samedi, juillet 22, 2006

Confirmation des condamnations

Lettre d’information

Le tribunal de deuxième instance (deuxième degré) d’El-Ayoune, a réaffirmé, lors de l’audience d’aujourd’hui Jeudi 20 Juillet 2006, les sentences injustes et injustifiées, que le tribunal de première instance de la même ville avait prononcé, le Lundi 27 Juin 2006, contre le secrétaire général de l’Association Sahraouie SABBAR Brahim et l’ex-détenu politique sahraoui HADDI Sidi Ahmed Mahmoud Elkainan.
Le tribunal de première instance avait condamné trois détenus politiques sahraouis arrêté le 17 Juin 2006 à l’entrée de la ville d’El-Ayoune alors qu’ils revenaient de la ville de Boujdour où ils avaient assisté à la constitution d’une section locale de l’Association Sahraouie. Les sentences de première instance étaient comme suite :
SABBAR Brahim, deux ans de prison fermes
HADDI Ahmed Mahmoud Elkainan, trois ans fermes
HADDI Saleh, frère de HADDI Ahmed Mahmoud, un an avec sursis.
Il est à rappeler également, que SBAI Ahmed, membre du conseil de coordination de l’Association Sahraouie et membre du Comité pour la Protection des Détenus de la Prison Noire, était en compagnie des trois détenus politiques sahraouis et se trouvent actuellement avec eux en prison noir, chargé par de fausses accusations. SABBAR Brahim, s’attend également à un autre jugement chargé de même accusations que SBAI.
Ces accusations ne trouvent de base dans la réalité que les positions politiques de ces détenus en relation avec le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, de même que leurs activités en tant que défenseurs des droits humains au Sahara Occidental.
Par ces jugements iniques et injuste, le Maroc prouve encore un de fois de plus qu’il refuse de respecter les droits humains au Sahara Occidental et qu’il continuera à faire subir aux civiles sahraouis les exactions de ses forces répressives sans aucune considération ni aux appels interminables de la communauté internationale ni au droit international.