lundi, août 21, 2006

Communiqué Collectif des Défenseurs Sahraouis des Droits de l'Homme Français/espagnol

Communiqué Urgent de Collectif des Défenseurs Sahraouis des Droits de l'Homme
L'état marocain continue aujourd'hui de mener une politique de répression aveugle et atroce envers les civils sahraouis en essayant comme d'habitude de donner une fausse image de la réalité des ses exactions et de la situation catastrophique des droits de l'homme au Sahara Occidental.
L'état marocain a essayé et continue d'essayer de pratiquer ses méthodes de diffamation soit au niveau du bilan modeste de l'IER qui demeure au solde du Makhzen, soit au niveau de son incapacité de respecter les droits humains au Sahara Occidental.
Les autorités marocaines ont procédé le 14 juillet 2006 à l'arrestation et à la torture de nombreux ex-prisonniers politiques sahraouis libérés récament par le Maroc dont on cite Yaya Bachir, Haddad Mahmoud Mustapha, Terki Malaaynin et Rachdi Mahmoud.
Les forces marocaines ont aussi kidnappé le 16 juillet 2006 l'ex-prisonnier politique sahraoui Taoubali Elhafed qui a subi une longue séance de torture systématique avant son incarcération. La torture systématique et le traitement inhumain des forces des GUS soutenues par la DST marocaine n'ont pas épargné Mr Brahim Sabbar, secrétaire générale de l'association sahraouie des victimes des graves violations des droits humains perpétrées par le Maroc, Mohamed Sbaai, membre de l'association et l'ex-prisonnier politique sahraoui Haddi Sidi Mahmoud (alias Kaynane) ainsi que son frère Haddi Saleh, victime lui aussi des exactions marocaines dans les locaux de la Police marocaine. Les quatre victimes sahraouies ont été arrêté par une unité des GUS à l'entrée sud de la ville d'El-Ayoune/Sahara Occidental après leur retour de la ville de Boujdour. Et au lieu d'ouvrir une enquête par les autorités judiciaires sur ces faits accablants, l'appareil pénitentiaire marocain les a accusé à tort avant de les condamner à des peines de prison (confirmées en appel le 20 juillet 2006) allant d'un ans avec sursis jusqu'à 3 ans fermes lors d'un procès douteux et scandaleux que l'état marocain a bien préparé en empêchant les familles des détenus sahraouis ainsi que les défenseurs des droits humains à y assister et en privant les avocats de de leurs droits.

Le 12 juillet 2006, les agents des services de renseignements marocains ont arrêté trois jeunes sahraouis : Dah Boumrahe, Omar Alamine Elyazid, Zaghame Ghali, suite à des manifestations pacifiques qui ont eu lieu à Smara/Sahara Occidental et réclamant le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Les trois sahraouis ont été transféré en urgence vers le centre de détention marocain «Prison Noire / Carcel Negra » à El-Ayoune/Sahara Occidental.

Le 26 juillet 2006, le prisonnier politique sahraoui Lehmam Salama fut victime d'une tentative de liquidation physique exécutée par un prisonnier marocain du droit commun à la prison d'Inzeghane/Agadir/Maroc sans que les autorités marocaines ouvre une enquête, ce qui prouve son implication dans les faits. Lehmame Salama a subi de nombreuses interventions chirugicales à l'hôpital Hassan II d'Agadir/Maroc.
Face à ces graves violations, le collectif des défenseurs sahraouis des droits humains déclare ce qui suit :

- Sa condamnation ferme de toutes les exactions et les pratiques de répression que mène l'état marocain contre les Sahraouis dont les défenseurs des droits humains et les prisonniers politiques.

- Sa condamnation totale de toutes les peines d'emprisonnement infligées par l'état marocain à l'encontre de Mr Sabbar Brahim, Mahmoud Haddi et Saleh Haddi.

Le collectif des défenseurs sahraouis des droits humains demande la libération immédiate et sans conditions de tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et réclame :
• Une intervention urgente de toutes les organisations internationales et personnalités pour mettre fin aux violations marocaines des droits de l'homme au Sahara Occidental.
• L'ouverture d'une enquête juste et neutre sur les crimes commis par l'état du Maroc contre les prisonniers politiques sahraouis et les défenseurs des droits humains.
Le collectif des défenseurs sahraouis des droits humains demande aux gouvernements démocrates et aux organisations internationales de tout mettre en oeuvre pour condamner les violations marocaines et de priver le Maroc de son siège au sein du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.

CDDHSO
Fait à El-Ayoune/Sahara Occidental
Le 22/07/2006

Comunicado Urgente de Colectivo de los Defensores saharauies de los Derechos del hombre


El estado marroquí continúa hoy llevando una política de represión ciega y atroz hacia los ciudadanos saharauis, tratando como de costumbre de dar una imagen falsa de la realidad de sus abusos y de la situación catastrófica de los derechos del hombre en el Sáhara Occidental.
El estado marroquí trató y continúa tratando de practicar sus métodos de difamación por medio del balance modesto del IER que queda en el saldo del Makhzen, dejando claro su incapacidad de respetar los derechos humanos en el Sáhara Occidental.
Las autoridades marroquíes procedieron el 14 de julio de 2006 a la detención y a la tortura de numerosos expresos políticos saharauies liberados se recientemente por Marruecos, entre ellos: Yaya Bachir, Haddad Mahmoud Mustapha, Terki Malaaynin y Rachdi Mahmoud.
Las fuerzas marroquíes también secuestraron el 16 de julio de 2006 Al expreso político saharaui Taoubali Elhafed que sufrió una sesión larga de tortura sistemática antes de su encarcelamiento. La tortura sistemática y el tratamiento inhumano de las fuerzas de los GUS sostenidas por el DST marroquí escatimaron a Mr Brahim Sabbar, secretario general del la asociación y el expreso político saharaui Haddi Sidi Mahmoud (alias Kaynane) así como su hermano Haddi Saleh, víctima él también de los abusos marroquíes en los locales de la Policía marroquí. Las cuatro víctimas saharauis fueron detenidos por una unidad de los GUS a la entrada meridional de la ciudad de El Aaiún / Sáhara Occidental después de su vuelta de la ciudad de Bojador. Y en lugar de abrir una investigación por las autoridades judiciales sobre estos hechos abrumadores, el aparato penitenciario marroquí les acusó sin razón antes de condenarlos a condenas (confirmadas en sentencia el 20 de julio de 2006) a 3 años firmes en el momento de un proceso dudoso y escandaloso que el estado marroquí preparó bien impidiendo a las familias de los detenidos saharauis a asistir, así como a los defensores de los derechos humanos verlos y privando a los abogados de sus derechos.
El 12 de julio de 2006, los agentes de los servicios de inteligencia marroquíes detuvieron a tres jóvenes saharauis: Dah Boumrahe, Omar Alamine Elyazid, Zaghame Ghali, en respuesta a las manifestaciones pacíficas que se efectuaron en Smara / Sáhara Occidental, reclamando el derecho a la autodeterminación del pueblo saharaui.
Los tres saharauis han sido trasladados con urgencia hacia el centro marroquí de detención " Prisión Negra / Carcel Negra " en El-Aaiún / Sáhara Occidental.
El 26 de julio de 2006, el preso político saharaui Lehmam Salama fue víctima de una tentativa de liquidación física ejecutada por un preso marroquí de derecho común en la prisión de Inzeghane / Agadir / Marruecos sin que las autoridades marroquíes abran una investigación, lo que prueba su implicación en los hechos. Lehmame Salama sufrió numerosas intervenciones quirúrgicas en el hospital Hassan II de Agadir / Marruecos.

Frente a estas violaciones graves, el colectivo de los defensores saharauies de los derechos humanos declara siguiente:

• Condenamos enérgicamente todos los abusos y las prácticas de represión que lleva el estado marroquí contra los saharauis entre los que se encuentran los defensores de los derechos humanos y los presos políticos.
• Condenamos enérgicamente las penas de encarcelamiento infligidas por el estado marroquí contra Mr Sabbar Brahim, Mahmoud Haddi y Saleh Haddi.
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El colectivo de los defensores saharauis de los derechos humanos pide la liberación inmediata y sin condiciones de todos los presos políticos saharauis en las prisiones marroquíes y reclamamos:
• Una intervención urgente de todas las organizaciones internacionales y las personalidades para poner fin a las violaciones marroquíes de los derechos del hombre en el Sáhara Occidental.
• La obertura de una investigación justa y neutra sobre los crímenes cometidos por el estado de Marruecos contra los presos políticos saharauis y los defensores de los derechos humanos.
El colectivo de los defensores saharauis de los derechos humanos les pide a los gobiernos demócratas y a las organizaciones internacionales poner en acción todo lo necesario para condenar las violaciones marroquíes y para privar a Marruecos de su asiento en el seno del Consejo de los derechos del hombre de la ONU.

CDDHSO
El Aaiún/Sahara Occidental
22/07/2006