dimanche, décembre 17, 2006

Le nombre de victimes de la répression brutale du 10 décembre toujours en croissance

Lettre d’information ASVDH

EL-Ayoune - Sahara Occidental
Samedi 16 décembre 2006

Le nombre de victimes de la répression brutale du 10 décembre toujours en croissance

L'association de Sahraouie des Victimes des Violations Graves des Droits Humains, reçoit toujours des témoignages des victimes de la répression brutale qui a atteint un grand nombre de citoyens sahraouis et défenseurs de droits de l'homme, dans la ville d'EL-Ayoune, suivant le sit-in préconisé par l’ASVDH pour marquer le 58 anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme.
Ainsi, l'ASVDH a récemment reçu un témoignage du citoyen sahraoui : Almoussaoui Mohamed Embarek Alladi Ould Haddi, né en 1972 à EL-Ayoune, qui a été enlevé, dimanche 10 décembre, à 23h, par la police marocaine.
Ce citoyen confirme que les membres de la police marocaine avaient couvert sa tête et son visage avec un sac, et l’ont alors torturé publiquement dans la rue, près de Hy Almatar.
Ce traitement sauvage et ces pratiques barbares ont résultant en la blessure de ce citoyen sur sa tête, ce qui a exigé quatre sutures pour guérir la blessure.
English
Newsletter

El-Ayoune - Western Sahara
Saturday 16 December 2006

The number of victims of the brutal repression of the 10 December is still grwoing

Still the Sahrawi Association for Victims of Grave Violations of Human Rights receives testimonies from victims of the brutal repression that reached a large number of Sahrawi citizens and human rights defenders, in the city of El-Ayoune, following the stand advocated by ASVDH to mark the 58 anniversary of the Universal Declaration of Human Rights.
Thus, the ASVDH had, recently, received a testimony from the Sahrawi citizen: Almosawi Mohamed Embarak Alladi Ould Haddi, born in 1972 in El-Ayoune, who was had been exposed to the abduction, on Sunday, 10 December, at eleven at night, by the Moroccan police. This citizen confirms that the members of the Moroccan police had covered his head and face with a bag, and then tortured him publicly in the street, near Hy Almatar. This savage treatment and barbaric practices resulted in wounding the citizen in his head, which required four stitches to heal the wound.

Témoignage sur le 10 décembre 2006 à Laayoune: Djimi Elghalia (+ english)

Témoignage sur le 10 décembre 2006 à Laayoune

NOM et Prénom : Elghalia Djimi
Statut : défenseur des droits de l’homme, vice-présidente de l’Association ASVDH, membre du Comité des Familles des Disparus Sahraouis et ex-disparue entre 1987 et 1991.
Age : 45 ans
Etat civile : mariée et mère de 5 enfants.

Le 10 décembre 2006, à l’occasion de la commémoration de la journée mondiale des droits de l’homme, j’ai été, avec mes camarades, près de la place désignée pour le sit-in que notre association voulait organiser à cette occasion. L’ASVDH avait envoyé un avis aux autorités locales pour les informer sur l’heure : 17h, et l’endroit : place Negjir, du sit-in conformément à la loi en vigueur.
Effectivement, nous étions près de la place à 16 :55, et dés notre arrivée nous avons constaté que les forces répressives marocaines avaient bouclé la place et fermé toutes les voies qui mènent de et vers la place du sit-in. Nous nous sommes avancés pacifiquement, et soudain, le tortionnaire ICHI Abou Hassan, qui était dans son véhicule, une Land Rover 110 blanche, suivi d’une staffette des ex-GUS, a sauté de sa voiture, encore en marche, suivi des policiers qui étaient dans les deux voitures. Ce tortionnaire s’est alors précipité vers moi, furieux et tremblant, avec d’autres policiers habillés en uniforme et en civil. Les autres se sont dirigés vers les autres camarades qui étaient à mes cotés, comme : Brahim Dahane ,président de l’ASVDH, le fameux Sidi Mohamed DADACH, prix RAFTO et président du Comité de soutien à l’autodétermination au Sahara Occidental, le célèbre défenseur des droits humains Hamad HAMMAD, membre du même comité, Mohamed Saleh DAILLAL, ex-disparu et rescapé de KALAAT M’GOUNA, Mohamed HAMMIA, militant sahraoui des droits humains, et d’autres citoyens et défenseurs des droits humains sahraouis présents sur le lieu pour participer au sit-in.
Je reviens à ce qui m’est arrivée. Le tortionnaire ICHI Abou Hassan, s’est adressé à moi d’une façon furieuse et violente. Il m’a pris par les bras en me secouant avec force et m’insultant avec des gros mots. J’ai levé mes mains en lui répondant : <>. Il m’a répondu d’une voix pleine de haine et de rage : . Et il m’a donné un violent coup de pied qui m’a jeté par terre. Tout cela était arrivé brusquement et en un clin d’oeil.
Après un instant je me suis levée avec peine et j’ai levé une autre fois mes mains en l’air et j’ai répété : . Il a pris sa matraque sans prêter attention à mes mots et l’a tournée pour me frapper avec son poigner et commence à me donner des coups de matraque sur mes fesses, et crie, enragé, lui et ses hommes :. je lui ai répondu que ne nous sommes pas des malfaiteurs ni des voleurs pour que nous fuyons, mais nous voulons partir en toute tranquillité en enregistrant votre répression sauvage à notre encontre.>. (Je signale que j’ai pris des photos que je ne peux pas diffuser vu la sensibilité des endroits tabassés).
Mes camardes, qui étaient près de moi ont subit, eux aussi, les mêmes traitements inhumains. Par exemple : Brahim DAHANE ( il est torturé devant mes yeux, il l’ont sauvagement battu et à chaque fois qu’il tombait par terre il se mettait debout jusqu’à la troisième fois où un policier habillé en civil, venu en courant, lui a donné un coup de pied sur son appareil génital et Mr. DAHANE tomba sur le trottoir. Heureusement sa tête ne s’est pas cogné au trottoir qui se trouvait à quelques centimètres seulement, sinon ils auraient commis un meurtre). Au moment où Mr. Mohamed HAMMIA s’était reculé vers Brahim DAHANE pour l’aider à se mettre debout, les policiers se sont intervenus en le tabassant sur le dos par leurs matraques et en lui tirant sa barbe. Je signale que cet homme est âgé de 60 ans.
Quand à Mr. Hmad HAMMAD, lui aussi devant mes yeux, il a été gravement torturé avec haine et sans pitié par tout sur son corps et délaissé en pleine rue dans un état lamentable et hors conscience. Heureusement que certains citoyens sahraouis l’ont fait rentrer chez eux jusqu’au soir.
Les cas que j’ai cité représentent uniquement les personnes que j’ai vu torturé, mais d’après les informations que nous avons pu recueillir, des dizaines d’autres citoyens sahraouis et activistes des droits humains ont été arrêtés, torturés et ont subis des traitements inhumains dans les locaux de la police judiciaire ou à la sortie de la ville. De même, les maisons des activistes sahraouis ont été soumises à une surveillance serrée depuis le veille du 10 décembre.
Cette scène de répression sauvage, qui s’est déroulé devant moi, et tant d’autres interventions contre les manifestants sahraouis, qui ne voulaient que s’exprimer pacifiquement et jouir de leurs droits fondamentaux, m’ont poussé à croire profondément que les exactions des forces répressives marocaines et les atteintes graves aux droits humains, persistent dans le Sahara Occidental, sous domination Marocaine, contrairement à ce que prétend le régime Marocain et contrairement au discours illusoire véhiculé par certains sahraouis qui prétend que la démocratie est instaurée et que les libertés et les droits sont respectés dans ce territoire. Cependant, tout ce qui est arrivé, cette fois ci et autre fois, me donne plus de force pour continuer ma lutte à fin d’instaurer le respect des droits et des libertés au Sahara Occidental.
English
Testimony over December 10, 2006 in Laayoune

NAME and First name: Elghalia Djimi
Status: defender of the human rights, vice-president of Association ASVDH, member of the Committee of the Families of Disappeared Sahrawi and ex-disappeared between 1987 and 1991.
Age: 45 years
Marital status: married and mother of 5 children.

On December 10, 2006, on the commemoration of the world day of the human rights, I was, with my comrades, near the place indicated for the sit-in which our association wanted to organize on this occasion.
The ASVDH had informed the local authorities about the time: 17h, and the place: place NEGJIR, of the sit-in in accordance with the law in force.
Indeed, we were close to the place around 16: 55, and on our arrival we noted that the Moroccan repressive forces had buckled the place and had closed all the ways which carry out and towards the place of the sit-in. We walk on to the place peacefully, and suddenly, the executioner ICHI Abou Hassan, who was in his vehicle, a white Land Rover 110, followed by a staffette of the ex-GUS, jumped from his car, still running, follow-up of the police officers who were in the two cars. This executioner precipitated towards me, furious and trembling, with other police officers, wearing both uniform and civil. The others moved towards the other comrades who were near me, like: Brahim Dahane, president of the ASVDH, the famous Sidi Mohamed DADACH, price RAFTO and president of the Committee of support for self-determination in the Western Sahara, the famous human rights defender Hamad HAMMAD, member of the same committee, Mohamed Saleh DAILLAL, ex-disappeared and survivor from KALAAT Me GOUNA, Mohamed HAMMIA, Sahrawi militant of the human rights, and other Sahrawi citizens and defenders of the human rights present on the place to take part in the sit-in.
I return at what arrived to me. The executioner ICHI Abou Hassan, addressed to me in a furious and violent way. He took me by the arms and shaking me with force and insulting me with coarse words. I raised my hands while answering him: <>. He answered me in a voice full with hatred and rage: . And he gave me a violent kick which threw me by ground. All that had arrived abruptly and in a wink. After one moment I hardly stood up and I raised again my hands in the air and repeated: . He took his bludgeon without paying attention to my words and turned to strike me with its pointer and starts to give me blows with the bludgeon on my buttocks, and shouts, madly, him and his men: . I answered him that we are neither criminals nor robbers so that we flee, but we want to leave the peace by recording your savage repression.>. (I announce that I took photographs which I cannot diffuse considering the sensitivity of the places where I was beaten).
My comrades, who were close to me, have also been subjected to the same inhuman treatments. For example: Brahim DAHANE (he was tortured in front of my eyes, he was savagely beaten and each time he fell by ground he was stood up until the third time when a police officer equipped into civil, come running, gave him a kick on his genital apparatus and Mr. DAHANE fell on the pavement. Fortunately his head was not knocked with the pavement which was only in a few centimetres far, if not they would have made a murder). At that time Mr. Mohamed HAMMIA had moved back himself towards Brahim DAHANE to help him to stand up; the police officers intervened beating him by their bludgeons and by pulling his beard. I announce that this man is 60 years old.
Mr. Hmad HAMMAD, also in front of my eyes, was seriously tortured with hatred and without pity and was forsaken in the street in a lamentable state and out of consciousness. Fortunately, some Sahrawi citizens made him to their house until the evening.
The cases which I quoted represent only the people whom I saw tortured, but according to information which we could collect, tens of other Sahrawi citizens and activists of the human rights were stopped, tortured and underwent inhuman treatments in the buildings of the police or at the suburbs of the city.
Also, the houses of the Sahrawi activists were subjected to a tightened monitoring since the day before the December 10.
This scene of savage repression, which happened in front of me, and so much of other interventions against the Sahrawi demonstrators, who wanted only to express themselves peacefully and to enjoy their basic rights, pushed me to believe deeply that the exactions of the Moroccan repressive forces and the serious violations of the human rights, persist in the Western Sahara, under Moroccan control, as opposed to what claims the Moroccan regime and contrary to the illusory speech conveyed by some Sahrawi who claim that the democracy is achieved and that freedom and the rights are respected in this territory. However, all that had arrived, now and before, gives me more force to continue my fight for respect of the rights and freedom in the Western Sahara.

lundi, décembre 11, 2006

resumen de los acontecimientos del dia 10 de diciembre .

DÍA INTERNACIONAL DE LOS DERECHOS HUMANOS

Masacre en los Territorios Ocupados del Sáhara Occidental
EL AAIUN (CIUDAD OCUPADA)

Hoy, día Internacional de los Derechos Humanos, la policía y el ejército marroquí en los Territorios Ocupados del Sáhara Occidental, ha vuelto a agredir con brutal violencia a los ciudadanos saharauis que se manifestaban pacíficamente en las calles de la ciudad ocupada de Smara por la mañana, en Bojador, Assa, Zak, Asrir y en la ciudad ocupada de El Aaiún, capital del Sáhara Occidental, por la tarde.
Esta última manifestación, que había sido anunciada a las autoridades marroquíes con anterioridad por la Asociación Saharaui de Víctimas de Violaciones de los Derechos Humanos en los Territorios Ocupados del Sáhara Occidental , cuyo presidente es Brahim Dahan, defensor de los Derechos Humanos, comenzó a las 17.00 h, en la plaza Dcheira, frente al hotel Negyir, lugar de residencia habitual de los funcionarios de Naciones Unidas (MINURSO), tal y como había notificado la Asociación en un comunicado a las autoridades de ocupación.
Los manifestantes se congregaron en denuncia por la violación de los Derechos Humanos que sufre la población saharaui en los Territorios Ocupados, pero poco antes de alzar las pancartas elaboradas para la ocasión, fueron agredidos por la policía marroquí. La manifestación, que se encontraba encabezada por destacados defensores saharauis de los Derechos Humanos como son:
· Sidi Mohamed Daddach (premio RAFTO de Derechos Humanos), Presidente del Comité de Apoyo a la Autodeterminación
· Su vicepresidente Hmad Hammad,
· Brahim Dahan, antes mencionado
· Djimi Galia, vicepresidente y activista de Derechos Humanos.
· Dahara Rahmuni, Mohamed Fadel Hairech, Mohamed Mayara, Fadah Aglamenhum, Brahim Garhi, miembros de buró ejecutivo de la Asociación de Víctimas.
· Emarakalina Abaali, Mohamed Lamin Tirsal, Ahmed Salem Barka Buhali Daihan, Mustafa Dah, Naser Raigass, Mahfuds Hamma, Sgeir Moghraui, miembros del Consejo.
· Mestehiya Haimuda Bal-lal, Yehdiha Haimuda Bal-lal, Saleh Saigham, militantes de la Asociación.
· Taher Yazid y Said Bailal, miembros del Comité de Apoyo a la Autodeterminación.
· Saleh Dailal, también miembro de este último Comité, ha sido gravemente herido por la paliza que recibió durante la agresión.
· Mohamed Hamiya, militante defensor de DD.HH.
· Sidahmed Lemyeied, presidente del Comité de Apoyo al Plan de Paz y la Protección de los Recursos Naturales.
· Galia Yumani, Hayun Fatimetu, Jarrub Elazza, Yumani Lal-la, Yumani Raguia, militantes de Derechos Humanos.
Todos ellos fueron agredidos por un destacamento de policías del cuerpo de intervención marroquí GUS (Grupos de Urbanos de Seguridad), por lo que no llegó a desarrollarse, mientras que el ataque se prolongó durante horas en continuos golpes, torturas, detenciones y secuestros.
Centenares de policías, dirigidos por el sanguinario y acreditado torturador Ichi Abu Hassan, jefe de los temibles GUS, tomaron la zona y asaltaron a los manifestantes hiriéndolos con porras, piedras y propinándoles patadas por todo el cuerpo una vez su víctima caía al suelo.
El conocido defensor de Derechos Humanos, Hmad Hammad, también ex-preso político, recibió una brutal paliza que le ha dejado en un grave estado físico, sin movilidad, y le ha abierto antiguas heridas producidas también por las torturas constantes que ha soportado a manos de las fuerzas de seguridad marroquí a lo largo de su trayectoria como defensor de los derechos del pueblo saharaui.
Brahim Dahan, el que también fuera preso político además de presidente de la Asociación Saharaui de Víctimas de las Violaciones antes mencionada, también ha sido golpeado por una docena de policías entre los que se encontraba Ichi Abu Hassan, cayendo en dos ocasiones al suelo mientras era apaleado, aunque según fuentes informativas, su estado es de conciencia.
La ex presa política y vicepresidenta de la misma Asociación, Galia Djimi, ha sido torturada en plena calle junto a otros defensores de Derechos Humanos, cayendo al suelo en una ocasión, mientras una veintena de jóvenes han sido detenidos desconociéndose su paradero en estos momentos, tras haber recibido fuertes palizas.
Mohamed Daddach fue detenido varios minutos en uno de los furgones del GUS.
La alerta policial se ha desatado en la ciudad ocupada de El Aaiún que rodean y vigilan todos los movimientos de la población saharaui.
Los nombres de los heridos y detenidos se cuentan por decenas. Según las primeras informaciones, entre ellos figuran:
· Ahmed Haidar
· Kori Cherif
· Fadili Boih
· Brahim Labras
· Haidar Asis
· Arabi Mohamed Salem
· Luboihi Ali
· Rgueibi Mohamed Elbachir
· Sleima Aluat
· Nayem Aluat
También se produjo la detención en la calle a los siguiente defensores siéndoles confiscados su vehículo por un espacio de tiempo. Éstos son:
Dafa Ahmed Babu, Daha Rahmuni y Mohamed Fadel Hairech.
Momentos después, fueron detenidos en la calle, dos vehículos que trasladaban a un grupo del Colectivo Saharaui de Defensores de Derechos Humanos, CODESA, siendo registrados sus vehículos. En el primer vehículo se encontraban los conocidos: Mohamed Fadel Gaudi, Lidri Hossein, y Arbi Mesaud. En el segundo vehículos viajaban, Hamoudi Iguilid, Brahim Numria, Ali Buhriga y Mohamed Salem Lakehal.

SMARA (CIUDAD OCUPADA)
Con ocasión del día Internacional de los Derechos Humanos, los licenciados y diplomados saharauis sin trabajo, han organizado una marcha pacífica para exigir al gobierno marroquí, como administración que ocupada el Territorio del Sáhara Occidental, sus derechos legítimos a tener una vida digna.
Durante la marcha han sido atacados por destacamentos de los distintos tipos de fuerzas de opresión marroquí, que han utilizando porras y patadas. Ante esta agresión, los manifestantes han respondido coreando eslóganes como:
“La badil La badil”, que significa: “no hay otra alternativa sino referéndum”. “Marruecos y fuera del Sáhara”, “el Sáhara será libre”.
Como resultado de esta intervención atroz, fueron heridos los siguientes ciudadanos:
- Habuha Baibat, herido en los pies
- Fatimatu Said Fadli Byeya
- Dumaha Lehbib Embarek
- Fatimatu Said Mahmud Bahaha
- Salek Mohamed Lamin Baddad, Herido en la boca, espalda y pierna
- Lal-la Mohamed Lamin Baddad, herida en el hombro
- Zueina Mohamed Lamin Baddad, herida en la espalda y pies
- Saadiya Lehsen Asaukani, herida en la cabeza y espalda
- Biadilah Abdelahi Taluki, herida en los pies
- Rudwan Embarek Salem, herida en los piues y la mano
- Hayeb Jatri Abdeslam, herida en la mano
- Lagdaf Hamudi Ali
- Saleh Mohamed Omar, herido en el ombro
- Hammadi Abdelahi Omar, herido en la mano
- Mariyam Abdelahi Omar, herida en el hombro
- Menu Omar Chadad, herido en varias partes del cuerpo
- Aljadra Mohamed Elbachir, herida en el muslo y la mano
- Thawriya Omar Taher, herida en el hombro
- Mahmuda Cheij Beti Aram, herida en el hombro
- Glana Mohamed Lamin Barnawi, herida en la espalda
- Mariyam Ali Hmaim, herida en el pie
- Azuna Adda Elbachir, herida en la cabeza
- Mana Sidahmed Abdelay, herida en el hombro
Los detenidos fueron varios y según testigos oculares, han confirmado los nombres siguientes:
- Majlufi Mahmud
- Hamudi Labeid

HOY SE CONMEMORA EL 58º ANIVERSARIO DE LA APROBACIÓN DE LA DECLARACIÓN UNIVERSAL DE LOS DERECHOS HUMANOS

Répression du sit-in à El-Ayoune

Lettre d’information ASVDH

El-Ayoune-Sahara Occidental Dimanche 10 décembre 2006

Répression du sit-in à El-Ayoune

A l’occasion de la journée mondiale des droits de l’homme, le 10 décembre, célébrée partout dans le monde, l’ASVDH, a organisé un sit-in en commémoration à cette journée. Mais les forces répressives marocaines, qui persistent à boucler le territoire du Sahara Occidental, à l’isoler du reste du monde et à dénier à la population sahraouie tout droit, ont violemment réprimer ce sit-in en ont fait usage excessif de force. Cette intervention violente et sauvage a résulté en plusieurs victimes. Parmi ces victimes se trouvent:Brahim DAHANE: président de l’ASVDHElghalia DJIMI: vice présidenteHmad HAMMAD: défenseur des droits humains et ex-détenu politiqueMohamed Saleh DAILLAL: membre de l’ASVDH Nous rappelons que l’ASVDH, avait déposé un avis, au sujet de ce sit-in, auprès des autorités marocaines, conformément à la loi en vigueur. Mais, ces autorités, présentes sur le lieu en avance, attendait les manifestants et ce sont acharnées spécialement sur les membre du bureau de l’ASVDH, Brahim DAHANE et Elghalia DJIMI, de même que Hmad HAMMAD. Cet acte sauvage, s’inscrit dans une politique répressive, appliquée dans le territoire, par les autorités marocaines qui refusent de reconnaître l’ASVDH, en dépit de la décision de la cour administrative qui a approuvé la légitimité de la création de cette association sahraouie. Donc, l’intervention d’aujourd’hui, contre le sit-in de commémoration de la journée mondiale des droits de l’homme, n’est pas seulement une atteinte à la déclaration universelle des droits de l’homme, mais aussi une atteinte à la loi marocaine.

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Journée internationale des droits humains

Ci-jointe, la déclaration publiée par l'ASVDH, à l'occasion de de la célébration de la journée mondiale des droits de l'homme. L'ASVDH, annonce qu'elle organisera un sit-in à la place DCHEIRA, en face de l'hôtel NAEGJIR, dimanche 10 décembre 2006, de 17h à 18h.
Le texte de le déclaration est en arabe
2006
لضحايا الانتهاكات ااجسيمة لحقوق الإنسان
المرتكبة من طرف الدولة المغربية



بــــــلاغ



تخليدا لليوم العالمي لحقوق الإنسان، الذي يصادف في كل سنة العاشر من دجنبر، تنظم الجمعية الصحراوية لضحايا الانتهاكات الجسيمة لحقوق الإنسان، وقفة بساحة الدشيرة، قبالة فندق النكجير، بمدينة العيون، و ذلك يوم الأحد 10 دجنبر 2006، من الساعة الخامسة مساء إلى الساعة السادسة مساء من نفس اليوم.

التوقيع: الرئيس: إبراهيم دحان

vendredi, décembre 08, 2006

Naufrage des pateras: Communiqué CODESA


Communiqué

Le naufrage de "pateras" portant des migrants clandestins en face des côtes de la ville de Bojador au Sahara Occidental, le 26 novembre 2006, a causé la mort de dizaines de citoyens sahraouis, femmes et mineurs y inclus. Ce naufrage a résulté, d’autre part, en la disparition d’autres citoyens qui s’ajoutent à plusieurs jeunes sahraouis, qui sont portés disparus depuis octobre 2006 après le naufrage de leurs "pateras" près de la côte des îles Canaries espagnoles, sachant que seule 11 citoyens ont pu échapper à la mort alors. UN autre groupe de 15 jeunes sahraouis, il faut le souligner, ont disparus le 25 décembre 2005, alors que leurs familles assurent qu’ils étaient enlevés par les autorités marocaines pour leur participation aux démonstrations revendiquant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

Face au mystère qui entoure ces opérations d’immigration forcée de la jeunesse sahraouie, notamment après l’Intifada de la population sahraouie au Sahara Occidental, sud du Maroc et dans les universités marocaines, le 21 mai 2005, exigeant l’autodétermination du peuple sahraoui.

Se basant sur le fait que la majorité des victimes sont des participants actives aux démonstrations pacifiques, et que la plut part d’entre eux ont déjà été victimes d’enlèvements, tortures, arrestations et privés de poursuivre leur études.

Considérant que tout au long des côtes de départ de ces "pateras" de migration clandestin il y a des points de contrôle des différents corps des forces marocaines dotés des moyens de surveillance les lus sophistiqués, apparemment sans résultas vu que le flux des immigrés clandestin progresse et les affaires des trafiquants pratiquants ce "commerce" prospèrent sans poursuites ni investigations à leur encontre.

Face à tous ces faits, toute en pleurant les victimes et exprimant sa solidarité avec leurs familles, le Collectif des Défenseurs Sahraouis des Droits de l’Homme:

1- Porte le Gouvernement marocain responsable de la croissance du fléau de l’immigration clandestine, et de pousser les citoyens sahraouis aux "pateras" de la mort, fuyant l’oppression politique et la détérioration de la situation politique, économique et sociale au Sahara Occidental.

2- Appelle à la constitution d’une commission internationale spécialisé pour investiguer sur le phénomène de l’immigration clandestine, qui est désormais devenu très prépondérante et une méthode systématique adoptée par l’Etat pour vider le territoire des ses forces vifs, et pour absorber le bouillonnement politique manifesté par la population sahraoui depuis longtemps.




3- Exige la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis et la révélation du sort des 15 jeunes sahraouis, dont le sort fut occultée sous prétexte de migration clandestine depuis le 25 décembre 2005.

4- Demande la présentation devant la cour des responsables directs et indirects du trafique des migrants clandestin, et des graves violations des droits de l’homme.

5- Appelle les associations et organisations internationales des droits de l’homme de faire pression sur le Maroc pour mettre un terme à cette hémorragie qu’est l’immigration clandestine, devenu une stratégie systématique qui a fait des centaines de victimes en raison du manque de respect par le Gouvernement marocain des ses engagement contractés avec la communauté international en ce sujet.


Le Collectif des Défenseurs Sahraouis des Droits de l’Homme

El Aaiun, Sahara Occidental
03 décembre 2006-12-05

Une famille saharaoui victime des mines anti-personnelles

Lettre d’information ASVDH

El-Ayoune – Sahara Occidental
Jeudi 07 Décembre 2006

Une famille victime des mines anti-personnes

Une famille sahraouie a été victime de l’explosion d’une mine anti-personnes, lundi 04 Décembre 2006, dans la région de Biranzarane, au sud du Sahara Occidental, alors qu’ils étaient à bord d’une voiture 4x4, Land Rover. L’explosion a fait deux morts. Le jeune fils de la famille, Salk Mohamed Lamine OUSSIBOUA, né en 1986, et un homme qui accompagnait la famille. Le père, Mohamed Lamine OUSSIBOUA, né en 1950, et la mère, Ghallouha DAOUDI, née en 1962, ont été grièvement blessés et transférés vers l’hôpital. La fille, Chaia Mohamed Lamine OUSSIBOUA, née en 1983, a été également blessée, et le fils, Said Mohamed Lamine OUSSIBOUA, né en 1979, a perdu des doigts de sa main.
Nous rappelons que plusieurs sahraouis sont victimes de ces mines qui sans plantés par les forces armées marocaines lors de la période de guerre contre le Front POLISARION. La guerre a pris fin en 1991 mais les mines continuent de faire des morts et des handicapés.
L’Etat Marocain reste le seul responsable de ces crimes qui ne cessent de ce reproduire.

English

Newsletter

El-Ayoune - the Western Sahara
Thursday December 7, 2006

A victim family of the mines anti-people

A Sahrawi family was victim of the explosion of a mine anti-person, on Monday December 4, 2006, in the area of BIRANZARANE, in the south of the Western Sahara, whereas they were on board of a car 4x4, Land Rover. The explosion made two deaths: the young son of the family, Salk Mohamed Lamine OUSSIBOUA, born in 1986, and a man who accompanied the family. The father, Mohamed Lamine OUSSIBOUA, born in 1950, and the mother, Ghallouha DAOUDI, born in 1962, were seriously wounded and transferred towards the hospital. The girl, Chaia Mohamed Lamine OUSSIBOUA, born in 1983, was also wounded, and the son, Said Mohamed Lamine OUSSIBOUA, born in 1979, lost fingers of his hand.
We point out that several Sahrawi people were victims of these mines which were planted by the Moroccan army at the time of the war against Frente POLISARION. The war ended in 1991 but the mines continue to make deaths and handicapped people. The Moroccan State remains the only part in charge for these crimes

mercredi, décembre 06, 2006

Mohamed Daddach obtient son passeport

Moroccan authorities return passport to the Rafto laureate
The Rafto Foundation6. December 2006

In late October the Rafto Foundation, together with the NorwegianStudents' and Academics' International Assistance Fund (SAIH), NorwegianRefugee Council and 30 other Norwegian initiated a campaign to urgeMoroccan authorities to immediately return the passport of Sidi MohammedDaddach, the 2002 Rafto Prize Laureate and former Saharawi prisoner ofconscience. The campaign was a success and on November 23, Daddach had hispassport returned after three and a half years.
The Rafto Foundation received the good news on December 4 via an e-mailfrom Sidi Mohammed Daddach.«I am very thankful to you and to the institution for the great job youdid concerning the pressure you did to free my passport. The letters yousent to the Moroccan minister of Interior had great effects on freeing mypassport. That enabled me to visit my beloved mother in the Saharawi campsin Tindouf, Algeria. »
The passport of Mr. Sidi Mohammed Daddach was confiscated on March 23,2003. Mr. Daddach was arrested by the Moroccan authorities at the airportin Casablanca, when he tried to travel to Geneva to meet with the UN HumanRights Commission.
The campaign to re-claim Daddach's passport and to provide him with validtraveling documents was initiated in connection with the 20 yearsanniversary of the Rafto Prize November 4, 2006. Daddach together with allformer Rafto Prize laureates was invited to attend a human rightssymposium in Bergen, Norway.
Daddach did not receive his passport in time to attend the Rafto's 20thanniversary; however, he has now been able to travel to Algeria to say afinal goodbye to his mother who lives in one of the refugee camps inTindouf. She is 91 years old and has a bad health. The only thing thatkept her alive was the hope of seeing her son again.
- We are very happy to hear that Daddach was finally able to see hismother again, most likely for the last time. For human rights activiststhis is a victory and it is an example of how coordinated actions fromvarious NGOs can have an effect on governments, says Arne L. Lynngård, theRafto Foundation.
The last time Daddach met his mother was in November 2002. After strongpressure from Norwegian NGOs and diplomatic efforts from Norway, theKingdom of Morocco agreed that Sidi Mohammed Daddach could travel toNorway to receive the 2002 Rafto Prize. In Bergen he was able to meet forthe first time, after some 27 years of separation, with his mother andsister, who had come from the Tindouf refugee camps especially for theoccasion.
In his report to the Security Council in 2003 on the situation concerningWestern Sahara (S/2003/59) the Secretary-General Kofi Annan stated thefollowing: «I wish to express my appreciation to all those who contributedto this, albeit temporary, family reunification».

Background: In 2002 Mr. Sidi Mohamed Daddach, a former Saharawi prisoner ofconscience, was awarded the Rafto Prize. Daddach is a strong symbol forthe suffering of the Saharawi people and their struggle forself-determination. In spite of having spent more than half his life as aprisoner of conscience, Daddach has never given up the struggle for theSaharawi people's basic rights and for human dignity. He has pointed outserious violations of Human Rights, not least the political prisoners'situation and the destiny of the many hundred Saharawis who have"disappeared" since 1975.

Communiqué de presse Les prisonniers politiques sahraouis

Communiqué de presse
Les prisonniers politiques sahraouis / Prison Noire “Carcel Negra”.
29/11/2006
El-Aiun/Sahara Occidental
Le 28/11/2006, les prisonniers politiques sahraouis El-Hafed Toubali, El-Gasmi Mohamed Lehbib, Ahmidat Mohamed Salem, El-Loumadi Abdeslam ont été présentés devant un juge d’instruction marocain au tribunal colonial à El-Aiun / Sahara Occidental.
Les quatre prisonniers politiques sahraouis ont subi des violences physiques déplorables, perpétrées par des agents de la Police (Police Judiciaire) et Renseignements (DST) marocains lors du leur transfert du tribunal vers la prison Noire “Carcel Negra”.
Suite à cette nouvelle atteinte à l’intégrité physique de nos concitoyens sahraouis et prisonniers politiques (El-Hafed Toubali, El-Gasmi Mohamed Lehbib, Ahmidat Mohamed Salem, El-Loumadi Abdeslam) et après de nombreuses grèves de la faim (limitées et ouvertes) qu’on a déjà menées pour réclamer nos droits de prisonniers d’opinion et pour alerter aussi l’opinion publique locale et mondiale aux graves violations des droits humains commises à notre encontre par la direction de la prison Noire « Carcel Negra » et la Police et Renseignements de l’état marocain à El-Aiun (Sahara Occidental),
Nous déclarons ce qui suit :
Notre condamnation totale et énergique de la répression marocaine barbare abattue sur nos concitoyens sahraouis et prisonniers politiques (El-Hafed Toubali, El-Gasmi Mohamed Lehbib, Ahmidat Mohamed Salem, El-Loumadi Abdeslam).
Le déclenchement d’une grève de la faim pour une durée de 48 H ( le vendredi 1 décembre 2006 et le samedi 2 décembre).
Notre attachement à nos revendications légitimes et justes, des revendications que l’état colonial marocain refuse depuis toujours et continue de s’emmurer derrière une attitude de fuite en avant complètement inqualifiable et irresponsable.
Notre soutien à la lutte pacifique de tout le peuple du Sahara Occidental ainsi qu’à son représentant légitime et historique le F.POLISARIO.
Et face à la situation catastrophique et inhumaine que nous vivons au sein de cette terrible prison « Carcel Negra », nous lançons un appel urgent à toutes les organisations et associations de défense des droits humains ainsi qu’à toutes les forces vivantes et démocrates du monde entier pour mettre fin aux graves violations perpétrées par l’état marocain contre les prisonniers politiques sahraouis.
PRION NOIRE / EL-AIUN / SAHARA OCCIDENTAL
29/11/2006
GROUPE DES PRISONNIERS POLITIQUES SAHRAOUIS

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lundi, décembre 04, 2006

Arrestation et torture d'un ancien détenu politique

Lettre d’information ASVDH

El-Ayoune - Sahara Occidental
Dimanche 3 Décembre 2006

Arrestation et torture d'un ancien détenu politique,
BOUAMOUD Mohamed Salem

Les forces répressives marocaines, ont arrêté, aujourd'hui, dimanche 3 décembre 2006, à midi, l'ancien prisonnier politique sahraoui, BOUAMOUD Mohamed Salem, devant sa maison au quartier Maatallah, à EL-Aypoune, qui a été torturé publiquement, parce qu’il portait un T-shirt qui glorifie l'Intifada des sahraouis.
Plusieurs véhicules de la police marocaine, dirigés par le célèbre bourreau marocain ICHI Aboulhassan et son collègue, le bourreau nommé Mustafa, se sont dépêchés vers l'avenue DADACH, où réside M. BOUAMOUD, pour empêcher les citoyens sahraouis de protester contre l'oppression des forces marocaines.
Selon quelques sources, l'ancien prisonnier politique, BOUAMOUD Mohamed Salem, est torturé dans le commissariat de police marocaine et est encore maintenu en garde, en dépit du fait que porter un T-shirt qui glorifie l'Intifada, n'est pas une infraction à n'importe quelle loi, marocaine ou international.
Ce genre d’oppression, atteintes aux libertés, assaut physique contre les citoyens sahraouis, et cibler les sahraouis activistes des droits de l'homme et les anciens détenus politiques, est considérée comme une des stratégies adoptées par les forces répressives marocaines pour resserrer les libertés au Sahara occidental.

English
Newsletter

El-Ayoune - Western Sahara
Sunday 03 December 2006

Arrest and torture of former political detainee, Bouamoud Mohamed Yam

The Moroccan repressive forces, have arrested, today, Sunday 03 December 2006, at noon, the former Sahrawi political prisoner, BOUAMOUD Mohamed Salem, in front of his home in Hay Maatallah, in El-Aypoune, and been tortured him publicly, on the basis of his wearing a T-shirt that glorifies the Sahrawi Intifada.
Several Moroccan police vehicles, headed by the famous Moroccan police executioner ICHI Aboulhassan and his colleague, the executioner called Mustafa, hurried towards Ave DADACH, where resides Mr. BOUAMOUD, to prevent Sahrawi citizens from protesting against the oppression of the Moroccan forces.
According to some sources, the former political prisoner, BOUAMOUD Mohamed Salem, had been tortured in the Moroccan police station, and that he is still maintained in custody, despite wearing the T-shirt that glorifies the Intifada, is not in breach of any law, Moroccan nor international. This kind of freedoms loot and physical assault on Sahrawi citizens, and the targeting of the Sahrawi human rights activists and former political detainees, is considered one of the strategies adopted by the Moroccan forces of repression to clamp down on freedoms in Western Sahara

Activités de Mme. Elghalia DJIMI, vice-présidente de l’ASVDH, en Italie.

Des prisonniers politiques sahraouis ont comparu devant le juge d’instruction

Lettre d’information ASVDH

EL-Ayoune - Sahara Occidental
Mardi 28 novembre 2006

Des prisonniers politiques sahraouis ont comparu devant le juge d’instruction
et protestations à l'intérieur de la terrible
prison noire

Les prisonniers politiques sahraouis, TOUBALI Elhafed, ELGASMI Mohamed Lahbib, AHMEIDATE Ahmed Salem et LOUMADI Abdessalam, ont apparus aujourd'hui, mardi 28 novembre 2006, devant le juge d’instruction près la cours de deuxième degré à El-Ayoune, dans le contexte de l'accomplissement d'enquête de fond en relation avec les accusations dont ils sont chargés.
Certaines sources fiables nous ont assurés que ces détenus avaient été soumis, pendant leur retour à la prison, à la torture par des membres de la police judicaire, après qu'ils aient scandé quelques slogans.
Les prisonniers politiques sahraouis, en prison noire, ont organisé un sit-in pour condamner ces actes d'oppression et protester contre le comportement inhumain auquel ils sont soumis.
D'autre part, et en relation avec la tragédie de la mort d'un grand nombre de jeunes sahraouis, suivant la tentative d'immigrer aux îles Canaries, trois corps ont été enterrés hier, lundi 27 novembre 2006, alors que le reste des familles profondément blessées attendent toujours n'importe quelles nouvelles du destin de leurs fils.
English
Newsletter

EL-Ayoune - Western Sahara
Tuesday November 28, 2006

Some Sahrawi political prisoners appeared before the examining magistrate
and protests inside the terrible black prison

The Sahrawi political prisoners, TOUBALI Elhafed, ELGASMI Mohamed Lahbib, AHMEIDATE Ahmed Salem and LOUMADI Abdessalam, appeared today, Tuesday November 28, 2006, before the examining magistrate near the court of second degree in El-Ayoune, in the context of the achievement of basic investigation in relation to the charges with which they are charged.
Some reliable sources ensured us that those prisoners had been subjected, during their return to the prison, to torture by members of the judicial police force, after they stressed some slogans.
The Sahrawi political prisoners, in the black prison, organized a sit-in to condemn these acts of oppression and to protest against the inhuman behaviour to which they are subjected.
In addition, and in relation to the tragedy of died of a great number of young Sahrawi people, according to the attempt to immigrate to the Canary Islands, three bodies were buried yesterday, Monday November 27, 2006, whereas the remainder of the deeply wounded families always await any news of the destiny of their sons.

Bokhatam Naji Mohamed Salem Ali Fall

Pour ne pas oublier le frère, l'ami, le militant et le camarade
Bokhatam Naji Mohamed Salem Ali Fall
Secrétaire général du Comité pour le Soutien au Plan Afro Onusien de Règlement
et pour la Protection des Ressources Naturelles au Sahara Occidental





Nom et prénoms : Bokhatam Naji Mohamed Salem Ali Fal
Nom du père : Mohamed Salem Ali Fal
Nom de la mère : Salka ment Ahmed
Métier : sans
Situation familiale : célibataire

Le défunt était l’un des plus actifs des militants sahraouis. Depuis le déclenchement de l'Intifada de l'indépendance, il travaillait à côté des activistes sahraouis et des défenseurs des droits de l'homme en surveillant les violations commises par l'état marocain durant l'oppression des démonstrations réclamant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et l'indépendance.
Ainsi, il avait l'habitude de coopérer avec l'Association Sahraouie des Victimes des Violations graves des Droits Humains Commises par l'Etat Marocain, aussi bien qu'avec le Comité pour le Soutien à l'autodétermination au Sahara Occidental, présidé par le grand militant sahraoui, DADACH Sidi Mohamed.
Le défunt était vulnérable aux menaces et aux harcèlements à plusieurs reprises. Il a été arrêté le 17 avril 2005, et le 22 mars 2006 pendant une période de sept heures. Il a été également arrêté le 18 mai 2006, pendant deux heures, quand il allait rencontrer des membres de la Commission de l'OHCHR, accompagnés de Mr. Sid Ahmed LAMJEED, Abdelhai TOUBALI et le conducteur de la voiture qu'ils montaient.
Le défunt était un membre fondateur du Comité pour l'appui des Nations Unies - plan africain de règlement et pour la protection des ressources naturelles en Sahara occidental. Il a été élu secrétaire général de ce Comité.
English
Not to forget the brother, the friend, the militant and the comrade
Bokhatam Naji Mohamed Salem Ali Fall
Secretary General
of the Committee for the Support for U.N. the Afro Plan of Payment
and for the Protection of the Natural resources in the Western Sahara





Name and first names: Bokhatam Naji Mohamed Salem Ali Fal
Name of the father: Mohamed Salem Ali Fal
Name of the mother: Salka ment Ahmed
Trade: without
Marital status: single person


The deceased was one of most active Sahrawi militants. Since the strike of the Intifada of independence, he worked beside the Sahrawi activists and defenders of the human rights by supervising the violations made by the Moroccan state lasting the oppression of the demonstrations claiming the right of the Sahrawi people to self-determination and independence.
Thus, he was accustomed to cooperating with the Sahrawi Association of the Victims of the Grave Violations of the Human Rights Committed by the Moroccan State, as well as with the Committee for the Support of self-determination in Western Sahara, chaired by the great Sahrawi militant, DADACH Sidi Mohamed.
The deceased was one vulnerable to the threats and harassments on several occasions. He was stopped on April 17, 2005, and on March 22, 2006 for seven hours. He was also stopped on May 18, 2006, during two hours, when he was going to meet Members of the Commission of the OHCHR, accompanied by Mr. Sid Ahmed LAMJEED, Abdelhai TOUBALI and the driver of the car which they were driving.
The deceased was a founder member of the Committee for the support of the United Nations – African Settlement Plan and for the Protection of Natural Resources in Western Sahara. He was elected secretary general of this Committee
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