecte sur leurs état de santé. - Les détenus sont soumis au mal traitement de la part des personnels de la prison, le faite qui menace leur intégrité physique. - Les cellules sont fouillées par les personnels de la prison d’une façon injustifié et provocante.
- Les détenus et leurs familles sont exposés à la discrimination ethnique par l'administration pénitentiaire et par les citoyens marocains en face de la porte de la prison.
Comme le Comité pour la défense du droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental est hautement préoccupé d’après ce qu’il a vu, et ce qu’il a eu des réalités sur la mauvaise situation des prisonniers politiques sahraouis incarcérés dans la prison marocaine de Salé 02, il déclare le suivant: - Sa forte condamnation au autorités marocaines qui continuent son arrestation sans procès pour plus de 10 mois dans des conditions difficiles le groupe de "Gdeim Izik».
- Son appel urgent au autorités marocaines afin que les détenus Sahraouis puissent réjouir de leurs droits surtout celui des soins médicaux.. - Son dénonce au traitement inhumain de l'administration pénitentiaire contre les prisonniers politiques sahraouis tel : l'inspection injustifié, l'abus et la provocation. - Sa condamnation au traitement dégradant des familles des détenus par l'administration pénitentiaire, et sa solidarité inconditionnelle avec eux dans leur combat pour la dignité des détenus.
- Son dénonce du refus du tribunal militaires et celui de la direction des prisons à la demande du Comité pour visiter les prisonniers politiques sahraouis afin de voir de prés leurs circonstances de vie dans la prison. - Son appel urgent à toutes les organisations internationales à faire pression sur l'Etat marocain pour libérer les prisonniers politiques dans les prisons marocaines, en particulier la prison locale 02 à Salé / Maroc.



Comité pour la défense du droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental https://webmail.green.ch/exchweb/bin/redir.asp?URL=http://www.codapso.org codapso@gmail.com