vendredi, décembre 21, 2007

Arrestation de deux défenseurs des Droits Humains et Libération de A.Sbai



Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H –

Lettre d’information
El-Ayoune – Sahara Occidental
Mercredi 19 décembre 2007

Arrestation de deux défenseurs des Droits Humains et Libération de Mr. Ahmed SBAI

Un groupe de la police marocaine, sous les ordres du tortionnaire Mr. Aboulhassan ICHI, a arrêté deux défenseurs sahraouis des droits humains le vendredi 14 décembre 2007 à l’avenue SMARA, vers 22 :15 GMT. Mr. Daha Rahmouni, membre du bureau exécutif de l’asvdh, et Mr. Brahim ELANSARI, membre de l’AMDH (section d’El-Ayoune) et membre de la voie démocratique (Partis politique de la gauche radicale marocaine) ont été conduit à la Wilaya de la sûreté d’El-Ayoune, où ils ont été insulté, maltraité, tabassé, les yeux bandés, et ont été contraints à signé des procès verbaux qu’ils n’ont pas pu lire. Les deux défenseurs n’ont été libéré que Dimanche 16 décembre 2007 vers 20 :00 GMT.
Dans ce contexte, le défenseur des droits humains, et membre du codesa, Mr. Fakkou LEBEIHI, a été arrêté lundi 17 décembre 2007 à Smara, et déclare avoir été maltraité et insulté. Mr. LEBEIHI a été libéré deux heures après son arrestation.
Par ailleurs, le membre du conseil de coordination de l’asvdh, Mr. Ahmed SBAI, qui avait été condamné à un an et demi de prison ferme par la cour d’El-Ayoune, a été libéré lundi 17 décembre 2007 après avoir purgé sa peine. L’asvdh, à cette occasion, se félicite pour la libération de son membre, et félicite Mr. SBAI et sa famille. L’asvdh saisie également cette occasion pour réitérer sa revendication de libérer tous les détenus politiques sahraouis, parmi eux le secrétaire général Mr. Brahim SABBAR.


English

Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -

Newsletter
El-Ayoune-Western Sahara
Wednesday, December 19, 2007

Arrest of two defenders for Human Rights and Liberation of Mr. Ahmed SBAI

A group of Moroccan police, under the orders of the torturer Mr. Aboulhassan ICHI, arrested two Saharawi human rights defenders on Friday, December 14, 2007 at the SMARA Avenue, around 22: 15 GMT. Mr. Daha Rahmouni, a member of the executive bureau of the asvdh, and Mr. Brahim ELANSARI member of the AMDH (section of El-Ayoune) and member of the democratic path (Morocco radical left political party) were led to the Wilaya of the security of El-Ayoune, where they were insulted, ill-treated, beaten, blindfolded, and were forced to sign the minutes they were unable to read. Both defenders have been released that Sunday, December 16, 2007 to 20: 00 GMT.
In this context, the human rights defender and member of codesa, Mr. Fakkou LEBEIHI, was arrested Monday, Dec. 17, 2007 in Smara, who declared that he had been ill-treated and insulted. Mr. LEBEIHI was released two hours after his arrest.
In addition, the member coordinating council of the asvdh, Mr. SBAI Ahmed, who had been sentenced to a year and half of jail by the court of El-Ayoune, was released Monday, December 17, 2007 after serving his sentence. The asvdh, on this occasion, welcomes the release of its member, and congratulates Mr. SBAI and his family. The asvdh, on this opportunity, reiterates its demand to release all Saharawi political detainees, among them the Secretary General Mr. Brahim SABBAR.

dimanche, décembre 16, 2007

CONDOLEANCES


Notre ami Robert Emery est décédé aujourd’hui dimanche 16 décembre 2007.
Membre de la Ligue Suisse des Droits de l’homme, membre fondateur du BIRDHSO (Bureau International pour le Respect des Droits de l’Homme au Sahara Occidental), il a été au cours de sa vie de tous les combats pour la justice sociale, le respect des droits humains et pour la paix.
Son engagement en faveur des droits du peuple sahraroui avec son épouse Marguerite a été récompensé en 2002 par le Prix des droits de l'homme de la section suisse de la Société Internationale pour les Droits de l'Homme, "en reconnaissance de son engagement en faveur de la défense des droits humains au Sahara Occidental et au Maroc.

Nous présentons à Marguerite et à sa famille nos sincères condoléances. Robert restera un exemple pour nous tous dans le combat pour un monde avec plus de justice, de tolérance et de paix.

Des messages peuvent être envoyer à notre adresse : birdhso@birdhso.org

samedi, décembre 15, 2007

6ème Session (suite) du Conseil des Droits de l’Homme




6ème Session (suite) du Conseil des Droits de l’Homme.
Genève, 10-14 Décembre 2007



11 Décembre 2007

Monsieur le Président,
La Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique (WIFDY) estime qu’au moment ou l’organisation des Nations Unies entame le lancement de la célébration, pendant une année, du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme pour en faire une « réalité vivante », plusieurs peuples souffrent encore sous le joug de la colonisation. Parmi ceux-ci, le peuple sahraoui qui continue de se voir nié son droit à l’autodétermination.
Depuis son occupation illégale du Sahara Occidental il y a plus de 3 décennies, le Maroc a divisé ce territoire et son peuple par un mur de séparation, contraint une grande partie de la population à l’exil forcé et continue de soumettre l’autre partie à des mesures de répression aussi arbitraires qu’illégales, à des sanctions collectives à l’humiliation et à la tyrannie.
Si la persistance de la torture, son étendue et la pratique des enlèvements se sont aggravés dans les villes du Sahara Occidental -le Maroc refuse toujours de fournir des informations concernant le sort de 15 jeunes disparus le 25 décembre 2005, plus de 500 civils sahraouis et 151 prisonniers de guerre- la répression des prisonniers qui a suivi les manifestations pacifiques réclamant l’autodétermination du peuple sahraoui, et qui secouent régulièrement le Sahara Occidental et le sud du Maroc, va croissant. Pour le seul mois de novembre, 40 personnes, dont liste jointe, ont été emprisonnées et maltraitées pour avoir réclamé l’autodétermination du peuple sahraoui et la libération des prisonniers politiques.
Après la dissolution de la section Sahara du Forum Vérité et Justice en juin 2002, les autorités marocaines refusent l’agrément à toutes sortes d’associations dans les territoires sahraouis occupés. C’est le cas notamment pour le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (CODESA) dont le congrès constitutif, prévu le 07 octobre 2007, a été empêché par les autorités marocaines. Il en est de même pour l’Association sahraouie des victimes des violations des droits de l’homme (ASVDH), dont le Président, M. Brahim Sabbar et deux autres membres, MM. Ahmed Sbai et Mohamed Tahlil croupissent toujours en prison. Le Maroc bloque également l’accès à tous les sites Web dédiés à la question du Sahara Occidental et entrave la participation de défenseurs des droits humains aux colloques internationaux. Mme El Ghalia Djimi, vient d’en faire les frais puisque les autorités marocaines l’ont empêchée de participer à la 4ème plate forme de Dublin pour les défenseurs des droits de l’homme, organisé le 22 novembre dernier par l’association irlandaise pour la protection des droits de l’homme « Frontline ».
Le Maroc, comme c’est le cas de toutes les puissances occupantes, ne se contente pas seulement d'occuper illégalement le Sahara Occidental en réprimant ses habitants pour les empêcher d'exprimer leur aspiration à la liberté, mais accapare, de manière aussi illégale, ses richesses naturelles. Pourtant, et ce jour, aucun pays au monde, aucun organisme y compris les Nations Unies et l’Union Africaine ne reconnaissent la prétention de souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental
Au Sahara Occidental, la torture ne constitue pas des faits isolés, des bavures ou des dépassements, mais bel et bien une pratique administrative courante, employée de manière systématique à l’encontre des manifestants, dont le seul et unique tort est de réclamer un référendum d’autodétermination, confirmé avec forces par toutes les résolutions de l’ONU, mais que le Maroc s’obstine à bloquer indéfiniment.
Ces faits, en totale contradiction avec les principes de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l'homme, mettent en évidence la nécessité du déploiement immédiat d'une présence internationale de protection des défenseurs sahraouis des droits de l'homme et des populations civiles sahraouies de manière générale. Le Haut Commissariat aux droits de l’homme doit disposer d’un bureau dans les territoires non autonomes du Sahara Occidental et le Conseil des droits de l’homme, doit quant à lui, être saisi, en permanence, de la question aussi longtemps que le peuple sahraoui n’aura pas exercé son droit à l’autodétermination.

Je vous remercie.
3ème point de l'ordre du jour : Promotion de tous les droits de l'homme, civils politiques, économiques, sociaux et culturels y compris le droit au développement

INFORME SOBRE LA MISION DE OBSERVACION REALIZADA EN EL AAIUN (SÁHARA OCCIDENTAL) DEL 13 AL 15 DE NOVIEMBRE DE 2007, DEL OBSERVATORIO DE DERECHOS HUMAN

Conférence à Naples, Italie

Le 7 décembre 2007 s’est tenue à l’Institut Italien pour les études philosophiques de Naples, une conférence dont le thème était « Sahara Occidental Occupé : légalité internationale et violation des Droits de l’Homme »

Cette conférence était organisée par le Conseil de l’Ordre des Avocats de Naples.

Omar MIH, représentant du Front Polisario à Rome, a fait un rappel historique de la situation découlant de la colonisation espagnole puis de l’occupation marocaine, de la guerre ayant abouti au cessez le feu de 1991, et a parlé des perspectives actuelles de solution en rappelant la position constante des institutions internationales et de l’impérieuse nécessité que le référendum décidé par les multiples résolutions des Nations Unies, dont la dernière en date du 30 octobre 2007, soit enfin organisé, pour que le peuple sahraoui puisse exercer son droit inaliénable à l’autodétermination.

Ennama ASFARI, juriste et militant sahraoui des Droits de l’Homme, dont il faut rappeler qu’il a lui-même fait l’objet d’une condamnation par la justice marocaine dans les TO, a témoigné de la situation actuelle dans les territoires occupés, et de la résistance pacifique de toute la population. Il a rappelé l’historique de la résistance non violente dans les TO depuis l’occupation marocaine de 1975, la répression brutale dont les sahraouis ont été victimes, son père ayant lui-même été « disparu forcé » pendant 16 années. Il a insisté sur l’importance de cette résistance non violente et de la nécessité du soutien de l’opinion publique et de la communauté internationale à la lutte exemplaire du peuple sahraoui.

Nicola QUATRANO, Magistrat à Naples, a témoigné de la réalité de l’identité nationale sahraouie portée non seulement par les militants mais qui est surtout profondément enracinée dans la population. Il a souligné avec force que l’Etat Marocain ne pouvait nier cette identité Il a relaté les graves violations des droits de l’homme dont sont victimes les populations des territoires occupés, dont il a été personnellement témoin, et des obstacles qui sont faits aux étrangers qui se rendent dans les Territoires pour tenter de les empêcher de témoigner de ce qui s’y passe.

France WEYL, Avocat à Paris, membre de Droit Solidarité et de l’Association Internationale des Juristes Démocrates, a témoigné des procès dont sont victimes les manifestants et les militants des droits de l’Homme. Elle a parlé de ses rencontres avec les militants des droits de l’homme, les familles de prisonniers. Elle a insisté sur l’importance des observateurs étrangers, dont la présence gène manifestement les autorités marocaines et permet parfois de d’aboutir à des condamnations moins lourdes. Elle a également témoigné de l’importance pour les sahraouis des missions civiles et de la présence à tout moment de toutes sortes d’observateurs étrangers.

Puis sont intervenus, Mr Francesco SCALA, et Mr Antonio TAFURI, représentants du Conseil de l’Ordre de Naples, Mr Alessandro FUCITO, conseiller municipal de Naples, Mme Isadora D’AIMMO Membre de l’Exécutif de la Province de Naples, et Mme Luisa BOSSA Conseillère de la Région de Campania, qui chacun à sa manière a salué l’initiative et souhaité qu’elle puisse déboucher sur d’autres initiatives, de soutien, de solidarité et d’envoi de missions d’observateurs dans les TO.

Il faut saluer cette initiative et souhaiter qu’elle puisse se renouveler partout en Europe.

mercredi, décembre 05, 2007

Jugement de trois détenus politiques sahraouis reporté au 9 janvier 2008






Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H –

Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara Occidental
Mercredi 5 décembre 2007

Jugement de trois détenus politiques sahraouis reporté au 9 janvier 2008

Le procès de trois détenus politiques sahraouis, Mr. Mohamed BOUTABAA, Mr. Nafai SAH et Mr. Mohamed EBOUSSATI, a été reporté par la cour de premier degré d’El-Ayoune, au 9 janvier 2008. Les trois détenus politiques ont comparu, aujourd’hui mercredi 5 décembre 2007, devant la cour de premier degré, et ont été soutenu par un groupe d’avocats sahraouis et six observateurs internationaux (cinq espagnols et un suisse). Le procès s’est déroulé, comme d’habitude sous des mesures extraordinaires et une forte présence des services sécuritaires marocains.
Nous rappelons que Mr. Mohamed BOUTABAA est accusé d’avoir brûlé une voiture d’un militaire, alors que Mr. Nafai SAH et Mr. Mohamed ELBOUSSATI sont accusés d’avoir brûlé une voiture de police.
Ces trois détenus politiques sahraouis ont déclaré qu’ils vont entamé une grève de la faim de 48 heures à partir de jeudi 6 décembre 2007 pour revendiquer leur droit à la visite et d’être traités en tant que détenus politiques.

English
Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -
Newsletter
El-Ayoune-Western Sahara
Wednesday, December 5, 2007

Judgment of three Saharawi political detainees postponed to January 9, 2008

The trial of three Saharawi political prisoners, Mr. Mohamed BOUTABAA, Mr. Nafai SAH and Mr. Mohamed EBOUSSATI, was postponed by the court of first instance of El-Ayoune, to January 9, 2008. The three political prisoners have appeared today Wednesday, December 5, 2007, before the court of first instance, and have been supported by a group of Sahrawi lawyers and six international observers (five Spanish and one Swiss). The trial took place, as usual under extraordinary measures and a strong presence Moroccan security services.
We recall that Mr. Mohamed BOUTABAA is accused of having burned a car of a military, while Mr. Nafai SAH and Mr. Mohamed ELBOUSSATI are accused of having burned a police car.
These three Sahrawi political prisoners said they will begin a hunger strike for 48 hours from Thursday, December 6, 2007 in order to claim their right to visit and to be treated as political prisoners.

Jugement de Mr. TAHLIL en Appel


Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H –

Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara Occidental
Mardi 4 décembre 2007

Jugement de Mr. TAHLIL en Appel

Le président du Comité Locale de l’ASVDH à Boujdour, Mr. Mohamed TAHLIL, a comparu, aujourd’hui mardi 4 décembre 2007, devant la cour d’appel à El-Ayoune. Mr. TAHLIL, qui avait été condamné à trois ans de prison ferme le mercredi 19 septembre 2007 par la cour de premier degré, a été soutenu par des avocats sahraouis, cinq observateurs espagnols et un observateur suisse. La cour d’appel a décidé de réduire la peine de Mr.TAHLIL de trois ans à deux ans de prison ferme.
Nous rappelons également que Mr. TAHLIL avait été arrêté, lundi 16 juillet 2007 à son retour de la Mauritanie, au poste de control sur la frontière Mauritanie – Sahara Occidental, et avait été conduit au poste de police à Dakhla, après l’avoir tabassé et menotté devant le public sans aucun délit. Aussi, Mr. TAHLIL avait été arrêté mardi 17 avril 2007, à un point de control, à l’entrée de la ville d’El-Ayoune, par un groupe d’agent de police marocain, dont, Mr. Aziz (surnommé Touhima, officier de la police judicaire) et Mr. ELKAMOURI (officier de la police judicaire) avant de l’expulsé de la ville le 18 du même moi. Mr. TAHLIL avait été Condamné, le 13 août 2005, à 3 ans de prison ferme, cette peine qui avait été confirmé en appel le 25 janvier 2006, et libéré le 22 avril 2006. Il a également été détenus, torturé et abandonné dans le désert, à 50 kms de la ville de Boujdour, le 30 avril 2006. Le 11 août 2006, les autorités marocaines, à Boujdoour, avaient refusé de lui octroyer son passeport. Le 11 octobre 2006, Mr. TAHLIL a été retenu et interrogé durant 4 heures à la frontière mauritanienne lors de son retour de Nouadhibou, puis arrêté une deuxième fois à 40 km de Dakhla. Il a été retenu au commissariat de police durant 24 heures, insulté et battu. Ses affaires personnelles, inclus un téléphone portable et 2000 dirhams ont été confisqués

Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -
English Newsletter
El-Ayoune-Western Sahara
Tuesday, December 4, 2007

Trial of Mr. TAHLIL in Appeal

The Chairman of the Local Committee of the ASVDH in Boujdour, Mr. Mohamed TAHLIL, appeared today Tuesday, December 4, 2007, before the Court of Appeals at El-Ayoune. Mr. TAHLIL, who had been sentenced to three years of prison Wednesday, September 19, 2007 by the court of first instance, was supported by Sahrawi lawyers, five observers from Spain and an observer from Switzerland. The appellate court decided to reduce the sentence against Mr.TAHLIL from three years to two years of prison.
Mr. TAHLIL was arrested on Monday July 16, 2007, while travelling back from Mauritania, at the post control on the border Mauritania-Western Sahara, and was led to the police station in Dakhla, after having beaten him and cuffed his hands in public without any offence. Also, Mr. TAHLIL was taken into custody on Tuesday April 17, 2007, detained at a check-point into El-Ayoune by a group of Moroccan policeman, among them, a Mr. AZIZ (called Touhima, a senior police officer) and Mr. ELKAMOURI (another senior police officer) before being expelled from the city on the 18th of the same month. Mr. TAHLIL was also arrested on 13 August 2005, condemned to 3 years of prison. This sentence was confirmed in appeal on 25 January 2006; he was released on 22 April 2006. He was again arrested, tortured and abandoned in the desert, 50 kms far from the town of Boujdour, on 30 April 2006. On 11 August 2006, the Moroccan authorities in Boujdoour had refused to grant him his passport. On 11 October 2006, Mr. TAHLIL was arrested and questioned for 4 hours at the Mauritanian border at the time of his return from Nouadhibou; he was then arrested a second time at 40 km far from Dakhla. He was detained in the station police for 24 hours, and was insulted and beaten. His personal effects included a mobile phone and 2000 dirhams, which were confiscated.

La nouvelle mascarade de la justice marocaine


Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H –

Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara Occidental
Lundi 3 décembre 2007

La nouvelle mascarade de la justice marocaine

La cour de premier degré à El-Ayoune, a condamné, aujourd’hui lundi 3 décembre 2007, le président du Comité local de l’ASVDH, à Boujdour, Mr. Mohamed TAHLIL, à une amende de 120 MDH. La cour, pour éviter que sa nouvelle mascarade ne se déroule pas devant les observateurs internationaux qui sont venus soutenir Mr. TAHLIL, a prononcé sa sentence avant l’arrivée des avocats et des observateurs et sans la présence de Mr. TAHLIL.
Cette nouvelle mascarade de la cour marocaine prouve que les accusations contre Mr. TAHLIL et les membres de l’ASVDH, Mr. Brahim SABBAR, Mr. Ahmed SBAI, ainsi que tous les détenus politiques sahraouis, ne sont que des mises en scènes basée sur des mensonges dans le but de freiner les activités des défenseurs sahraouis des droits humains.
Ce nouveau jugement de Mr. THLIL, qui s’attend à un nouveau procès en appel demain mardi 4 décembre 2007, ainsi que le déroulement du jugement et la sentence, prouve le manque de crédibilité de la justice marocaine.

English
Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -

Newsletter

El-Ayoune-Western Sahara
Monday, December 3, 2007

The new masquerade of justice Moroccan

The court of first instance to El-Ayoune has condemned today Monday, December 3rd 2007, the chairman of the local committee of the ASVDH in Boujdour, Mr. Mohamed TAHLIL, to a fine of 120 MDH. The court, in order to avoid a new ridiculous situation in front of the international observers who have come to support Mr. TAHLIL, pronounced this sentence before the arrival of lawyers and observers and without the presence of Mr. TAHLIL.
This new farce of the Moroccan court proves that the charges against Mr. TAHLIL and members of the ASVDH, Mr. Brahim SABBAR, Mr. Ahmed SBAI, and all Sahrawi political detainees, are only staging based on lies in the aim of curbing the activities of Saharawi human rights defenders.
This new trial for Mr. THLIL, who expects a new trial on appeal tomorrow, Tuesday, December 4, 2007, as well as the carry out of the trial and the sentence, demonstrates the lack of credibility of Moroccan justice.

La Liga Española Pro Derechos Humanos concede un premio al activista saharaui El Mami Amar Salem



CODESA. COLECTIVO DE DEFENSORES SAHARAUIS DE LOS DERECHOS HUMANOS
El Aaiun. Sahara Occidental. 30/11/2007


La Liga Española Pro Derechos Humanos concede un premio al activista saharaui El Mami Amar Salem.
El activista saharaui de derechos humanos El Mami Amar Salem, presidente del Comité saharaui contra la Tortura de Dajla, recibió en la sede de la Liga Española Pro Derechos Humanos un premio por su activismo a favor de los derechos humanos en el Sahara Occidental.
Este acontecimiento contribuye a dar a conocer las graves violaciones de derechos humanos cometidas por parte del estado marroquí contra la población civil saharaui. Se trata del reconocimiento a este activista que dedica su esfuerzo a la lucha contra la tortura en Dajla, Sahara Occidental.
La entrega de este premio al activista saharaui se suma a los otros premios que han recibido los demás activistas saharauis de derechos humanos, que están realizando giras de sensibilización a lo largo de todo el mundo. La secretaría del Colectivo de Defensores Saharauis de los Derechos Humanos (CODESA) aprovecha la ocasión para felicitar a El Mami Amar Salem y al Comité Saharaui contra la tortura de Dajla y pide a Marruecos que abandone su política de destierro contra activistas saharauis de derechos humanos, como el caso de El Mami y le devuelva su documentación que le fue sustraída en la frontera entre el Sahara ocupado y Mauritania

CODESA




Collectif des Défenseurs Sahraouis des droits de l'hommeEl Aaiun / Sahara Occidental

collectif.shrd@gmail.com

November 29th, 2007.

Statement

Recently, there has been information about the digging of a mass grave, which was found accidentally by the Moroccan authorities, near the Carcel Negra (the Black Prison) in El Aaiun, Western Sahara on November 20th, 2007.On Wednesday, November 28th, 2007, the Moroccan T.V. channels RTM and 2M broadcast the information, and presented some old people to say that the graveyard goes back to the 1930s and the remaining bones are of their ancestors. The Collective of the Saharawi Human Rights Defenders, CODESA, sheds light on the following observations,
· The process of extracting the dead people‚s remains was not compatible with the normal legal processes, but it was a surprising event that the Moroccan authorities had to cope with after it was discovered while digging for completely different purposes.
· The Moroccan authorities kept silent for about a week without mentioning the event.
· They relied on the testimony of ordinary people in a matter that requires very precise and sophisticated scientific methods to know the truth,
Thus, we in the CODESA, question the conclusions that the Moroccan authorities are trying to market after a complete secrecy of the issue for more than a week. Believing that the collective grave is very likely to be related to the Sahrawi disappeared whose fate is still unknown, and who were victims of massive killing by the Moroccan regime in the Western Sahara during the 1970s and 1980s,Taking into account the Sahrawi abducted who passed through the Carcel Negra during the years 1976,1977,1978,1979, of whom those who escaped death still confirm that many of them had lost their lives there.Considering that the unveiling of the fate of all the Sahrawi disappeared and the opening of an investigation on the collective graves of the Sahrawis, victims of the flagrant violations of human rights, is the struggle of all the human rights and democracy defenders, we 1. Denounce the hastiness in making ready-made judgements on the identity and age of the remains of these dead Sahrawis found in the same grave.2. Call the Moroccan state to open a serious scientific investigation and publish a detailed report on the nature of this collective grave.3. Call the Moroccan authorities to re-bury the remaining bones in a known graveyard after being sure of their identity.

Condamnation de Sadik Boullahi: lettre aux autorités marocaines

A Paris, le 19 novembre 2007

Monsieur Mohamed RADI
Ministre de la Justice du Royaume du Maroc
Place El Mamounia
Rabat
s/s Mr Hachem ALAOUI
+ fax 212 037 40 23 98
+ Alaoui@justice.gov.ma

Monsieur Chakib Benmoussa
Ministre de l’Intérieur
s/c Palais Royal, Touarga,
Rabat + Fax : 212 037 768 656
+ egov@mmsp.gov.ma

Monsieur le Procureur Général du Roi
Cour d’Appel de Laayoune
Quartier Administratif - Laayoune

+ fax 212 04 889 46 02


Monsieur Le Ministre de la Justice,
Monsieur le Ministre de l’Intérieur,
Monsieur le Procureur Général du Roi,


Nous avons appris avec une particulière émotion que le militant sahraoui des droits de l’homme Sadik BOULLAHI qui avait été arrêté le vendredi 27 juillet 2007, à Guelmim, a été condamné par le Tribunal de Première Instance d’El-Ayoune, à la peine de 6 mois d’emprisonnement ferme.
Monsieur Sadik BOULLAHI est un rescapé du bagne secret Kalaat M’Gouna où il a passé 10 ans comme « disparu forcé. Il a été arrêté juste après avoir accueilli la Mission Civile Internationale d’Observation et d’Enquête qui s’est déroulée du 16 au 30 juillet 2007 dans les Territoires du Sahara Occidental contrôlés par l’Etat Marocain.
Il restait le seul, avec Soukhaina Gdahlo Sid, des 13 ex-disparus qui depuis le début des manifestations du 20 mai 2005 n’avait pas encore été inquiété et arrêté.
Il était poursuivi et a été condamné pour « création d’une association non autorisée » en l’espèce l’Association Sahraouie des Victimes des Violations Graves commises par l’Etat Marocain (ASVDH) dont Mr Brahim SABBAR, secrétaire général, est actuellement détenu à la Prison Noire de El-Ayoune pour les mêmes faits et après avoir été lui-même disparu forcé durant la même période.

La condamnation dont il a fait l’objet est manifestement une tentative d’intimidation contre les défenseurs des Droits de l’Homme et une mesure de rétorsion à la suite de la visite des missions civiles.
L’ASVDH est empêchée de fonctionner normalement alors que par jugement du 21 septembre 2006, le Tribunal Administratif d’Agadir a dit que « le refus du Pacha de la ville d’El Ayoune de fournir un récépissé de dépôt du statut de l’association n’a pas de justification réelle ou juridique ce qui signifie que la décision est un abus d’autorité, contraire à la loi. »

Par conséquent, nous vous demandons de prendre toutes les mesures nécessaires afin que :

· la condamnation de Monsieur Sadik BOULLAHI soit révisée ;
· l’Association Sahraouie des Victimes des Violations Graves commises par l’Etat Marocain (ASVDH) puisse normalement exercer les droits fondamentaux qui sont les siens ;
· cessent toutes les poursuites et condamnations de ses membres.

Dans cette attente, nous vous prions d’agréer l’expression de notre considération.


Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture – ACAT

Association Américaine de Juristes auprès des Organes de l’ONU

Association des Amis de la RASD AA- RASD

Association Française d’Amitié avec les Peuples d’Afrique AFASPA

Association Internationale des Juristes Démocrates AIJD

Associació Catalane de Juristes Democrates

Associazione Nazionale di Solidariteta per Il Popolo Sahraui

Bureau International pour le Respect des Droits Humains au Sahara Occidental
BIRDHSO

Comité Norvégien de Soutien au Sahara Occidental

Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains au Sahara Occidental
CORELSO

Droit – Solidarité

Institut Droits Humains de la Catalogne (IDHC)

Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples MRAP

Mouvement de la Paix

Observatorio de Derechos Humanos del Colegio de Abogados de Badajoz

Osservatorio Internazionale

Schweizerisches Unterstützungskomitee für die Sahraouis Bern SUKS

SURVIE-France

Syndicat de la Magistrature

samedi, décembre 01, 2007

Jugement des détenus politiques sahraouis à El-Ayoune


Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H –
Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara Occidental
Mercredi 28 novembre 2007
Jugement des détenus politiques sahraouis à El-Ayoune

Trois détenus politiques sahraouis ont comparu, aujourd’hui mercredi 28 novembre 2007, devant la cour de premier degré d’El-Ayoune. Mr. Khellihenna DLEIMI, Mr. Mouloud BARKOUH, et Mr. Hamid BARKOUH, soutenus par un groupe d’avocats sahraouis et deux observateurs espagnol, maître Urpi Rodriguez LOSADA et maître Bruno Armas DOMINGUEZ, ont été condamné à des sentences allant d’un an à un an et demi. Ainsi, Mr. Khellihenna DLEIMI a été condamné à un an, Mr. Mouloud BARKOUH à un an, et Mr. Hamid BARKOUH à un an et demi.
Dans ce contexte, le président du Comité Local de l’ASVDH à Boujdour, Mr. Mohamed TAHLIL, a été informé, hier mardi 27 novembre 2007, par la direction pénitentiaire, sur un deuxième procès instruit contre lui sous charge d’avoir détruit des bien publics. La date de ce procès a été fixé pour le 03 décembre 2007. En réaction à ce nouveau procès et au mauvais traitement dont il fait objet à l’intérieur de la prison, Mr. TAHLIL a décidé de mener une grève illimitée de la faim, à partir d’aujourd’hui mercredi 28 novembre 2007, pour dénoncer le comportement inhumain de la direction pénitentiaire à son égard et pour réclamer ses droits en tant que prison politique, dont le droit à la visite dont il est privé depuis son incarcération. Nous rappelons que Mr. TAHLIL comparaîtra le 04 décembre 2007 devant la cour d’appel après avait été condamné à trois ans de prison ferme par la cour de premier degré le mercredi 19 septembre 2007 pour de fausses charges comme « mettre feu dans des biens publics, constitution d’une bande criminelle et avoir brûlé un agent de la police ».
Nous rappelons également que Mr. TAHLIL avait été arrêté, lundi 16 juillet 2007 à son retour de la Mauritanie, au poste de control sur la frontière Mauritanie – Sahara Occidental, et avait été conduit au poste de police à Dakhla, après l’avoir tabassé et menotté devant le public sans aucun délit. Aussi, Mr. TAHLIL avait été arrêté mardi 17 avril 2007, à un point de control, à l’entrée de la ville d’El-Ayoune, par un groupe d’agent de police marocain, dont, Mr. Aziz (surnommé Touhima, officier de la police judicaire) et Mr. ELKAMOURI (officier de la police judicaire) avant de l’expulsé de la ville le 18 du même moi. Mr. TAHLIL avait été Condamné, le 13 août 2005, à 3 ans de prison ferme, cette peine qui avait été confirmé en appel le 25 janvier 2006, et libéré le 22 avril 2006. Il a également été détenus, torturé et abandonné dans le désert, à 50 kms de la ville de Boujdour, le 30 avril 2006. Le 11 août 2006, les autorités marocaines, à Boujdoour, avaient refusé de lui octroyer son passeport. Le 11 octobre 2006, Mr. TAHLIL a été retenu et interrogé durant 4 heures à la frontière mauritanienne lors de son retour de Nouadhibou, puis arrêté une deuxième fois à 40 km de Dakhla. Il a été retenu au commissariat de police durant 24 heures, insulté et battu. Ses affaires personnelles, inclus un téléphone portable et 2000 dirhams ont été confisqués.


Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -
Newsletter
El-Ayoune-Western Sahara
Wednesday, November 28, 2007

Trial of three Sahrawi political detainees in El-Ayoune

Three Saharawi political detainees have appeared today Wednesday, November 28, 2007, before the court of first instance of El-Ayoune. Mr. Khellihenna DLEIMI, Mr. Mouloud BARKOUH, and Mr. Hamid BARKOUH, supported by a group of Sahrawi lawyers and two Spanish observers, Ms. Urpi LOSADA Rodriguez and Mr. Bruno Armas DOMINGUEZ, were condemned to sentences ranging from one year to a year and six month. Thus, Mr. Khellihenna DLEIMI was sentenced to one year, Mr. Mouloud BARKOUH one year, and Mr. Hamid BARKOUH a year and a six month.
In this context, the chairman of the Local Committee of the ASVDH in Boujdour, Mr. Mohamed TAHLIL, was informed yesterday Tuesday, November 27, 2007, by the director of prison about a second trial against him under the charge of destroying public property. The date for this trial has been set for December 3rd 2007. In response to this new trial and the bad treatment he was subjected to inside the prison, Mr. TAHLIL decided to carry out an unlimited hunger strike starting from today, Wednesday, November 28, 2007, to denounce the inhuman behaviour of the direction of the prison against him and to demand his rights as a political prisoner, including the right to the visit from which he was deprived since his incarceration. We recall that Mr. TAHLIL will appear on 04 December 2007 in front of the court appeal after he had been sentenced to three years by the court of first instance Wednesday, September 19, 2007 for false charges as "burnt in public goods, establishment of a criminal gang and have burned a police officer. »We point out that Mr. TAHLIL was arrested on Monday July 16, 2007, while travelling back from Mauritania, at the post control on the border Mauritania-Western Sahara, and was led to the police station in Dakhla, after having beaten him and cuffed his hands in public without any offence. Also, Mr. TAHLIL was taken into custody on Tuesday April 17, 2007, detained at a check-point into El-Ayoune by a group of Moroccan policeman, among them, a Mr. AZIZ (called Touhima, a senior police officer) and Mr. ELKAMOURI (another senior police officer) before being expelled from the city on the 18th of the same month. Mr. TAHLIL was also arrested on 13 August 2005, condemned to 3 years of prison. This sentence was confirmed in appeal on 25 January 2006; he was released on 22 April 2006. He was again arrested, tortured and abandoned in the desert, 50 kms far from the town of Boujdour, on 30 April 2006. On 11 August 2006, the Moroccan authorities in Boujdoour had refused to grant him his passport. On 11 October 2006, Mr. TAHLIL was arrested and questioned for 4 hours at the Mauritanian border at the time of his return from Nouadhibou; he was then arrested a second time at 40 km far from Dakhla. He was detained in the station police for 24 hours, and was insulted and beaten. His personal effects included a mobile phone and 2000 dirhams, which were confiscated

MUERTE DE UN JÓVEN SAHARAUI EN LA CIUDAD MARROQUÍ DE AGADIR


En la noche del 26 de noviembre, el joven estudiante saharaui ALKOUMANI FAISAL ALHOUSEIN SALEH, de veinte años de edad, nacido en la ciudad ocupada de El Aaiún, que realizaba sus estudios de Derecho en la Universidad de Agadir, fue atropellado por dos coches de forma consecutiva delante de la puerta de la residencia universitaria. Según testigos, el primer vehículo se dio a la fuga parándose el segundo. La policía acudió al lugar y desplegó un cordón defensivo ante los estudiantes que se acercaron al accidente saliendo de sus habitaciones y del recinto residencial. La víctima se mantuvo con vida más de veinte minutos antes de que falleciera sin recibir ningún auxilio médico. Al llegar la ambulancia, el cuerpo de Alkoumani Faisal ya se encontraba cadáver. Una hora más tarde retiraron su cadáver. Enseguida se conoció la noticia y los estudiantes saharauis de Marrakech y Rabat secundaron las protestas de sus compañeros saharauis en Agadir.

Descubiertos Restos Mortales cerca de la Carcel Negra




Descubiertos Restos Mortales cerca de la Carcel Negra. Martes, 27 de noviembre de 2007

Según fuentes concordantes, obreros de la municipalidad de El Aaiun descubrieron restos
para reparar el alcantarillado de la tristemente celebre prisión marroquí en la capital saharaui. Este descubrimiento se produjo el 20 de noviembre de 2007.Los obreros asustados informaron a la policía quien procedió de inmediato a aislar la zona y recogieron del lugar cinco cráneos y restos mortales que fueron transportados en ambulancia al hospital Ben Medí. La policía encargo a los dos médicos de guardia Khadija Amizil et Itab Iken de componer los restos de los esqueletos encontrados y de averiguar la posible fecha de fallecimiento.La policía prohíbo a todos los que vieron los hechos y les amenazo de represarías. Sin embargo, varios de los testigos se punieron en contacto con organizaciones de defensa de los derechos humanos para informarles delsuceso.La Asociación de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis (AFAPREDESA) sospecha que se trata de restos mortales de desparecidos saharauis ejecutados extrajudicialmente ó fallecidos bajo tortura.AFAPREDESA solicita la intervención de las organizaciones de defensa de los derechos humanos para intervenir ante las autoridades marroquíes para que no procedan a la destrucción de los restos mortales encontrados ya que podría tratarse de pruebas de fallecimiento de posibles desaparecidos saharauis

Libération d’un détenu politique sahraoui


Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
- A S V D H –
Lettre d’information

El-Ayoune – Sahara Occidental
Dimanche 25 novembre 2007
Libération d’un détenu politique sahraoui

Le détenu politique sahraoui, Mr. Said LOUMADI, vient d’être libéré, aujourd’hui dimanche 25 novembre 2007, après avoir passé un an de prison ferme. Nous rappelons que Mr. Said LOUMADI, incarcéré à Inzegane, avait été arrêté le 25 juillet 2006 à El-Ayoun, interrogé et torturé avant d'être transféré à Tan Tan, Sud Maroc, où il a été condamné le 27 juillet 2006 à un an et demi de prison ferme et à une amende de 5000 dhs, sous de fausses accusations (trafic de drogues) avant que la cour d’appel d’Agadir réduit cette peine à un an le 15 mai 2007. Mr. Said LOUMADI avait déjà été arrêté le 17 juin 2006 pour sa participation à des manifestations pacifiques.


English
Sahrawi Association
Of Victims of Grave Human Rights Violations
Committed by the Moroccan State
- A S V D H -
Newsletter
El-Ayoune-Western Sahara
Sunday, November 25, 2007
The release of a political prisoner Saharawi

The Saharawi political prisoner, Mr. Said LOUMADI, has been released today Sunday, November 25, 2007, after spending a year in jail. We recall that Mr. Said LOUMADI, held in Inzegane, was arrested on July 25, 2006 at El-Ayoun, interrogated and tortured before being transferred to Tan Tan in southern Morocco, where he was condemned on July 27, 2006 to a year and a half of prison and fined 5,000 dhs, under false charges (drug trafficking) before that the Court of Appeal in Agadir reduced the sentence to one year on May 15, 2007. Mr. Said LOUMADI had also been arrested on June 17, 2006 for his participation in peaceful demonstrations.

Une large campagne d'arrestations


Le secrétariat du CODESA, 23.11.07


Une large campagne d'arrestationsLa police marocaine inaugure ce mois de novembre une large campagne d'arrestations qui cible les citoyens sahraouis et principalement les jeunes,ceci en relation avec les protestations que connaissent plusieurs quartiers de la ville de LAAYOUNE ainsi que plusieurs institutions d'enseignement ou les manifestants brandissent les couleurs du front Polisario, scandant des slogans, traçant des scripts sur les façades réclament l'autodétermination , ou mimer en dansant lors des noces ou simplement en accueillant les sahraouis visitant le territoire en provenance des camps de réfugiés. Les policiers marocains vêtus ou non d'uniforme officielle se concentrent à proximité voire a l'intérieur même des établissements scolaires et dans les quartiers majoritairement sahraouis en l'occurrence : LINAACH, MAATALLAH, LAAWDA, ZEMLA, LERAC, LAMAL, RAHA, PORCO. Ce déploiement massif de la police intervient pour intercepter toute éventuelle initiative de protestation,a l'instar de ce qui s'est passe a LINAACH/ laayuoune /Sahara occidental ,en date du09nov.2007 où ont été arrêtes des femmes et jeunes sahraouis et emprisonnes pendant des heures dans les locaux de la wilaya de la police et non relâches qu'après qu'ils ont subi des formes de torture et traitement dégradant et inhumain. Il est devenu de notoriété que la police marocaine interdit tout rassemblement ou groupement de citoyens sahraouis dans quelconque point de la ville et sous quelconque forme. Les provocations sont courantes,en insultant ou en arrêtant les jeunes cybernautes sahraouis qui auraient consulte des pages web dévoilant les violations commises par la police marocaine. Le CODESA très préoccupe par l'état alarmant des violations perpétrées par la police marocaine d'une manière quotidienne qui évolue en s'aggravant , essaie de suivre de près les derniers aspects de la terreur et lance cette première liste non exhaustive de victimes sahraouis:
Nom et prénom Lieu d'arrestation Date de naissance Date d’arrestation
1. Kantour Sidi Ahmed. Bd Tantan (Aiun) 1982 19/11/2007
2. Amaidane Abdallah. Quartier Elfateh 1978 19/11/2007
3. Boudaakate Hammou. Q. Alamal 1989 20/11/2007
4. Salek Aaimi. Q.TanTan 1981 20/11/2007
5. Lehbib Kanane. Q.Bir Jdid 1987 19/11/2007
6. Zouhir Elkarfi. Q.Elaawda 1987 18/11/2007
7. Elkhalfi Issa. Q.Elaawda 1989 18/11/2007
8. Laaboud Dahba (F) Bd Smara 1989 18/11/2007
9. Lehbib Aaliouai. Bd Tantan 1982 07/11/2007
10. Elarbi Meroui. Bd Tantan 1981 19/11/2007
11. Lamman Bourekba. Q.Elaawda 1987 19/11/2007
12. Leghzal Elhadef. Bd Smara 1989 19/11/2007
13. Rmiti Malaaynin. Q.Elaawda 1987 06/11/2007
14. Laaouar Abdallah. Q.Elaawda 1989 06/11/2007
15. Hammadi Kayah. Q.Elaawda 1987 20/11/2007
16. Moukhtar Elguerrouj. Q.Elaawda 1987 08/11/2007
17. Daydi Elmahjoub. Q.Elaawda 1988 08/11/2007
18. Lehcen Abbahi. Q.Elaawda 1983 08/11/2007
19. Lemsid Lehcen. Q.Elaawda 1990 18/11/2007
20. Edhin Abbacheikh. Q.Elaawda 1988 07/11/2007
21. Lehcen Boussetta. Q.Elaawda 1983 07/11/2007
22. Abdy Abdelhay. Q.Elaawda 1986 09/11/2007
23. Mohamed Elkaskas. Q.Raha 1989 14/11/2007
24. Elmaani Khalihena. Q.Raha 1989 14/11/2007
25. Malaaynin Beriche. Bd Smara 1985 18/11/2007
26. Omar Karmoun. Q. Alamal 1989 18/11/2007
27. Rahal Adil. Q. Alamal 1989 20/11/2007
28. Boulahi Khaled. Q. Alamal 1989 21/11/2007
29. Fahmi Lehcen. Elwahda Camps 1989 17/11/2007
30. Elmahjoub Beyrouki. Bd.La visite. 1986 14/11/2007
31. Elharthi Elbachir. Bd.Skikima 1985 10/11/2007
32. Elkarhi Fattah. Q. Elaawda 1987 10/11/2007
33. Laaouer Elmahjoub. Q. Alamal 1981 10/11/2007
34. Zini Sidahmed. Q. Alamal 1981 10/11/2007
35. Brahim Bouchaab. Bd Smara 1983 06/11/2007
36. Badi Hassan. Q.Elaawda 1987 06/11/2007
37. Nanna Slima. Elwahda Camps 1990 19/11/2007
38. Dah Elaassri. Elwahda Camps 1991 19/11/2007
39. Raoui Kamal. Elwahda Camps 1989 19/11/2007
40. Diya Brahim. Elwahda Camps 1987 19/11/2007