mercredi, mai 31, 2006

Sahrawi Political Prisoners on Hunger Strike

Eleven Sahrawi political prisoners in the terrible Inezegane prison have decided to go on a 48 hours warning hunger strike, starting from Thursday, June 01, 2006. This decision was taken as a denouncement of the inhuman conditions they live in, to protest against the daily harassment they are subjected to, and to achieve their desire in being together in the same room.
Six of them were put with minors in separate blocks where there is a great number of prisoners to the extent that the six prisoners do not sometimes find where to sleep. They suffer from different skin diseases and the prison administration does not allow them to be hospitalised.
It is worth-mentioning here that these prisoners have been in Inzegane prison for two months without trial up to now.

The hunger strikers are:
- Najiaa Lbachir
- Lkhorchi Wissi
- Banga Cheikh
- Bourgaa Omar
- Labyad Hamdi
- Lmansouri Driss
-Tamek Mohamed
-Kjout Brahim
- Bakrimi Mustapha
- Lhmam Salama
- Lfkir Lhassan

Thanks for distributing this information to as much public as possible. We also urge you to ask the Moroccan authorities to cater for the hunger strikers’ legitimate demands.



Prisonniers Politiques sahraouis en grève de la faim


11 prisonniers politiques sahraouis enfermés dans la mauvaise prison d'Inzegane ont décider d'observer une grève de la faim de 48 heures à titre préventif à partir du jeudi prochain 1 juin 2006, pour dénoncer leur conditions de détention inhumaines, protester contre les harcèlements qu'ils subissent quotidiennement et revendiquer leur rassemblement dans une même chambre.
6 parmi eux, ont été mis avec les mineurs dans des pavillons séparés où l'effectif des détenus est trop élevé à tel point où lesdits prisonniers ne trouvent pas parfois des places pour dormir. ils souffrent de plusieurs maladies de la peau sans que l'administration pénitentiaire leur faire jouir de leur droit à l'hospitalisation.
il est à noter que les prisonniers ont purgé presque deux mois de prison sans procès jusqu'à l'instant.
les prisonniers grévistes seront:
- Najiaa Lbachir
- Lkhorchi Wissi
- Banga Cheikh
- Bourgaa Omar
- Labyad Hamdi
- Lmansouri Driss
-Tamek Mohamed
-Kjout Brahim
- Bakrimi Mustapha
- Lhmam Salama
- Lfkir Lhassan

merci beaucoup de faire circuler cette information au plus large public possible.
nous vous sollicitons d'intervenir auprès des autorités marocaines afin qu'elles répondent aux revendications légitimes des grévistes.
A Serious Crime Committed by the Moroccan Police in El Ayun!!! Fireburning a Sahrawi ex-political prisoner
In their continuous process of the crimes perpetrated by the Moroccan authorities, and just a few days after the departure of the factfinding mission of the UN high Commissioner for Human Rights, the Moroccan authorities commits an unforgivable crime against the Sahrawi ex-political prisoner, Esaaidi Salek.
That was exactly on Sunday, May 28,2006 at 2:00 a.m. when a group of Sahrawi youth were organising a peaceful protest sit-in in Ezzemla district in El Ayun, Western Sahara, holding the Polisario flags and chanting pro-independence slogans.
The Moroccan police and other secret police agents arrested, Essaaidi Salek, Esserghni Maelainine and Hamma Baih. They took them to the Principal Police Center in El Ayun, under all kinds of insult, beating and torture. In the morning, the Sahrawi youth were taken to the Judicial Police center where they went through tough torture and ill-treatment.
A lot of Sahrawi citizens and the youth families who were on the place insist that they heard crying and then saw Salek Essaaidi endure his pain because of serious fireburning on the upper part of his body which was nude. Then an ambulance took him to the principal hospital in El Ayun, Belmehdi Hospital.
The other two arrested boys who were later on released declared that Salek Essaaidi was burnt in the Judicial Police center in El Ayun by two police agents whose names are EDDARII and AZIZ who poured a liquid on his body during the interrogation before they set fire on him.
Salek Essaidi is a handicapped Sahrawi ex-political prisoner who was born in 1986 in El Ayun. He was arrested on May 25, 2006 and was sentenced to two years emprisonment on August 03, 2006 .


Encore un crime cruel au Sahara Occidental
Le processus des violations des droits de l'homme contre les citoyens sahraouis les territoires occupés continu dans toujours et prend même une ampleur très dangereuse .
C'est ainsi ; et quelques jours seulement après la visite de la mission du UNHCDH à Laayoune les services de sécurité marocains ont commis un crime cruel contre l'ex-prisonnier politique Essalek Yahdih Moulay Ahmed Almamoune ( SAÏDI SALEK ) :
Vers 2 h du matin le 28/05/2006 un groupe de citoyens sahraouis qui assistaient à une cérémonie de mariage dans la salle des fête « TIRESS » ont quitté la salle en chantant des slogans nationaux sahraouis et en bradant le drapeau sahraoui ; la police marocaine de toute sorte ( GUS ; GIR et d'autres éléments des GUS déguisé en civil) est intervenue brutalement pour disperser les manifestants .
3 jeunes sahraouis ont été arrêté ; il s'agit de :
SQLEK SAÎDI .
MALAAININE SARGNI .
HAMMA ABIH .
Les « personnes ont été tabassé dans les locaux de la wilaya de la police de Laayoune ( commissariat central ) puis transféré à 9h vers les locaux de la police judiciaire ou ils ont été sauvagement torturé .
Les familles rassemblés devant les locaux de la P.J. ont pu entendre les cris de leurs proches avant de voir SALEK SAÎDI transporté par ambulance vers l'hôpital des brûlures apparaissant sur la partie supérieurs de son corps .
Selon les allégations des 2 détenus qui ont été avec lui et libéré quelques heures après ; un produit inflammable a été versé sur le corps de la victime avant d'être mis à feu .
Rappelant que SALEK SAÎDI est handicape ; âgé de 20 ans et avait été arrêté le 25/05/2005 puis condamné le 03/08/2005 à 2 ans de prison avec sursis .

lundi, mai 29, 2006

Un Citoyen sahraoui brûlé par la police marocaine

Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits Humains
Commises par l’Etat Marocain
الجمعية الصحراوية
لضحايا الانتهاكات الجسيمة لحقوق الإنسان المرتكبة من طرف الدولةالمغربية

El-Ayoune, le 28 Mai 2006

Les autorité marocaine ont commis un crime contre un citoyen sahraoui portant le nom de : Salek Sid Ahmed Yahdih Elmamoun Saaidi, né en 1986, en le brûlant alors qu’il se trouvait dans les locaux de la police judicaire après être arrêté la nuit du Samedi/Dimanche (27-28 Mai) au moment où il sortait d’une salle des fêtes.
Effectivement, Salek a été brûlé au commissariat de police une heure et demi après son arrestation. Les autorités l’ont emmené vers un hôpital d’El-Ayoune avant d’être transféré vers un autre hôpital à Casablanca (Maroc). Les autorités marocaines n’ont laissé personne voir la victime de cet acte criminel pour camoufler son crime.
Faut-il rappelé que depuis Mai 2005, plusieurs citoyens sahraouis ont été menacé d’être brûlé à feu (le cas de la fille sahraouie Dahba Aaouirib le 16/12/2005), d’autre ont été menacé de mort (le cas de Sbaai Ahmed membre de l’association).
Il est a rappelé aussi Salek a déjà été victime de torture et d’arrestation lors du début des manifestations en Mai 2005. Aussi, Salek est un handicapé physique. Il marche avec difficulté.

samedi, mai 27, 2006

Lettre d’information
ASSOCIATION SAHRAOUIE DES VICTIMES DES GRAVES VIOLATIONS
DES DROITS DE L'HOMME COMMISES PAR L'ETAT DU MAROC
El Ayoune - Sahara Occidental

Date : le 26 Mai 2006

Lieu : El-Ayoune


Les autorités marocaines ont lancé une vague d’arrestations contre les citoyens sahraouis visant cette fois encore les enfants et adolescents.
Cette pratique répressive a pris une grande ampleur après la visite de la commission du HCRH à la ville. De nombreuses arrestations et cas de torture nous ont été signalés.
Aujourd’hui quatre cas d’arrestations nous ont été communiqués par les familles des victimes. Il s’agit de trois enfants :
1- Ambarka Lamlih (12 ans)
2- Hasna Tamim (12 ans)
3- Boujamaa oueld Ambarek (11 ans)

Et un adolescent :
1- Hamoudi Labras (né en 1991)

Toutes ces victimes ont été arrêté dans la rue sans aucune raison sauf semer la terrifier la population sahraouie et pour créer une atmosphère de terreur dans la ville à fin que toute manifestation ne se produise.

vendredi, mai 26, 2006

Informe resumido sobre las actividades de AFAPREDESA y la UJS con la delegación del Alto Comisionado de la ONU para los derechos humanos

La delegación del Alto Comisionado de la ONU para los derechos humanos ha finalizado, hoy 23 de mayo de 2006, su visita al Sahara Occidental ocupado por marruecos y los campamentos de refugiados saharauis en Argelia.
La delegación encabezada por el Señor Christophe Girod, como presidente esta compuesta de Da. karin Lucke, coordinatrice de la región del mundo árabe y de Roueida El Hage, encargada de África del norte.
En los campamentos de refugiados, los miembros de la delegación de la ONU han realizado numerosos encuentros con oficiales del Gobierno de la Republica Saharaui y representantes de la sociedad civil.
En la sede de AFAPREDESA, la delegación se ha entrevistado hoy 23 de mayo de 2006 con miembros de AFAPREDESA y de la Unión de Juristas Saharauis. Durante el encuentro, las dos asociaciones saharauis expresaron su preocupación sobre las flagrantes violaciones de derechos humanos por parte de las fuerzas ocupantes marroquíes en el Sahara Occidental desde 1975 y muy particularmente desde que se inicio la Intifada pacifica saharaui, el pasado 21 de mayo de 2005. La delegación pudo igualmente escuchar varios testimonios de las victimas de la represión marroquí así como ver la exposición de fotos que demuestran la barbarie de la ocupación marroquí. En dicha exposición varias fotos de la ultima represión marroquí acaecida, el 17 de mayo de 2006, en El Aaiún ocupado, durante la visita de la misión.
Al final del encuentro, las dos organizaciones entregaron a la delegación un informe detallado de la situación de derechos humanos desde el inicio de la invasión marroquí el 31 de octubre de 1975.
El presidente de la delegación de la ONU aseguro a las dos organizaciones saharauis que hará llegar sus preocupaciones a la Alta Comisionada Señora Louise Arbour.
AFAPREDESA y UJS se congratulan de la realización de esta primera misión del Alto Comisionado de Naciones Unidas para los Derechos Humanos en el Sahara y mantienen la esperanza que la ONU tomara las medidas pertinentes para la puesta en marcha de un mecanismo de vigilancia y de protección de los derechos humanos en el Sahara Occidental.

Campamentos de Refugiados Saharauis, a 23 de mayo de 2006

jeudi, mai 25, 2006

Communiqué
الجمعية الصحراوية
لضحايا الانتهاكات الجسيمة لحقوق الإنسان
المرتكبة من طرف الدولة المغربية
Association Sahraouie
Des Victimes des Violations Graves des Droits humains
Commises par l’Etat Marocain

El-Ayoune, le 23 Mai 2006


Communiqué

Durant la visite au Maroc, au Sahara Occidental, aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf et à l’Algérie, la commission du Haut Commissaire des Droits de l’Homme a tenu, lors de sa visite à El-Ayoune, plusieurs rencontres avec l’Association Sahraouie des Victimes des Violations Graves des Droits Humains Commises par l’Etat Marocain, au niveau de son bureau exécutif, aussi bien qu’au niveau des comités spécialisés (Comité des familles des disparus, Comité des familles des martyres, Comité de la protection des détenus… etc).
L’association, illégalement interdite par les autorités marocaines, a présenté à la commission son rapport annuel sur les violations des droits humains, couvrant de Mai 2005 au Mai 2006 et coïncidant avec la période sur laquelle travaille la commission. L’association, a également fournit à la commission d’autres documents portant sur les violations des droits de l’homme commises par l’état marocain, spécialement celles qui se sont produites lors de la visite de la commission à El-Ayoune. Cette dernière est restée en contact direct et continue avec l’association durant son séjour.
L’association a enregistré les violations des droits de l’homme, les menaces intenses et nombreuses, commises par l’état marocain juste avant l’arrivée de la commission : arrestation, torture des ex-détenus politiques sahraouis et autres activistes et les pousser à quitter la ville (le cas de Tahlil Mohamed Alouate Mohamed) ; menace d’un grand nombre d’acteurs à travers leurs familles (le cas du président de l’association)… etc. En outre, l’Etat marocain a regroupé un grand nombre de personne, notamment des militaires, policiers, membres des forces auxiliaires, tous habillés en civil, pour organiser une contre manifestation devant les sahraouis et les terrifier, ce qui poussera vers des affrontements racistes entre les citoyens sahraouis et ceux venant du Maroc.
L’association a également enregistré plusieurs cas d’arrestation et de torture la veille de l’arrivée de la commission et durant son séjour, ce qui a poussé les sahraouis à exprimer leur mécontentement et leur déception quand à l’utilité de cette commission. Ces violations prouvent aussi que le Maroc persiste à appliquer sa politique répressive et systématique à l’égard des citoyens sahraouis même lors du séjour de la commission du HCDH, ce qui signifie que la communauté internationale a besoin d’adopter une position claire et ferme vis-à-vis de ces violations.
A cette occasion, l’association sahraouie:
- dénonce vivement les violations systématiques des droits humains dont font objet continuellement les citoyens sahraouis
- dénonce la répression violente de la manifestation qui s’est produite le 17 Mai 2006, et toutes les autres formes de violation l’ayant accompagné (torture, arrestation arbitraire, violations des maisons… etc)
- met en garde des répercussions d’une escalade du racisme contre les sahraouis, surtout dans les rangs des forces sécuritaires
- met en garde de l’escalade des abus de pouvoir et le bocage des procédures d’enquête sur des centaines de plaintes que reçoit la justice, ce qui aggrave la situation et encourage les services secrets et les forces sécuritaire a pratiqué tout ce qu’il leur semble bon pour étouffer les manifestation sans avoir à craindre une quelconque poursuite judiciaire
- met en garde contre la continuité des violations qui pourrait amener la région à plus d’agitation, ce qui risque d’être un élément de menace à la stabilité fragile qui risque de s’exploser à tout moment
- rappelle à la communauté internationale, surtout le secrétaire général de l’ONU et le conseil de sécurité internationale, sa responsabilité légale, morale et humaine, vis-à-vis du peuple sahraoui qui se trouve sur la liste des peuples non autonomes et l’appel à prendre toutes les mesures nécessaires pour la protection des civiles sahraouis qui se trouve sous sa responsabilité légale et directe
- appel le haut commissaire des droits de l’homme à publier à grande échelle les résultats des travaux de la commission et y joindre des recommandations pour limiter les violations des droits humains et de proposer des mécanismes dans ce sens
- appel l’Etat marocain à se souscrire à la légitimité internationale, à respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, le respect des droits de l’homme et des libertés conformément à la charte internationale
Enfin, l’association sahraouie exprime son soutien aux victimes des violations et leurs familles et réitère son engagement à continuer dans ce sens. De même, elle exprime sa grande considération à la coopération des membres de la commission durant leur séjour à El-Ayoune, et exprime son soutien aux efforts qu’ils déploient pour arriver à la vérité et leur souhaite toute la réussite.


Bureau exécutif
LE président : Brahim DAHANE

mercredi, mai 24, 2006

mardi, mai 23, 2006

Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture
Lettre ouverte au roi du Maroc

ACAT-France
7 rue Georges Lardennois -
75019 Paris
Tel : 01 40 40 42 43 - Fax : 01 40 40 42 44S.
M. Mohammed VI
Ibn Al Hassan
Roi du Maroc
Palais Royal
Rabat-Maroc

Majesté,
L’ACAT-France vient d’apprendre avec consternation que de graves événementsavaient eu lieu à El-Ayoune le 17 mai 2006 à l’occasion de la visite au Saharaoccidental du Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme. En voulantmanifester pacifiquement son droit à l’autodétermination, la populationd’El-Ayoune s’est heurtée aux forces de l’ordre qui ont procédé à de nombreusesarrestations, fait nombre de blessés et saccagé des maisons.Des événements analogues se sont déroulés les 19 et 20 mai dans les villes deDakhla et Bokhador.Certes, plusieurs de ces manifestants ont été relâchés après avoir été tabassésmais d’autres sont encore détenus arbitrairement et nous redoutons qu'ils nesoient soumis à la torture comme l'ont été certaines des personnes qui ont étérelâchées. Par ailleurs certains blessés se trouvent dans un état critique.A ce jour et en l'état de nos informations demeurent en prison : Eljoumani SalehElmahdi, Mohamed Sahraoui, Echiaa Elballah arrêtés à El-Ayoune et MohamedAndour, Tarfaoui Fatah, Hassan Elmoussaoui arrêtés à Bokhador.Majesté, nous vous demandons instamment de prendre les mesures nécessaires pourque les manifestants arrêtés soient libérés dès que possible et qu’une enquêteindépendante et impartiale soit menée sur les circonstances de ces arrestationset sur les mauvais traitements infligés à certains.Veuillez agréer, Majesté, l’expression de ma très haute considération.
Françoise Lefèvre
Pôle Action
Copie à l'ambassade du Maroc :5 rue la Tasse75016 Paris.Fax : 01.45.20.22.58.

L'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT) France est affiliéeà la Fédération Internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de latorture, ayant statut consultatif auprès des Nations unies et du Conseil del’Europe.

dimanche, mai 21, 2006

OMCT / ACCIÓN URGENTE - Excesivo uso de la fuerza policial / malos tratos / tortura / detenciones arbitrarias

Caso MAR 190506
Excesivo uso de la fuerza policial / malos tratos / tortura / detenciones arbitrarias
El Secretariado Internacional de la Organización Mundial Contra la Tortura (OMCT) solicita su intervención URGENTE respecto a la siguiente situación en Sahara Occidental /Marruecos .
Descripción de la situación:
El Secretariado Internacional de la OMCT ha recibido con seria preocupación informaciones sobre el excesivo uso de la fuerza policial utilizado contra grupos de manifestantes en la ciudad de El Aaiun, Sáhara Occidental, quienes reclamaban la realización “urgente” de un referéndum de autodeterminación del pueblo saharaui, en el marco de la visita de una misión de la ONU para los Derechos Humanos, presente en ese territorio desde el martes 16 de mayo de 2006 .
De acuerdo con las informaciones de fuentes confiables, el 17 de mayo de 2006 en horas de la tarde, en la mencionada ciudad se realizaron manifestaciones pidiendo la realización “urgente” del mencionado referéndum y, además, solicitando a las Naciones Unidas “protección” para los civiles saharauis contra el excesivo uso de la fuerza por parte de las fuerzas de seguridad marroquíes (compuestas especialmente de los Grupos Urbanos de Seguridad ( GUS), la policía, la gendarmería, las fuerzas auxiliares y el ejército marroquí) en los territorios del Sahara Occidental .
Posteriormente, durante la noche del mismo día, en el barrio “Hay Maatalla” y las avenidas “Smara” y “Sidi Mohamed Dadach” de El Aaiun, los ciudadanos saharauis salieron a las calles, manifestándose sobre las mismas peticiones ante lo cual las fuerzas de seguridad marroquíes intervinieron contra los participantes ocasionando al menos cincuenta heridos y procediendo a detener a cerca de dieciocho personas, mientras que, según varias denuncias, una docena de casas fueron saqueadas y los bienes de sus habitantes fueron destruidos.
Según una lista que aún no es exhaustiva, los nombres de los ciudadanos civiles detenidos son los siguientes: Lekhfauni Salek , Lekhfauni Abdellahi , Buchraya Elhairech , Mohamed Bahia Rachidi , Taki Elhairech , Ajreiriz Mahjoub , Abaali Sidahmed , Salka Salami , Numria Hasni , Elhalim Mohamed , Mohamed Sleiman , Bufus Faraji , Tahlil Mohamed , Aluat Sidi Mohamed , Aziz Bussaula , Jamal Mohamed Fadel Lehbib , Said Derbal y Hussein Um Lejut .
Además, entre los heridos figuran los señores y algunas señoras: Chej Bussaula Ahmed Salem , Mohamed Butabaa , Said Salek , Ali Amaidan , Maalainin Mahjub Butabaa , Chej Maulud Ali Salem , Lumad Said , Mussaui Baka , Karima Brahim , Lemlih , Lekmal Mohamed Bahiya , Enaija Mohamed Hamiya , Faraha Babait , Ali Salem Lefkir , Beiluna Ali Salem Lefkir, Abdeslam Elud, Mahmud Mohamed, Salem Elili , Salek Brahim Tunsi, Eleza Sulaiman Mohamed Andala, Fatma Lefkir, Dahmani Cherif, Larosi Sidahmed , Taubali Hafed , Burial Hamza , Elbalal Salka , Jenhaui Jadiyetu, Jenhaui Embarka, Ahl Hay Mahmuda, Salmani Naser , Um Lejut Larossi , Yaya Abdeslam Sarraj, Abderrahman Mehraui , Dajla Dleimi , Um Elmumnin Mahjub Butabaa , Hana Maalainin , Ali Beiba Chaibata , Fatimetu Mhemed , Ayach Lamina , Maria Bhay , Tajla Elbalal , Mohamed Lamin Sid Ezein , Ayach Mohamed Salem Ennabt , Mahfud Dahu , Elgargar Moina, Elgargar Zahra , Bachir Buchalga , Sukaina Dadi Maulud , Haidani Ali Salem , Mariam Mohamed Eddah , Lejlifi Larossi Mahmud Heiba Elhaji , Aamar Mohamed Ali Salama , Zahra Ali Eddah , Lajiar Bujemaa Taleb Mohamed .
De acuerdo con las informaciones, por otra parte, se han comunicado los nombres de otras seis personas heridas, los señores: Jadiyetu Tahri , Abdallah Tahri , Jalifa Rgueibi , Ghaia El Beilal , Niya Ehel Abdelhaye y Zeina Ehel Abdelhaye . Según las denuncias, dos personas gravemente heridas se encuentran desde la noche del 17 de mayo en reanimación, sometidas a cuidados intensivos, en el hospital de especialidades de El Aaiun; ellos son los señores: Butebaa Mohamed Bachir , de 36 años, quien sufre de una hemorragia cerebral y tiene un ojo seriamente dañado, y Butebaa Abdelfettah , quien tiene la nariz aplastada y sufre fracturas en la frente y en las mandíbulas.
Las informaciones denuncian también que, desde el 16 de mayo de 2006, se han producido despliegues de las diferentes fuerzas de policía y de los cuerpos de seguridad disfrazados con trajes tradicionales saharauis en todas las calles de la ciudad de El Aaiun, portando banderas marroquíes, con el fin de, según los denunciantes: "dar a la comisión de la ONU la impresión de que se trata de manifestaciones en favor de Marruecos".
La OMCT vuelve a manifestar su extrema preocupación tanto por la seguridad como por la salud e integridad física y psicológica de los prisioneros saharauis y de toda la población saharahui, en particular la que habita en la ciudad de El Aaiun, y solicita al gobierno marroquí que tome de inmediato las medidas más urgentes y apropiadas para garantizar las mismas.
Acción solicitada :
Favor escribir a las autoridades marroquíes urgiéndolas a:
i. garantizar la seguridad y la integridad física y psicológica y asegurarles el acceso a una asistencia médica adecuada y gratuita a todos los heridos durante las manifestaciones llevadas a cabo en El Aaiun, Sahara Occidental y de los prisioneros saharauis en sus respectivas prisiones;
ii. ordenar la inmediata liberación de todos los detenidos arriba mencionados, en caso de encontrarse detenidos en ausencia de cargos judiciales válidos, o, en caso de que existan cargos legales válidos contra ellos, llevarlos ante un tribunal civil, independiente e imparcial y garantizarles en todo momento sus derechos al debido proceso;
iii. llevar a cabo una investigación exhaustiva, independiente e imparcial en torno a las circunstancias de los severos malos tratos y torturas infligidos a los pobladores saharauis durante los hechos arriba mencionados y a los detenidos saharahuis en las prisiones marroquíes, con el fin de identificar a los responsables, llevarlos ante un tribunal civil, independiente, justo e imparcial y aplicarles las sanciones penales y/o administrativas previstas por la ley ;
iv. de manera general, garantizar el respeto de los derechos humanos y de las libertades fundamentales de la población saharaui, de conformidad con las disposiciones de la Declaración Universal de los Derechos Humanos y de los Pactos y Convenciones Internacionales de derechos humanos, en particular los Principios y Normas Mínimas para el tratamiento de los Reclusos e Internos y la Convención Contra la Tortura.
Direcciones:
S. M. Mohammed VI. Ibn Al Hassan, Roi du Maroc, Palais Royal, Rabat, Maroc. Fax : + 21237.773 07 72
Mission Permanente du Royaume du Maroc à Genève, Chemin François-Lehmann 18a., 1218 Grand-Saconnex. Fax: + 41 (0) 22.791.81.80 E-mail: mission.maroc@ties.itu.int
M. Driss Jettou, Premier Ministre, Bureau du Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Palais Royal, Rabat, Maroc. Fax + 21237.776 99 95 // + 21237.76 91 95 ou + 21237.77 68 37
M. Mohamed Bouzoubaa, Ministre de la Justice, Place Mamounia, Rabat, Maroc. Telegrammes : Ministre de Justice, Rabat, Maroc Fax: + 21237.72.37.10/ + 21237.73.07.72/ + 21237.73.89.40
M. Mostafa Sahel, Ministre de l'Intérieur, Quartier Administratif, Rabat, Maroc. Fax : + 21237.76.20.56
M. Mohamed Benaïssa, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Avenue F. Roosevelt, Rabat, Maroc. Fax: (+212) 37 76 55 08/ 46 79. E-mail: mail@maec.gov.ma
Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), Place des Chouhada, B.P. 1341, Rabat, Maroc. Fax: + 21237.72.68.56. E-mail: ccdh@ccdh.org.ma
M. Menouar Alem, Diplomatic Mission in Brussels, FAX: +32.02.626.34.34
Favor escribir también a las Representaciones diplomáticas de Marruecos en sus respectivos países.
Ginebra, 19 de mayo de 2006 - Favor informarnos sobre cualquier acción realizada acerca del presente caso, citando el código del presente llamado en su respuesta.



Federación Internacional de Derechos Humanos
17, Passage de la Main d'Or
75 011 Paris, France
Organización Mundial contra la Tortura
Case postale 21 - 8 rue du Vieux-Billard
1211 Genève 8, Suiza

samedi, mai 20, 2006

Nouvelles du 20 MAI

A l'occasion du 20 Mai, lesa autorité marocaine ont multiplié leur aresenal sécuritaire et ont procédé à des arrestations arbitraires, menaces, intimidation et torture des citoyens sahraouis.
Hiers un groupede plus de six ex-détenus politiques sahraouis récement libérés ont été arrété. Des dizaines de cas de torture.
La ville de Boujdour, qui a connu hier, 19 Mai 2006, une manifestation, a connu forte répression s'abattant sur les manifestatant et résultant ont plusieurs blessés. voici une première liste:

Mariam Boubite
Elaaza Boubite
Elmahjoubi Mabrouka ment Ali oueld Hammad (cas critique)
Ammaha Elmoussaoui (cas critique)
Mohamed Soudani
Khaya Khaya
Leila Laaroussi
Souad Laaroussi
Toumanna Elfater
Benta Elfanich


Les détenus:

Mohamed Andour
Tarfaoui Fatah
Hassan Elmoussaoui

Par ailleur, les citoyens sahraouis ont célibré l'occasion du 20 Mai en dressant le drapeau national sahraoui sur differentes places à El-Ayoune ce qui a entrainé une repression féroce de la part des forces répressives maroaines.

Nous avons enregistré le cas de Najem Boubite qui dressé le drapeau national sahraoui sur l'avenue Chrif Radi. Najem a été violement agressé et arrété. Sa soeur Hayate Boubite a été elle aussi gravement blessé alors qu'elle essayait d'arracher son frère des mains des agents de la police marocaine. La mère de Najem a été arrété également sans aucune raison sauf parcequ'elle est la mère de ce jeune sahraoui.
De même, Marzoug Brahim (7 ans) a été lui aussi sauvagement malmené et arrété pour avoir levé le drapeau nationa sahraoui au quartier Linaache (promotion nationale) à El-Ayoune.

ASSOCIATION SAHRAOUIE DES VICTIMES DES GRAVES VIOLATIONS
DES DROITS DE L'HOMME COMMISES PAR L'ETAT DU MAROC
El Ayoune - Sahara Occidental
Communiqué

Les forces répressives marocaines se sont intervenus à l’égard des citoyens sahraouis qui se manifestaient pacifiquement hier Mercredi 17 Mai 2006 à 16 H au quartier Maatallah, pour réclamer le droit du peuple sahraoui inaliénable et son rejet de toute solution au conflit qui ne respecte pas son droit à l’autodétermination tel qu’il a été décrété par les multiples résolutions de l’ONU et conformément au droit international. Cette manifestation coïncide avec l’arrivée de la commission du HCHR à El-Ayoune et a été une occasion pour la population sahraoui de dénoncer la répression qui s’abat au quotidien sur eux et pour appelé l’ONU à les protéger et à faire pression sur le régime marocain pour qu’il respecte les droits de l’homme au Sahara Occidental.
Il est à noter que les autorités marocaines ont poussé tous les corps des forces sécuritaires à s’habiller en civil pour ne pas attiré l’intention des médias qui seraient éventuellement présents dans la ville pour couvrir la visite de la commission onusienne. Aussi, ces autorités ont regroupé un grand nombre de citoyens marocains, habillés en habit traditionnel sahraoui pour se manifester en faveur de la thèse marocaine.
L’armée marocaine était également présente aux alentours du quartier Maatallah dans des voitures militaires (Jeep) mais n’ont pas intervenu. De même, des groupes appartenant au corps de la gendarmerie royale étaient sur les lieux. Le Groupe Urbain de Sécurité, la Campanie Mobile d’Intervention Rapide, les agents de la Police Judicaire, presque tous ont été habillé en civile, armés de matraques. Ces forces utilisaient les véhicules civils (qui n’appartiennent pas aux corps policier ni à l’administration publique). De même un fort effectif de ces différents corps étaient présent sur les lieux en uniforme.
Mohamed Fadel Elhairach (membre du bureau exécutif de l’Association Sahraouie des Victimes des Violations Graves des Droits Humains Commises par l’Etat Marocain) et son frère Bachraya ELHAIRACH ont été arrêté hier et tabassé et relâché après. Bachir Lakhfawni, Daha ERRAHMOUNI et Mohamed Fadel ELHAIRACH ont été hier vers 14h et relâché quelques heures après.
D’autres manifestations ont eu lieu à Dakhla et Boujdour hier soir en signe de solidarité avec la population d’El-Ayoune.

Ci-après un premier bilan des victimes de la répression marocaine qui s’est abattu sur la population d’El-Ayoune.


Les blessés :

1- Laaroussi Mahmoud Sidi Mohamed
2- Zahra Mohamed Ali
3- Laaroussi Sidi HAiba
4- Elghalia Ahmed Elmahjoub
5- Mohamed Bachir Boutabaa (cas très grave)
6- Yahdiha Ali Salem Haimouda
7- Mohamed Aslim Ali Boutabaa (cas très grave)
8- Ahmed Baba Andour
9- Elkhalil Hamdi
10- Maa Elainine Targui
11- Haidan Ali Salem
12- Mohamado Irad
13- Han Ma Elainine
14- Khalil Chaibet
15- Hassina Ayach
16- Abhi Maraya
17- Abdelfatah Boutabaa
18- Mohamed Salem Nabet Ayach
19- Ouma Amouminin Elmahjoub Boutabaa
20- Salka Elballal
21- Ambarka Eljanhaoui
22- Abessalam Ellouh Sarrakh Yaya (cas très grave)
23- Sadik Hassan Ahmed Souayah
24- Boujamaa Taleb Mohamed Lakhiar
25- Sidi Mohamed Adou
26- Zainaha Yaya
27- Zahra Mohamed Salama
28- Fatimatou Elbaz
29- Labihi Yatouha


Les maisons saccagées :

1- Ahmed Elhadi Bourhim
2- Laaroussi Mohamed Mouloud Amar
3- Zaghman Brahim
4- Elmokhtar Oueld Elamria


Les arrêtés :

1- Mohamed Fadel Elhairach (tabassé et relâché)
2- Said Bourial (torturé et relâché)
3- Boussawla Aziz (torturé et relâché)
4- Mohamed Bahia Errachidi (torturé et relâché)
5- Mohamed Tahlil (relâché)
6- Bachria Bachir Elhairach (tabassé et relâché)
7- Bouba Mohamed(torturé et relâché)
8- Abderrahman Boumahdi (torturé et relâché)
9- Eljoumani Saleh Elmahdi
10- Mohamed Sahraoui
11- Echiaa Elballah


ASSOCIATION SAHRAOUIE DES VICTIMES DES GRAVES VIOLATIONS
DES DROITS DE L'HOMME COMMISES PAR L'ETAT DU MAROC
El Ayoune - Sahara Occidental
COMMUNIQUE URGENT

Alors qu'une mission du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme de l'ONU se trouve à El Ayoun depuis mardi 16 mai, pour enquêter sur les violations des droits humains au Sahara Occidental occupé par le Maroc (pour la première fois depuis 30 ans), les autorités marocaines n'ont pas hésité à poursuivre leur répression contre les citoyens sahraouis.

Mercredi 17 mai, alors que la délégation de l'ONU recevait à l'hôtel Parador des représentants des différentes associations sahraouies des droits humains, de graves évènements se produisaient dans la ville d'El Ayoun. Une manifestation (prévue la veille, mais reportée pour éviter les provocations) a été violemment réprimée par les forces de sécurité marocaines, provoquant des dizaines de blessés et d'arrestations. Dans le même temps, trois défenseurs sahraouis des droits de l'homme qui venaient de rencontrer la mission de l'ONU, Bachir Lekhvaounni, Daha Rahmouni et Mohamed Fadel El Hairech étaient arrêtées par les forces de police à leur sortie de l'hôtel, et relâchés quelques heures plus tard. Alors que le Collectif des Défenseurs Sahraouis des droits de l'homme interpellait vers 17h15 la délégation onusienne sur les violations des droits humains qui étaient en train de se produire quelques rues plus loin, les invitant à venir le constater sur le terrain, les membres de la mission auraient signalé qu'ils n'avaient pas de mandat pour sortir de l'Hôtel et constater la répression. D'autre part, aujourd'hui, 18 mai, Mohamed Fadel Elhairach (qui a été reçu hier par la mission du Haut Commissariat, et son frère Bechraya, ont été arrêtés vers 18h. Ce matin, les autorités marocaines ont empêché le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'homme de se rendre à la réunion convenue hier avec la Mission.

Devant cette situation intolérable, le Bureau International pour le Respect des Droits Humains au Sahara Occidental (BIRDHSO)
- proteste énergiquement contre la répression dont sont victimes les citoyens sahraouis pacifiques qui réclament la fin des violations des droits de l'homme et le respect de leur droit à l'autodétermination;
- s'indigne de l'attitude passive des Nations Unies qui, alors qu'elles devraient défendre la population civile sahraouie, se tait et reste impuissante.

Le BIRDHSO appelle solennellement le Haut Commissariat aux Droits de l'Homme de l'ONU à intervenir immédiatement auprès des autorités marocaines pour que cette situation dramatique cesse. Que les Nations Unies dénoncent une fois pour toutes les violations des droits humains perpétrées par l'Etat marocain au Sahara Occidental (Détentions arbitraires, torture, disparition forcée…) et fassent respecter dans cette région du monde le Droit International.

Le BIRDHSO demande aux Etats Démocratiques, aux Organisations internationales de Défense des droits Humains et à toutes les personnes éprises de liberté d'intervenir urgemment auprès Nations Unies, pour qu'elles jouent leur rôle de défenseur du droit et du respect des droits humains.

Vous pouvez envoyer des courriers électroniques à:
- M. Christophe Girod, Président de la Délégation du Haut Commissariat des Droits de l'Homme au Sahara Occidental: cgirod@ohchr.org
- Mme Louise Arbour, Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l'Homme: webadmin.hchr@unog.ch

Genève, le 18 mai 2006

Case Postale 474 1211 GENEVE 4 (SUISSE)
Tél. et fax : ++41.22.320.65.50 E-mail : birdhso@birdhso.org
Compte de Chèque Postal: CCP 12-12461-0
Compte bancaire : Union de Banques Suisse 279-C3117839.0 1205 GENEVE

Bureau International pour le Respect des
Droits de l'Homme au Sahara Occidental
BIRDHSO
Case Postale 474
CH 1211 GENEVE 4
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